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mythologie

[...] les Erynies naquirent du sang qui tomba sur la Terre lors de la castration d’Ouranos. Elles sont au nombre de trois : Alecto, Tisiphoné, et Mégère dont le nom est resté célèbre jusqu’à nos jours pour désigner une femme acariâtre et méchante. Ce sont des génies à la chevelure faites de serpents. "Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes" s’écrit l’Oreste de Racine dans sa célèbre allitération. Les Erinyes incarnent la vengeance. Comme elles sont nées de la plus ancienne divinité, Ouranos, elles ont autorité sur tous les dieux des générations ultérieures, Zeus y compris. Mais, par la parole, les Erynies peuvent être métamorphosées en Euménides, en puissances bienveillantes.

Auteur: Massat Guy

Info: http://brunipraxis.com/wp-content/uploads/2014/08/Linconscient-cest-du-langage.pdf

[ transformation ] [ triade ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femme-par-homme

Maintenant il sentait qu'elle était un être humain, il sentait la sueur de ses aisselles, le gras de ses cheveux, l'odeur de poisson de son sexe, et il les sentait avec délectation. Sa sueur fleurait aussi frais que le vent de mer, le sébum de sa chevelure aussi sucré que l'huile de noix, son sexe comme un bouquet de lis d'eau, sa peau comme les fleurs de l'abricotier... et l'alliance de toutes ces composantes donnait un parfum tellement riche, tellement équilibré, tellement enchanteur, que tout ce que Grenouille avait jusque-là senti en fait de parfums, toutes les constructions olfactives qu'il avait échafaudées par jeu en lui-même, tout cela se trouvait ravalé d'un coup à la pure insignifiance.

Auteur: Süskind Patrick

Info: Le parfum

[ fumet ]

 

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portrait

C'était un homme de cinquante ans qui paraissait en avoir soixante, petit, malingre, les yeux vifs mais faux, le nez busqué, la barbiche jaunâtre, la chevelure inculte, les pieds grands, les mains longues et crochues, il offrait ce type si connu du juif Allemand reconnaissable entre tous. C'était l'usurier souple d'échine, plat de coeur, rongeur d'écus et tondeur d'oeuf, l'argent devait attirer un pareil être comme l'amant attire le fer, et si ce shylock fût parvenu à se faire payer de son débiteur, il en eut certainement revendu la chair au détail. D'ailleurs quoiqu'il fut juif d'origine, il se faisait mahométan dans les provinces mahométanes, lorsque son profit l'exigeait, chrétien au besoin en face d'un catholique, et il se fût fait païen pour gagner d'avantage, ce juif se nommait Isac Hakhabut...

Auteur: Verne Jules

Info: Hector Servadac (1877, 472 p.)

[ antisémite ] [ cosmopolitisme ]

 
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mère-fille

Mireille est en proie à des sentiments contradictoires, des sentiments de mère, qui s’étonne de voir son bébé devenu une grande bringue avec des fesses de femme et des réactions de gamine, cette chevelure de Madeleine et les ongles rongés, qui trainaille au lit et veut faire les grandes écoles, cite des écrivains et ne sait toujours pas mettre son linge sale au panier, prononce des mots méconnus et renifle son tee-shirt pour savoir si elle pourra le mettre un jour de plus, mange encore ses nouilles avec les doigts, distraitement, et s’étire comme un chat à la fin du repas après avoir saucé son assiette avec du pain, une gamine qui veut des talons et la pilule. Elle la regarde, prise dans ce chassé-croisé des espérances et de la peur.

Auteur: Nicolas Mathieu

Info: Connemara, p 231

[ adolescente ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cadeau

C'était l'histoire d'un couple de jeunes mariés qui vivaient dans la pauvreté, en Russie, au tournant du siècle dernier.
Pour offrir une chaîne en or qui allait remplacer la lanière en cuir usée à laquelle était attachée la montre de son mari, la jeune épouse avait coupé et vendu ce à quoi elle tenait le plus : la magnifique chevelure rousse qui tombait en une lourde masse le long de son dos. Pour offrir à son épouse les peignes d'écaille qu'elle convoitait pour orner sa chevelure, son mari avait vendu ce à quoi il tenait le plus : la montre de poche de son grand-père, dont il avait hérité. En échangeant leurs étrennes, les jeunes gens s'étaient rendu compte du ratage et de l'ampleur de leur amour : le don était pur.

Auteur: Delvaux Martine

Info: C'est quand le bonheur ?

[ conte ] [ privation ]

 

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physionomie

[…] et Kamala avait approché son visage du sien. Il avait alors lu, avec une impressionnante clarté, sous ses yeux et aux deux coins de sa bouche, cette écriture fatidique faite de lignes très fines et de légères brisures, qui le fit songer à l’automne et à la vieillesse, comme lorsque lui-même, Siddhartha, qui atteignait la quarantaine, avait découvert ses cheveux blancs dans sa chevelure noire. Kamala portait sur son visage des traces de lassitude, de cette lassitude qu’on éprouve à marcher vers un but éloigné et sans joie, lassitude et commencement de flétrissure, angoisse encore dissimulée, qu’on n’ose s’avouer, dont on ne se rend peut-être pas encore compte soi-même et qui s’appelle la peur de vieillir, la peur de cet automne de la vie, la peur de devoir mourir un jour.

Auteur: Hesse Hermann

Info: Siddhartha

[ fatiguée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sécheresse

La famine donc était au village. Les pluies, trois années successives, avaient manqué au rendez-vous. Plus un seul nuage noir ne s'égarait dans le ciel. Les nuages, affamés, mouraient-ils en route? Le soleil, de colère, grillait tout, et le vent pour lui faire la cour, ne cessait de charrier du sable. Les herbes ne poussaient plus. La terre sèche, chaque jour se fendillait, se craquelait davantage. Non content d'incendier des forêts, le soleil flambait des cases. Les arbres dénudés, faisaient pitié à voir. Ils ressemblaient à une femme dont on aurait rasé la chevelure, enlevé les parures. Les branches, les rameaux, les ramilles, on les aurait pris pour des racines, des radicelles cherchant à puiser dans l'air surchauffé une sève qu'elles ne trouvaient plus dans un sol sans eau. La détresse était générale.

Auteur: Dadié Bernard B.

Info: Le pagne noir

[ paysage ] [ angoisse ] [ disette ]

 

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science antique

Quoi qu'il en soit, observez, je vous prie, qu'il est impossible de songer à la science moderne sans la voir constamment environnée de toutes les machines de l'esprit et de toutes les méthodes de l'art. Sous l'habit étriqué du Nord, la tête perdue dans les volutes d'une chevelure menteuse, les bras chargés de livres et d'instruments de toute espèce, pâle de veilles et de travaux, elle se traîne souillée d'encre et toute pantelante sur la route de la vérité, baissant toujours vers la terre son front sillonné d'algèbre. Rien de semblable dans la haute antiquité. Autant qu'il nous est possible d'apercevoir la science des temps primitifs à une si énorme distance, on la voit toujours libre et isolée, volant plus qu'elle ne marche, et présentant dans toute sa personne quelque chose d'aérien et de surnaturel. 

Auteur: Maistre Joseph de

Info: Dans "Les soirées de Saint Petersbourg", Deuxième entretien, 1836, page 78

[ comparaison ] [ éloignement de la source ] [ savoir ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

mémoire

J'étais tombé amoureux d'elle, de sa peau de pêche bronzée toute l'année, de sa silhouette à vous réveiller un mort, de sa longue et rousse chevelure, de ses sourcils et de ses yeux très noirs à Lima, un soir que je chantais dans une fête à l'université catholique où elle était "Miss Faculté", ou quelque chose comme ça, et moi une sorte de Nat King Cole en espagnol, et à force de viens plus près de moi, plus près, plus près encore, je finis par tant la rapprocher de moi que je n'ai pas encore réussi à l'écarter complètement, bien que plus de mille ans, bien plus encore aient passé depuis ce temps-là, ce qui fait que je crois pouvoir répondre à l'auteur de ce boléro que oui, il semble bien que l'amour existe dans l'éternité.

Auteur: Bryce-Echenique Alfredo

Info: L'Amygdalite de Tarzan

[ souvenir ] [ nostalgie ] [ femme-par-homme ]

 

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nature

C'était une vallée misanthrope, n'aimant pas les hommes et ne faisant aucun effort pour être aimée d'eux.
En fait, elle repoussait l'homme comme elle invitait le loup.
Pas un brin de tendresse, dans ses pentes. Abruptes, elles plongeaient du plateau dans le creux d'une rivière plus sinueuse que bien des serpents, et qui, là, en bas, usait ses crocs liquides sur quelques rochers barbus.
Et la forêt, maîtresse partout.
Elle tapissait ce coin du monde, lui faisait chevelure hirsute, de branches et de feuillages, touffue en diable. On la sentait habile à vous gober l'imprudent, à le perdre dans ses entrailles d'écorces et d'humus, à lui tendre racines et branches traîtresses pour mieux le rudoyer.
Par-ci, par-là, verrues granitiques, lui poussaient quelques dents de pierre qui perçaient les gencives brun et or des bois... Des rocs sans nom que personne n'avait jamais songé à baptiser.

Auteur: Marcastel Jean-Luc

Info: Louis le Galoup, Tome 3 : Le Maître des Tours de Merle

[ hostile ]

 

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