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rupture

Quand un homme vous dit : " C'est fini", c'est comme s'il vous lâchait un gros rocher sur la tête, mais au moins on sait qu'on a pris un gros rocher sur la tête. Lorsqu'il se contente de disparaître sans rien dire, c'est comme si un filet de sable vous coulait dessus. D'abord, on le nettoie d'un revers de la main. Puis on s'énerve un peu parce qu'on en a dans les cheveux. Et très vite, on en a plein la bouche et plein les yeux. Jusqu'à ce qu'on réalise qu'on est en train d'être enterré vivant. A tout prendre, je préfère le rocher.

Auteur: Coburn Jennifer

Info: Mon mari, mon ex et moi

[ incertitude ] [ couple ]

 

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femme-par-homme

Il y avait quelque chose d'un profond chagrin en elle, une bouche déçue, péniblement arrangée par le maquillage comme si cette bouche pouvait, sans ce maquillage, fondre à tout moment, des yeux pleins d'une nostalgie désespérée, comme brûlés de l'intérieur, et quand en riant elle cacha son visage derrière un rideau de cheveux comme une fillette, je me demandais si l'on pouvait vivre ainsi sa vie, s'humilier comme elle parce que sa propre chair devenait un obstacle, pensais-je, parce qu'elle voyait les années fuir, parce qu'on lui avait dit si souvent qu'elle était belle et que pourtant cela ne la préservait de rien.

Auteur: Gstrein Norbert

Info: Le métier de tuer

[ inquiète ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

portrait

Mme Émilie avait un visage blafard, qu’elle couvrait encore de poudre de riz, le front y compris ; un "tour" de cheveux violemment châtains ; des dents jaunes comme celles des chevaux ; tout cela lui faisant un visage aux couleurs du Pape (trait honorable), mais enfin qui n’était pas joli joli. Avec cela sèche, voûtée, sans tétons, les sourcils clairsemés et noircis au noir d’allumette, et les mains des Coëtquidan, qui étaient sa gloire, si petites au bout de ses bras – à peine plus larges que ses poignets – qu’elles en étaient monstrueuses, comme des membres atrophiés, ou comme les pattes d’un batracien.

Auteur: Montherlant Henry de

Info: Dans "Les Célibataires", éditions Grasset, Paris, 1934, pages 122-123

[ laideur ] [ femme-par-homme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

différenciation

D'abord les séditieux firent quelques changements a leur chevelure, ils affectèrent de la couper de manière à ce qu'elle n'eût plus rien de commun avec celle des autres Romains; ils ne s'occupèrent plus de se faire la moustache et de raser leur menton; mais ils laissèrent tout croître, comme il est d'usage immémorial chez les Perses.
Quant aux cheveux de la tête, ils coupaient tous ceux de devant jusqu'aux tempes; et à l'égard de ceux de derrière, ils permettaient de les laisser croître le plus long possible, et sans aucune règle, comme le font tes Massagètes. Ils appelèrent cette coiffure "hunnique" (la mode des Huns).

Auteur: Procope de Césarée

Info: Anecdota ou l'histoire secrète de Justinien Chap 7, p. 81

[ poils ] [ historique ]

 

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femmes-hommes

Ecrire et faire l'amour. Je sens un lien essentiel entre les deux", écrit-elle. (...) C'est le récit d'une soirée avec un jeune homme amoureux qui n'aurait pas manifesté son désir si elle n'avait passé la main dans ses cheveux. "Le souvenir de ce geste, par-dessus tout, me remplissait de jouissance. J'ai pensé qu'il était de même nature que celui qui consiste à écrire la phrase inaugurale d'un livre. Qu'il supposait le même désir d'intervenir dans le monde, d'ouvrir une histoire. Et j'ai senti que, pour une femme, la liberté d'écrire sans honte passait par celle de toucher la première, avec désir, le corps d'un homme.

Auteur: Ernaux Annie

Info: Libé, 16 1 1997

[ pensée-de-femme ] [ libre ] [ entreprenante ]

 

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pensée-de-femme

C'est le temps des mots secrets, ceux qui permettent de dénouer la journée, de la reposer dans ses plis avant de la laisser s'enfuir, se dissoudre, c'est le temps d'apprivoiser la nuit, c'est le temps des mots sans lesquels le sommeil ne viendrait pas. Je plonge le visage dans la tiédeur des cous, des oreilles, des bras qui veulent me retenir, des doigts légers, un peu collants, qui caressent mes joues, je sombre dans la douceur des cheveux lavés, du linge frais. "Chut maintenant. Il faut dormir." Une fois franchie leur porte, j'entre dans ma nuit, à la rencontre de ma vie qui vient de brûler.

Auteur: Josse Gaëlle

Info: Une longue impatience

[ soir ] [ coucher les enfants ] [ rétrospective ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

songe

Il m'est également arrivé de rencontrer un être (je ne pense pas qu’il était extraterrestrel enfin je ne sais pas.)

Il était transparent rose/orange sans cheveux ni sourcils ni poils ni rien. Il était, avec mes mots, tout mouillé/brillant comme si du miel ou de l'eau coulait autour et dans lui (compliqué à décrire). A sa vue je me suis dit : - mais c'est quoi ce truc ! Je ne pouvais l'avoir imaginé... Ensuite il m'a montré son corps de chair d'avant (car il en avait eu un). Je cherche toujours une explication... ça c’est passé il y a 2 mois et demi

Auteur: Internet

Info: Sur le fil FB de Marc Auburn, sous le nom d'Emilie De Clercq, 11 mars 2022

[ rêve ] [ astral ] [ personnage ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

poème

Que je ne sois pas pour toi un spectre tracassier
Qui hantera tes pas quand ils franchiront
Le point où tu m'as laissée
Dans l'herbe fraîchement poussée

Tu dois être libre de choisir ton chemin
Et je n'ai pas besoin de savoir où il te mènera
Je ne brûle pas du désir de te voir prendre
La voie que j'aurais choisie pour toi

Ceux qui enferment l'avenir
Entre deux solides murs de pierre
Se préparent un semblant d'existence
Une morne vie de cadavre

Tu peux donc sans regret quitter
Ce pays familier, déposer
Un baiser sur mes cheveux
Et tenir dans tes mains tout ton avenir.

Auteur: Mead Margaret

Info: Du givre sur les ronces

[ maman ] [ ouverture ]

 

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Dostoïevski

Petit, grêle, tout de nerfs, usé et voûté par soixante mauvaises années; flétri pourtant plutôt que vieilli, l'air d'un malade sans âge, avec sa longue barbe et ses cheveux encore blonds, et malgré tout respirant cette "vivacité de chat" dont il parlait un jour. Le visage était celui d'un paysan russe, d'un vrai moujik de Moscou : le nez écrasé, de petits yeux clignotant sous l'arcade brillant d'un feu tantôt sombre, tantôt doux; le front large bossué de plis et de protubérances, les tempes renfoncées comme au marteau; et tous ces traits tirés, convulsés, affaissés sur une bouche douloureuse. Jamais je n'ai vu sur un visage humain pareille expression de souffrance amassée.

Auteur: Eugène Marie Melchior de Vogüé

Info: Vogüé, qui l'a bien connu, a tracé de lui ce portrait

[ personnage ]

 

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cerveau

A peine étais-je devenu aveugle que j'avais oublié le visage de ma mère, celui de mon père, et généralement de tous les êtres que j'aimais. [...] Il m'était devenu subitement égal que les gens eussent les cheveux bruns ou blonds, les yeux bleus ou verts. Je trouvais même que les voyants employaient beaucoup trop de leur temps dans ces observations inutiles. [...] Les cheveux, les yeux, la bouche, le noeud de cravate et les bagues aux doigts comptaient si peu pour moi désormais que je ne pensais plus à eux, si bien que les gens n'en avaient plus. il se formait dans mon esprit des images d'hommes et de femmes sans tête, sans doigts [...]

Auteur: Lusseyran Jacques

Info:

[ imagination ] [ aveugle ] [ non-voyant ] [ témoignage ]

 

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