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justification simple pour retard au travail

Je ne puis venir, les chicanes de mon pot d'échappements sont cassées et je fais trop de bruit.

Auteur: Internet

Info:

 

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juriste

Vous avez fait du droit ? Eh bien, de votre temps, la faculté de droit, c'était la faculté de l'inutile. Vous y appreniez une science de formalités, d'arguties, de chicanes. Nous, on nous a enseigné à découvrir la vérité.

Auteur: Dombrovskij Ûrij Osipovic

Info: La faculté de l'inutile

[ compromission ]

 

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inconscience

L'ignorance peut être une bénédiction. Un entrepreneur qui comprendrait sur toutes les trappes dans lesquelles il pourrait buter ne démarrerait jamais. Si j'avais su tous les pièges du droit d'impôt et droit du travail... toutes les chicanes bureaucratiques lors de la fondation de ma société - je ne l'aurai pas fait et serai devenu fonctionnaire...

Auteur: Avis Warren

Info:

[ oser ]

 

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catholicisme

Ce fatras d'ordonnances ecclésiastiques et de confessions de foi, de dogmes et de doctrines, de conciles et de synodes, n'était pour elle que pharisaïsmes, complications et chicanes par lesquels on cherchait, bien vainement, à emprisonner la souveraine liberté de Dieu et à ramener sa majesté à la mesure de nos médiocrités.


Auteur: Bonnelle Bernard

Info: Les serviteurs inutiles, p 165

[ apparat ] [ tradition ] [ aveugle routine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

encombrement

C'est physique : quand la démographie gagne, la liberté recule.

L'aménagement du territoire et l'urbanisme sont deux instruments du pouvoir pour réguler les flux.

Partout, pannonceaux pédagogiques, pictogrammes coercitifs débilitants, séparateurs, flèches, chicanes, portes barrées, accès réservés, couloirs dédiés.

"Pour contrôler l'esprit, aménage le territoire", dit le bureaucrate.

Cette transformation du territoire en labyrinthe administré s'accompagne (par effet de mensonge) d'un discours sur l'ouverture à l'autre, l'abolition des frontières, le courant d'air sympa.

Résultat : barrières partout.

Je voudrais être un cartographe des portes de sortie.

Auteur: Tesson Sylvain

Info: Interview, journal Le Point, 17 août 2023

[ enfermement ] [ surpopulation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nature

[...] je me rends compte que l'approche et la vue plongeante d'une rivière coulant au fond d'une vallée entre les chaînes des montagnes a toujours éveillé mon regard et magnétisé mon être tout entier animé par une sorte de "tropisme" à l'endroit de ces cours d'eau qui vont tout en bas, en direction de l'estuaire, où se reflète la clarté du jour ennuagé, et dérivent, en amont, de tant de sources, par un réseau de chicanes et de bassins naturels ou non, n'ayant d'autre motif que celui de rallier l'eau du ciel, qui s'attarde quelque temps sur les hauteurs, à la mer lointaine, avide de renaissance.

Auteur: Voignier Hubert

Info: Paysages, encore et autres petits contes, Cheyne Editeur, 2003, p. 47

[ cours d'eau ]

 

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christianisme-protestantisme

Luther n’était pas encore Luther, déjà il abhorrait, nous l’avons vu, dans l’auteur de l’Enchiridion l’intelligence claire qui se glorifie de sa clarté, la raison ennemie du mystère et de toutes ces choses obscures que perçoit l’intuition. Il a dit un jour un mot saisissant, qu’on trouve dans le recueil de Cordatus [Tischreden, W., III, p. 264, no 3316]. Il date du printemps de 1533 : "Il n’est pas d’article de foi, si bien confirmé soit-il par l’Évangile, dont ne sache se moquer un Érasme, je veux dire la Raison". — Ab Erasmo, id est a ratione ; voilà le secret d’une haine atroce, d’une de ces haines recuites et hallucinantes dont les hommes de Dieu ont le secret : cette haine du péché incarné dans le voisin et qui conduit jusqu’aux vœux homicides. En ces années-là, les recueils de Tischreden le prouvent surabondamment : Luther radotait de fureur contre Érasme. Et qu’il ait consenti, lui qu’aucune considération ne savait retenir quand un flot de sang lui montait du cœur au cerveau, qu’il ait consenti pendant tant et tant de mois à tenir presque cachée cette haine furieuse ; qu’en avril 1524 encore, il ait écrit "au roi de l’amphibologie", à ce "serpent", une longue lettre pour lui mettre une dernière fois le marché en mains : "Ne publie pas de livre contre moi, je n’en publierai pas contre toi" — en vérité, parmi tous les hommages qu’a reçus de son vivant le grand humaniste, je n’en sais pas de plus beau et, venant d’un tel ennemi, si fort de son triomphe, qui trahisse plus d’involontaire respect.

Mais enfin, il fallut bien que le duel s’engageât ? Ce fut Érasme qui le premier croisa le fer. Ce fut lui, pour des raisons aujourd’hui bien connues, qui publia le 1er septembre 1524 sa fameuse diatribe sur le libre arbitre. Le choix seul du sujet témoignait, une fois de plus, de sa haute et vive intelligence critique. Luther ne s’y trompa point. Il tint à le proclamer très haut dans les premières lignes de sa réplique [W., XVIII, p. 602] : "Toi, tu ne me fatigues pas avec des chicanes à côté, sur la papauté, le purgatoire, les indulgences et autres niaiseries qui leur servent à me harceler. Seul tu as saisi le nœud, tu as mordu à la gorge. Merci, Érasme !" Cette réplique de Luther, son traité Du serf arbitre, ne parut du reste qu’à l’extrême fin de 1525, le 31 décembre. Et c’est seulement en septembre de la même année, un an après l’attaque, que Luther se mit à la composer. L’adversaire était redoutable et si intrépide fût-on, on ne pouvait pas ne pas être intimidé à la pensée de l’affronter. Mais, dès que Luther se fut décidé à écrire, la pensée coula avec une force, une abondance, une violence irrésistibles. C’est que, ce qui était en jeu, c’était toute sa conception de la religion.

On l’a bien dit : au lieu d’intituler leurs deux écrits Du libre arbitre et Du serf arbitre, les deux antagonistes auraient pu leur donner ces titres : De la religion naturelle et De la religion surnaturelle. Entre l’omnipotence de Dieu et l’initiative de l’homme, libre à un semi-rationaliste comme Érasme de négocier un compromis et d’accepter sans émoi que soit battu en brèche ce sentiment véhément de la toute-puissance irrationnelle de Dieu en qui Luther voyait, lui, l’unique, l’indispensable garant de sa certitude subjective du salut. L’auteur du Serf arbitre ne pouvait s’attarder à semblables besognes. Ne voyant pas le moyen de concilier avec l’affirmation du libre arbitre sa foi personnelle dans la toute-puissance absolue de Dieu ; se révoltant à l’idée que la volonté humaine pût limiter en quoi que ce soit la volonté divine et la supplanter — par une démarche conforme à son génie, il se porta d’un coup aux extrêmes. Il nia le libre arbitre purement et simplement. Il proclama, une fois de plus, que tout ce qui arrivait à l’homme, y compris son salut, n’était que l’effet de cette cause absolue et souveraine, à l’action irrésistible et continue : Dieu, le Dieu "qui opère tout en tous". Et ce n’était pas là, pour Luther, une thèse philosophique, étayée d’arguments rationnels, mais le cri spontané d’un croyant qui confessait sa foi "à pleine bouche et sans mettre une feuille devant" ; c’était la protestation passionnée d’un chrétien "qui ne voulait pas vendre son cher petit Jésus" et qui, toujours prisonnier de ses expériences, ayant toujours à l’esprit "ces angoisses spirituelles et ces naissances divines, ces morts et ces enfers" à travers quoi il avait cherché et trouvé son Dieu, ne rencontrait la paix libératrice que dans l’abandon total, l’abdication sans réserves de sa volonté propre entre les mains du guide souverain.

Auteur: Febvre Lucien

Info: Un destin : Martin Luther, PUF, 1968, pages 172-173

[ théologie ] [ opposition ] [ différence ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson