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musique

Chostakovitch est sans aucun doute le premier compositeur de musique pornographique de l'histoire de l'art.

Auteur: Henderson W. J.

Info:

[ vacherie ] [ ânerie ]

 

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dictateur méfiant

La jalousie de Staline envers la gloire d'autrui peut paraitre démente. Mais elle était réelle. Et cette jalousie avait des répercussions fatales sur la vie et l'activité d'une multitudes de gens. Parfois il suffisait d'un rien pour mettre Staline hors de lui. Un mot imprudent. Un homme qui parlait trop, ou qui était aux yeux de Staline, trop cultivé. (...). Un homme qui était en train de faire un rapport à Staline pouvait soudain lire dans ses yeux: "Trop habile". A partir de ce moment, il était condamné.

 

Auteur: Chostakovitch Dimitri

Info: Témoignage

[ autocrate parano ] [ anecdote ] [ tueur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

musique

On dit que le "sauf-conduit" de Ioudina était la tolérance dont Staline faisait preuve à son égard. Il la considérait comme une iourodivaïa. Une légende dit que Staline, après avoir entendu à la radio Ioudina jouer un concerto de Mozart, ordonna qu'on lui apporte le disque avec cette interprétation. Personne n'osa dire au "Guide" que l'émission était en direct et qu'il n'existait pas d'enregistrement. On convoqua Ioudina en urgence au studio et la pianiste enregistra le concerto en une nuit de travail acharné (trois chefs se succédèrent à la tête de l'orchestre). Le disque qu'on apporta à Staline était tiré à un seul et unique exemplaire !

Auteur: Volkov Solomon

Info: Chostakovitch et Staline, L'artiste et le tsar

[ dictature ]

 

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déracinement

Y retourner, après toutes ces années, était une mauvaise idée, pensai-je soudain. Ma famille en était partie en 1979, trente-trois ans plus tôt. Telle était la mesure du gouffre qui me séparait aujourd'hui du garçon huit ans que j'étais alors. (...) Ce genre de voyage était évidemment risqué. Il pourrait me priver d'une aptitude que j'avais acquise au prix d'un long travail: vivre loin des gens et des lieux que j'aime. Joseph Borodsky avait raison. Nabokov et Conrad aussi. Ces artistes n'étaient jamais retournés chez eux. Chacun d'eux, à sa manière, avait tenté de se guérir de son pays. Ce qu'on laisse derrière soi se dissout. Si l'on y retourne, on se confronte forcément à l'absence ou à la défiguration de ce que l'on a chéri. Mais Dimitri Chostakovitch, Boris Pasternak et Naguib Mahfouz avaient raison, eux aussi: ne quittez jamais votre patrie. Si vous la quittez, ce qui vous lie à la source sera brisé. Vous serez comme le tronc d'un arbre mort, dur et creux.
Que fait-on lorsqu'on ne peut ni partir ni revenir ?

Auteur: Hisham Matar

Info: La terre qui les sépare,p. 14-15

[ question ] [ littérature ]

 

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