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réminiscence

La blessure cicatrisée, on oublie la douleur.

Auteur: Proverbe chinois

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réminiscence

Les blessures cicatrisées ont de ces réveils imprévus.


Auteur: Etcherelli Claire

Info: Un arbre voyageur

 

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Ajouté à la BD par miguel

judaïsme

J'ai tendance à penser que la condition juive est généralement vécue comme une blessure jamais complètement cicatrisée.

Auteur: Memmi Albert

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singularité

- Une conscience n'est faite que de tissu cicatrisé, dit Charlotte. Des fragments de remords cousus ensemble au fil des années, qui finissent par former une figure reconnaissable, le dessin d'une existence.

Auteur: Millar Margaret

Info: Rendons le mal pour le mal, p 96, Le Masque

[ personnalité ] [ définition ]

 

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deuil

Lorsque la douleur est tout ce qui nous lie encore à un être que l'on a aimé si chèrement et qui a rejoint sans nous le domaine d'Hadès, on regimbe à laisser guérir cette affliction, craignant que sous les chairs cicatrisées l'amour ne disparaisse à son tour.

Auteur: Ducret Diane

Info: Corpus equi

[ couple ]

 

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deuil

Le lendemain Abdi ne chantait plus… il ne savait pas pourquoi. Il ne pouvait plus… C’était le souvenir de cette modeste amie qui faisait sa place dans son cœur. Voilà la véritable tombe, celle où reposent vraiment ceux que nous avons aimés. Après la cruelle douleur, quand la déchirure est cicatrisée, la place est faite ; c’est le sanctuaire secret des souvenirs où nous irons plus tard oublier nos amertumes et nos désillusions.

Auteur: Monfreid Henry de

Info: Trilogie somalienne

[ peine ] [ manque ]

 

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ennui

– Que ferais-je encore d’une vie ordinaire? Que pourrait-elle encore avoir d’inouï pour moi? Brossage de dents, déjeuner, café au lait le soir, et ça tous les jours, peu importe si dans la journée une catastrophe ferroviaire s’est produite quelque part ou si un membre de ma famille est mort. Plus je me brosserai les dents, plus je prendrai des repas, plus je serai moi-même. Comprends-tu ? Comprends-tu quel animal effroyablement monotone je deviendrai?

Auteur: Blecher Max

Info: Coeurs cicatrisés

[ impossible résignation ] [ banale existence ] [ routine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rapports humains

Ce qui m'a le plus étonné (absurdement, bien sûr) à Paris, c'est de n'avoir aperçu aucun carrosse avec un malade à l'intérieur. J'ai découvert un jour au coin d'une rue un invalide dans un chariot mécanique et j'ai voulu lui foncer dedans, l'embrasser et le serrer dans mes bras comme si ç'avait été un frère. Mais tu ne sais que trop bien que, dans la vie, précisément les gestes les plus sensés sont interdits.

Auteur: Blecher Max

Info: Coeurs cicatrisés

[ inversion ] [ bonté ] [ ville ]

 

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médecine amérindienne

Voici ce que Aigle Bleu nous raconte :

"Un jour en Gaspésie, je me suis blessé le visage sur un clou rouillé. Je n’y ai pas prêté attention plus qu’il ne faut car ce n’était pas une grosse blessure, mais après une demi-heure j’ai senti vibrer la blessure d’une grande pulsation. J’avais une rougeur de la grosseur d’une mandarine autour de la blessure. Quinze minutes plus tard, toute la moitié du visage était bouffi de cette rougeur. J’avais déjà entendu parler du tétanos, d’empoisonnement transmissible par le métal rouillé, je savais donc que cela pouvait être dangereux. Il m’était impossible de me déplacer, j’étais seul, je suis donc allé dans la forêt et j’ai lancé une prière aux végétaux, je leur ai demandé de m’aider… Tout à coup, j’ai entendu une plante, je la voyais dans mon esprit… Elle me disait de mastiquer ses feuilles et ensuite de les mettre sur ma blessure. Je me suis dirigé vers les buissons.J’ai vu une petite plante identique à ce que je voyais intérieurement. Je n’avais jamais vu une telle plante et d’ailleurs je n’en ai jamais revue depuis.

J’ai donc mastiqué ces feuilles, et je les ai mis sur ma blessure. Graduellement je voyais la rougeur se dissiper. Une heure plus tard, la rougeur a complètement disparu et j’étais guéri. Le lendemain je n’avais plus de blessure et le tout était déjà cicatrisé."

Auteur: Internet

Info: Rapporté par l'herboriste Laurence Lebrun

[ télépathie ] [ végétaux ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

arrivée

Nul ne le vit débarquer dans la nuit unanime, nul ne vit le canot de bambou s’enfoncer dans la fange sacrée, mais, quelques jours plus tard, nul n’ignorait que l’homme taciturne venait du Sud et qu’il avait pour patrie un des villages infinis qui sont en amont, sur le flanc violent de la montagne, où la langue zende n’est pas contaminée par le grec et où la lèpre est rare. Ce qu’il y a de certain c’est que l’homme gris baisa la fange, monta sur la rive sans écarter (probablement sans sentir) les roseaux qui lui lacéraient la peau et se traîna, étourdi et ensanglanté, jusqu’à l’enceinte circulaire surmontée d’un tigre ou d’un cheval de pierre, autrefois couleur de feu et maintenant couleur de cendre. Cette enceinte est un temple dévoré par les incendies anciens et profané par la forêt paludéenne, dont le dieu ne reçoit pas les honneurs des hommes. L’étranger s’allongea contre le piédestal. Le soleil haut l’éveilla. Il constata sans étonnement que ses blessures s’étaient cicatrisées ; il ferma ses yeux pâles et s’endormit, non par faiblesse de la chair mais par décision de la volonté. Il savait que ce temple était le lieu requis pour son invincible dessein ; il savait que les arbres incessants n’avaient pas réussi à étrangler, en aval, les ruines d’un autre temple propice, aux dieux incendiés et morts également ; il savait que son devoir immédiat était de dormir. Vers minuit, il fut réveillé par le cri inconsolable d’un oiseau. Des traces de pieds nus, des figues et une cruche l’avertirent que les hommes de la région avaient épié respectueusement son sommeil et sollicitaient sa protection ou craignaient sa magie. Il sentit le froid de la peur et chercha dans la muraille dilapidée une niche sépulcrale et se couvrit de feuilles inconnues.



 

Auteur: Borges Jorge Luis

Info: Les ruines circulaires, in Fictions

[ incipit ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste