Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 56
Temps de recherche: 0.0557s

nocturne

Le bateau avançait doucement sur l'Ienisseï. La nuit était claire, les ponts vides et humides. Petrovitch se tenait à la proue, son veston claquait au vent. La silhouette ondulée de la rive, l'air frais de la nuit, la vitre bien astiquée du ciel et son ruban velouté de nuages qui flamboyaient au nord, tout semblait confluer dans ce vent moelleux qui sentait les feuilles de jeune saule et les merisiers en fleur. Petrovitch se tenait à l'avant, droit, maigre, et regardait s'approcher Bakhta. Le vent faisait flotter ses cheveux sur son crâne dégarni.

Auteur: Tarkovski Mikhaïl

Info: Le temps gelé

[ ambiance ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

décor

Avant d'aller se coucher, Don Fabrizio s'arrêta un moment sur le petit balcon de son cabinet de toilette. Le jardin dormait plongé dans l'ombre, au dessous ; dans l'air immobile, les arbres semblaient de plomb fondu ; du clocher qui dominait parvenait le sifflement fabuleux des hiboux. Le ciel était dégagé : les nuages qui avaient salué le soir étaient partis qui sait où, vers des pays moins coupables contre lesquels la colère divine avait décrété une condamnation plus légère. Les étoiles paraissaient troubles et leurs rayons peinaient à percer la couche de chaleur étouffante.

Auteur: Lampedusa Giuseppe Tomasi di

Info: Le Guépard

[ nocturne ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

antichristianisme

Un Jésus-Christ ne pouvait être possible que dans un paysage judaïque – je veux dire dans un paysage sur lequel était toujours suspendue la sublime nuée d’orage de Jéhovah en colère. Là seulement on pouvait considérer le passage rare et soudain d’un seul rayon de soleil à travers l’horrible et continuel ciel nocturne, comme un miracle de l’amour, comme un rayon de la "grâce" imméritée. Là seulement le Christ pouvait rêver son arc-en-ciel et son échelle céleste sur laquelle Dieu descendait vers les hommes ; partout ailleurs le beau temps et le soleil étaient trop considérés comme la règle quotidienne. 

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Gai savoir, 189-190

[ terrain défavorable ] [ contraste trompeur ] [ punition-récompense ] [ antisémitisme ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par Coli Masson

science-fiction

LES EXTRATERRESTRES SONT STUPIDES.
Attention, je ne parle pas des véritables extraterrestres.
Les Autres ne sont pas stupides. Les Autres ont tellement d'avance sur nous que cela revient à comparer l'humain le plus idiot au chien le plus intelligent. C'est à ce point.
Non, je parle des extraterrestres créés par nos esprits depuis que nous avons réalisé que ces petites lueurs scintillant dans le ciel nocturne étaient des soleils comme le nôtre et avaient probablement, comme autour de notre Terre, des planètes en orbite. Vous savez, ces extraterrestres sortis tout droit de notre imagination. Ceux dont nous espérons une attaque... Les extraterrestres selon les humains.[...]

Auteur: Yancey Rick

Info: La 5e vague

[ représentation ] [ imagination ] [ alien ]

 

Commentaires: 0

déclaration d'amour

La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu
C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.

Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources de couleurs,

Parfums éclos d'une couvée d'aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l'innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout mon sang coule dans leurs regards.

Auteur: Eluard Paul

Info: La courbe de tes yeux... extrait de : Capitale de la douleur, 1926

[ poème ]

 

Commentaires: 0

tempête

Et puis il arriva. Le véritable abysse de l'orage dégringola tout droit du ciel. Les arbres lâchèrent un sifflement étranglé. Les verres décollèrent, emportés par un vent furieux. Les couverts se mirent à danser. En un tournemain, une onde emporta la nappe. Ce fut l'obscurité, mais les arbres devinrent vaguement visibles quand les bougies s'éteignirent. Ils oscillaient follement à travers une brume de bleus et de gris nocturnes. Des pommes, des ananas et des bouteilles de champagne vides roulèrent sur les dalles. Les serviettes traversèrent la charmille comme de grandes phalènes pour aller se coller aux branches prises de soubresauts. Ce fut la débandade. Les invités s'enfuirent et traversèrent la roseraie à toutes jambes.

Auteur: Prokosch Frederic

Info: Les conspirateurs

[ nature ]

 

Commentaires: 0

conte

C'est un livre imprimé avec une encre spéciale, découverte il y a environ soixante-dix ans par le plus grand des hasards : l'encre qui ne se révèle qu'au clair de lune.

A la lumière naturelle ou électrique, toutes les pages ont l'air blanches.

On ne peut le lire que par une nuit de pleine lune, avec un ciel bien dégagé.

Ce livre raconte des histoires de lune : des légendes, des contes et des poèmes du monde entier.

Avec le stylo clair de lune (vendu séparément), vous pourrez prendre des notes (lisibles uniquement les nuits de pleine lune).

A savoir : A la lumière d'un croissant de lune, seul un croissant de texte sera lisible.

Auteur: Shinsuke Yoshitake

Info: La librairie de tous les possibles. "Le livre au clair de lune "

[ nocturne ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

naturel

L'homme est bien un roseau pensant, mais ses plus grandes oeuvres se font quand il ne pense ni ne calcule. Il nous faut redevenir "comme des enfants" par de longues années d'entraînement à l'art de l'oubli de soi. Quand cela est réalité, l'homme pense et pourtant il ne pense pas ; il pense comme les vagues qui déferlent sur l'océan ; il pense comme les étoiles qui illuminent le ciel nocturne ; il pense comme le vert feuillage qui bourgeonne dans la paix de la brise vernale. En vérité, il est les ondées, l'océan, les étoiles, le feuillage. Lorsqu'un homme est parvenu à cet état de développement "spirituel", il est un artiste Zen de la vie.

Auteur: Herrigel Eugen

Info: Le zen dans l'art chevaleresque du tir à l'arc

[ simplicité ] [ kyudo ]

 

Commentaires: 0

son primordial

Selon la mythologie hindoue, l'univers a été créé avec un son : "om". C'est une syllabe qui contient en elle tout ce qui a été et tout ce qui sera. Lorsque le télescope Arecibo est pointé vers l'espace entre les étoiles, il percoit un faible bourdonnement. Les astronomes le nomment  fond diffus cosmologique. Il s'agit du rayonnement résiduel du Big Bang, l'explosion qui a créé l'univers il y a quatorze milliards d'années. Mais on peut aussi le considérer comme une réverbération à peine audible de ce "om" originel. Cette syllabe était si résonnante que le ciel nocturne continuera à vibrer aussi longtemps que l'univers existera. Quand Arecibo n'écoute rien d'autre, il entend la voix de la création.

Auteur: Chiang Ted

Info: Exhalation (Expiration)

[ vibration originelle ] [ horizon épistémique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

nocturne saharien

Les villes ont tué le ciel. La clarté électrique du moindre village pollue les cieux que l’on ne voit plus. J’ai souvenir, sur le toit d’une fragile maison de Touareg dans le désert malien, d’un ciel vaste, plein, scintillant, bruissant de façon silencieuse d’une musique consubstantielle aux premiers temps du monde. Un ciel à portée de main. Jamais je n’avais saisi combien la voûte étoilée était à ce point saturée de signes lumineux, d’informations en quantités et en qualités de lumière, riche de constellations, donc d’astronomie, certes, mais aussi de mythologie, de religions, de fictions.

La nuit noire comme jamais je n’ai vu de noir, servait d’écrin à ce bijou d’étoiles que très peu d’hommes savent lire désormais.

Auteur: Onfray Michel

Info: Cosmos

[ pollution lumineuse ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel