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ambiance

Feodossia, 20 mai. – Ville portuaire aux allées amples, flanquée de belles demeures basses du XIXe siècle. Atmosphère caractéristique d’une petite ville de bord de mer, nonchalante, légèrement triste. Le ciel est tellement lourd qu’il faut renoncer à tout mouvement : l’azur est de ciment, les nuages blancs épars sont de briques. Au fond, ici comme à Koktebel, ce n’est pas désagréable de se laisser aller à l’inexistence.

Auteur: Pajak Frédéric

Info: Dans "Manifeste incertain", volume 7, page 101

[ calme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

suicide

un samedi soir je me suis soûlé et défoncé puis j'ai marché le long de la voie ferrée et je me suis allongé sur les rails pour attendre le train de onze heures avec deux gros bloc de ciment sur la poitrine et les jambes et le train s'est approché de plus en plus près.
Et il a roulé sur la voie d'à côté au lieu de me passer dessus.

Auteur: Cobain Kurt

Info: Le journal

[ raté ] [ anecdote ] [ tête-brûlée ] [ musique ] [ rock ]

 

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télévision

Dès que la pluie des images commence à tomber sur les murailles de cette forteresse qu’est la famille, ses murs deviennent transparents et le ciment qui unit les membres de la famille s’effrite : la vie de famille est détruite. [...]

[L’appareil télévisé] est la négation de la table familiale. Il ne fournit plus un point de convergence à la famille mais le remplace par un point de fuite commun.

Auteur: Anders Günther Stern

Info: Dans "L'obsolescence de l'homme", trad. de l'allemand par Christophe David, éditions Ivrea, Paris, 2002, page 124

[ isolement convivial ] [ spectacle à domicile ] [ destruction des relations ] [ détribalisation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

unification

Le problème des hommes, c'est qu'ils ne savent s'entendre entre eux que ligués contre d'autres. C'est l'ennemi qui les unit. En apparence, on peut croire que le ciment joignant les membres d'un groupe, c'est une langue commune, une culture commune, une histoire commune, des valeurs partagées ; en fait, aucun liant positif n'est assez fort pour souder les hommes ; ce qui est nécessaire pour les rapprocher, c'est un ennemi commun.

Auteur: Schmitt Eric-Emmanuel

Info: Ulysse from Bagdad

[ adversaire ] [ alliance ]

 
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architecture

Les Romains prenaient le béton très au sérieux. Avec un ciment naturel créé par les dépots de cendres volcaniques à Puteoli, près de Pompéi et de Vésuve, ils construisirent leurs aqueducs et leurs thermes. A Rome, entrez dans le Panthéon, qui fêtera bientôt son mille neuf centième anniversaire. Levez les yeux vers ce qui resta pendant des siècles (peut-être jusqu'en 1881*) le plus grand dôme de la planète. Vous contemplez du béton. C'est d'une modernité choquante.

Auteur: Harford Tim

Info: L'économie mondiale en 50 inventions, p 329

[ historique ] [ matériau ]

 

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question

Les phénomènes naturels se suivent et semblent se commander : la cause entraîne l’effet. Mais comment cela se fait-il ? Quel est le lien qui relie l’effet à la cause, et y a-t-il même un lien, un ciment qui les rattache l’un à l’autre ou s’agit-il, comme Hume a cru pouvoir le démontrer, d’une pure illusion de l’esprit, née de ce que nous avons l’habitude de les voir se poursuivre dans le temps et que nous transposons cette constatation en nécessité, en transformant la séquence en conséquence.

Auteur: Meyerson Emile

Info: Philosophie de la nature et philosophie de l’intellect, 1934, Revue de Métaphysique 41, p. 115

[ cognition ] [ causes-effets ]

 

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mystère

Les soubassements dans les ruines de l'antique ville de Baalbek aux sanctuaires gigantesques, au Liban, sont l'oeuvre mystérieuse d'un peuple qui savait transporter, tailler et hisser des pierres de 750 000 kg alors que le monde, à la même époque, ignorait la brouette, la clef de voûte et le ciment armé.
Dans une carrière située à environ 1 km de la ville, on peut encore voir la plus grande pierre taillée du monde, appelée "Hadjar el Gouble" (la pierre du Sud). Elle pèse 2 millions de kilos.

Auteur: Charroux Robert

Info: Histoire inconnue des hommes depuis cent mille ans

[ antiquité ]

 

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femmes-hommes

Si nous étions, Madame, par exemple, vous et moi, des tamanoirs, au lieu de causer l'un avec l'autre dans cet angle du bar, peut-être me ferais-je davantage à votre silence, à vos mains posées sur le verre, à vos yeux de colin vitreux flottant quelque part sur ma calvitie ou sur mon nombril, peut-être pourrions-nous nous entendre dans une complicité de trompes inquiètes reniflant de concert sur le ciment des regrets d'insectes inexistants, peut-être nous unirions-nous, sous le couvert de l'obscurité, en coïts aussi tristes que les nuits de Lisbonne.

Auteur: Lobo Antunes Antonio

Info: Le cul de Judas

[ dialogue ] [ ironie ] [ spéculation ]

 

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cité

La ville où je naquis, un fleuve étroit l'arrose;

L'eau coule sous le pont comme une claire prose,

Et mire honnêtement dans son calme miroir

Et le doit et l'avoir;

Elle enregistre un arbre, un mur sur son passage

Et fait l'additioin du paysage.

La ville où je naquis a de petits pavés

Carrés, durs, enfoncés, cimentés dans la terre,

Et blâmant le caillou qui roule, solitaire.

Le clocher, par dessus la poste de l'octroi,

Regarde avec effroi

Un chemin qui longe une vigne.

Auteur: Porché François

Info: Humus et poussière

[ poème ] [ bourgade ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

automne

Le vent traîne sur le perron de ciment, avec le bruit de journaux qu'on froisse, de grosses feuilles d'aristoloches desséchées. Puis il se jette dans les rideaux bombés comme des voiles et tire de leurs plis la triste odeur des cigares éteints. Le lait fume sur la grosse nappe grise, près du pain gris et du beurre couleur d'orange. Une cuiller de plomb est fichée de biais dans un verre à côtes plein d'une gelée de fruits trouble comme un vin mort. Je reste seul dans cette salle avec le matin de novembre qui commence, comme lui sans force, inexplicablement heureux.

Auteur: Roud Gustave

Info: Air de la solitude

[ nature morte ]

 

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Ajouté à la BD par miguel