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illusion

La vérité ne fut jamais une priorité. Si la croyance en un mensonge permettait aux gènes de continuer à proliférer, le système croirait ce mensonge de tout son cœur.


Auteur: Watts Peter

Info: Echopraxia

[ mobile exactitude ] [ croyance cingulaire ]

 

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rapports humains

Des expériences conçues pour infliger une douleur sociale, même légère (comme l'exclusion d'un groupe ou la trahison d'un partenaire dans un jeu de hasard), ont montré une activation significative de la sinula et du cortex cingulaire antérieur. La douleur émotionnelle n'est pas qu'une métaphore : en termes d'activation cérébrale, elle se confond partiellement avec la douleur physique.

Auteur: Linden David J.

Info: La boussole du plaisir : comment notre cerveau fait en sorte que les aliments gras, l'orgasme, l'exercice, la marijuana, la générosité, la vodka, l'apprentissage et les jeux d'argent soient si agréables.

[ blessure ] [ hypersensibilité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dégradation psy

La maladie a également entraîné une grave dégénérescence des tissus de son cortex cingulaire antérieur rostral, une zone située à l'avant du cerveau qui agit comme une sorte de recruteur engageant les autres zones cérébrales plus rationnelles pour aider en cas de conflit (pensez à une personne très impulsive et désemparée qui appelle des amis plus pondérés pour obtenir une perspective et des conseils objectifs) et qui est nécessaire pour un contrôle cognitif et impulsif adéquat, sauf que dans Pwnage, cette zone avait commencé à s'éteindre complètement, comme une maison qui aurait éteint toutes ses lumières de Noël, se désactivant simplement, ce qui se produisait dans le cerveau des héroïnomanes lorsqu'on leur présentait de l'héroïne : leur cortex cingulaire antérieur s'est éteint et ils n'ont reçu aucune information décisionnelle de la part des parties intelligentes de leur cerveau et leur cerveau ne les a littéralement pas aidés à surmonter leurs impulsions les plus fondamentales, les plus primaires, les plus autodestructrices, les impulsions pour lesquelles ils avaient le plus besoin d'aide pour les surmonter.

Auteur: Hill Nathan

Info: The Nix

[ destruction ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rapports humainss

Une étude suggère que notre vie sociale est plus en rapport avec notre expérience physique que ce que l'on croit, des chercheurs ont utilisé l'IRM fonctionnel pour voir les régions du cerveau qui répondent à des émotions telles que l'envie ou la schadenfreude (plaisir éprouvé face au malheur d'autrui).
Hidehiko Takahashi, du National Institute of Radiological Sciences à Inage-ku au Japon, et ses collègues ont effectué deux études par IRMf de 19 sujets humains sains pour étudier leur réponse neurale à ces deux émotions sociales dans différents contextes. Les chercheurs ont démontrés que le sentiment d'envie stimulait le cortex cingulaire antérieur dorsal, la même région est associée à la douleur physique, tandis que la schadenfreude activait le striatum ventral, chargé de traiter la gratification.
Ils ont aussi observé que les signaux "gratifiants" étaient plus forts lorsque la personne enviée par le sujet rencontrait des problèmes. Ces résultats démontrent pour la première fois la relation dynamique existant entre douleurs et plaisirs sociaux et suggèrent aussi que le cerveau humain pourrait traiter les expériences sociales abstraites comme des expériences physiques beaucoup plus que ce que l'on croyait jusqu'à maintenant.

Auteur: Internet

Info:

[ frustration ] [ sadisme ] [ science ]

 

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traumatisme

Avant que les gens ne commencent à jouer avec les Déducteurs, le mutisme akinétique était un fait très rare, déclenché par une lésion de la région du cortex cingulaire antérieur du cerveau. Il se répand à présent comme une peste cognitive. Les gens aimaient imaginer une pensée capable de détruire le penseur, quelque indicible horreur lovecraftienne, ou une phrase de Gödel qui ferait planter le système logique humain. Il se trouve que cette pensée incapacitante nous a déjà tous traversé l’esprit : l’idée que le libre arbitre n’existe pas. Une idée inoffensive avant que l’on se mette à y croire.

Les médecins essaient de convaincre les patients tant qu’ils répondent encore aux conversations. Nous vivions tous des vies heureuses et actives jusqu’à présent, raisonnent-ils, et nous étions déjà privés de libre arbitre. Pourquoi y aurait-il le moindre changement ? "Rien de ce que vous avez fait le mois dernier n’a été plus librement choisi que ce que vous allez faire aujourd’hui, argumentait un médecin. Vous pouvez continuer à agir de la même manière qu’avant." Et les patients de répondre invariablement : "Sauf que, maintenant, je sais." Et certains d’entre eux ne prononçaient plus jamais une parole.

Auteur: Chiang Ted

Info: Expiration. Ce qu'on attend de nous

[ facteur déclenchant ] [ déclic ] [ destin prison ] [ désespoir ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

commotion psychique

Le contraste avec les scanners des dix-huit patients souffrant d'un syndrome de stress post-traumatique chronique et ayant subi de graves traumatismes au cours de leur enfance est saisissant. Il n'y avait pratiquement pas d'activation des zones du cerveau liées à la perception de soi : Le MPFC, le cingulaire antérieur, le cortex pariétal et l'insula ne s'allumaient pas du tout ; la seule zone qui montrait une légère activation était le cingulaire postérieur, qui est responsable de l'orientation de base dans l'espace. Ces résultats ne peuvent s'expliquer que d'une seule manière : En réponse au traumatisme lui-même, et pour faire face à l'effroi qui persiste longtemps après, ces patients avaient appris à fermer les zones du cerveau qui transmettent les sentiments et les émotions viscérales qui accompagnent et définissent la terreur. Pourtant, dans la vie de tous les jours, ces mêmes zones cérébrales sont responsables de l'enregistrement de toute la gamme des émotions et des sensations qui constituent le fondement de notre conscience de soi, de notre identité. Ce dont nous avons été témoins ici est une adaptation tragique : En essayant de se débarrasser de sensations terrifiantes, ils ont également affaibli leur capacité à se sentir pleinement vivants.

Auteur: van der Kolk Bessel A.

Info: The Body Keeps the Score : Brain, Mind, and Body in the Healing of Trauma (Le corps garde le score : le cerveau, l'esprit et le corps dans la guérison des traumatismes).

[ choc neurologique ] [ impact ] [ dégradation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

réconfort mental

Croire en Dieu modifie le cerveau

Une zone du cerveau fonctionne au ralenti quand on croit en Dieu : le cortex cingulaire antérieur. Quel est son rôle ? Cette zone cérébrale sert à anticiper l’avenir, et à nous avertir si les événements qui ont lieu correspondent à ce que nous attendions.

Des neurologues de l’Université de Toronto au Canada ont placé des individus, croyants ou athées, dans un scanner, et leur ont fait passer des tests mentaux où il faut anticiper une réponse, et ensuite prendre connaissance de la réponse correcte. Chez les athées, le cortex cingulaire s’active fortement en cas d’erreur : il signale que le résultat n’est pas conforme à la prédiction.

Chez les croyants, il s’active nettement moins. Lorsqu’un événement non conforme à leurs attentes se produit, cela déclenche une réaction moins intense que chez les autres.

En quoi la religion réduit-elle les réactions à l’imprévu ? Dans la plupart des systèmes de croyance, un événement non conforme aux attentes peut toujours être reconsidéré, et interprété de façon à cadrer avec le canevas théorique de la foi. Si un ami a trouvé la mort sur la route, si on vient de découvrir une maladie incurable chez un autre, c’est que Dieu l’a voulu. Et si l’on ne trouve pas d’explication, cela ne veut pas dire qu’il n’y en a pas : c’est que les desseins du Seigneur sont impénétrables.

Cette vision du monde apporte évidemment des bénéfices inestimables : un cortex cingulaire antérieur qui fonctionne au ralenti entraîne moins de tension psychique ; on se préoccupe moins des incertitudes qui entourent l’avenir, on cherche moins à explorer les possibles et à guetter les signes qui confirment ou infirment ses prévisions. On est plus fataliste, mais moins stressé.

La religion est d’ailleurs considérée par nombre de chercheurs comme un anxiolytique, qui se serait répandu dans les différentes cultures en raison de cette vertu apaisante, aidant à affronter les craintes liées à la mort, au caractère imprévisible et incontrôlable de l’existence. À condition d’y croire...



 

Auteur: Internet

Info: https://www.pourlascience.fr. Sébastien Bohler, 13 mai 2009

[ neurosciences ] [ théologie ] [ refuge ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

femmes-hommes

Les hommes montrent des activations plus importantes que celles des femmes dans les zones cérébrales liées du langage. C'est ce que viennent d'observer les chercheurs du CNRS de l'Université de Montpellier I et III. Pour ce faire ils ont étudié l'ampleur des activations cérébrales liées aux performances élevées et faibles en fluidité verbale chez les hommes et les femmes. Ils ont constitué deux groupes d'hommes et deux groupes de femmes sélectionnés sur la base de leurs performances soit élevées, soit faibles à une tâche de langage (génération de mots). Puis, ils ont demandé à chacun des participants des quatre groupes selon un protocole d'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle de générer mentalement le plus grand nombre possible de mots commençant par une lettre donnée. Les chercheurs ont alors observé, en recourant à une technique d'IRMf, que des zones cérébrales sont activées différemment en fonction du sexe mais aussi de la performance verbale.
Ainsi, quel que soit le nombre de mots générés, les hommes activent davantage que les femmes les zones cérébrales classiques du langage. Par ailleurs, quel que soit le sexe de la personne, les participants ayant une performance verbale faible activent davantage une zone cérébrale (le cingulaire antérieur) tandis que ceux montrant une performance verbale élevée activent plus le cervelet. Les chercheurs ont aussi mis en évidence les effets combinés du sexe et de la performance verbale dans l'ampleur des activations de zones cérébrales particulières.
- Le groupe d'hommes ayant de hautes performances en fluidité verbale activent davantage que les trois autres groupes de participants deux zones cérébrales (le précunéus droit et le cortex préfrontal dorsolatéral gauche) et plus faiblement une autre zone (le gyrus frontal inférieur droit),
- Chez les femmes ayant des performances faibles en fluidité verbale, les chercheurs ont observé une activation plus importante du cingulaire antérieur gauche que chez les femmes ayant des performances élevées.
En dissociant pour la première fois les effets du sexe et de la performance sur l'ampleur des activations cérébrales, cette étude montre soit un effet exclusivement lié au sexe de la personne, soit un autre effet exclusivement lié à la performance, soit un effet lié aux deux facteurs dans des régions cérébrales différentes. Les auteurs concluent que pour explorer les corrélats neuraux de la fluidité verbale en visant à connaître les différences liées au sexe, il est impératif de prendre en compte les niveaux de performances pour ne pas fausser les conclusions.

Auteur: Internet

Info: revue Cortex février 2009

[ sciences ]

 

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perceptions

Une première étude d’imagerie cérébrale sur les effets du LSD
"Ces travaux sont aux neurosciences ce que le boson de Higgs a été pour la physique des particules".
Cette déclaration, pour le moins accrocheuse, vient de David Nutt, neuropsychopharmacologue et chercheur sénior de l’étude en question qui vient d’être publiée dans la revue PNAS en mars dernier. Et un peu comme pour le boson de Higgs, les résultats ont confirmé la théorie, à savoir que les modifications d’activité cérébrale qui ont été observées rendent très bien compte de ce qu’un "trip à l’acide" peut provoquer comme état mental !
Le protocole expérimental conçu par l’équipe de Nutt a fait appel à une vingtaine de sujets qui venaient deux journées différentes au laboratoire. Dans un cas le sujet recevait 75 microgrammes de LSD intraveineux, et dans l’autre cas un placebo, c’est-à-dire rien d’autre qu’un liquide physiologique. On a pu ainsi comparer les effets réels du LSD versus toute autre modification (produites par exemple par des attentes, des conditionnements, etc.) chez la même personne.
Le protocole est assez impressionnant en termes d’instruments utilisés pour ne rien manquer aux effets de l’acide lysergique diéthylamide (le nom complet du LSD). Trois techniques complémentaires ont ainsi été utilisées : l’ASL (ou "arterial spin labelling", l’IRMf ou imagerie de résonnance magnétique fonctionnelle, et la magnétoencéphalographie (les deux premières étant des lectures indirectes de l’activité nerveuse basées sur le flux sanguin dans les capillaires cérébraux).
L’analyse des résultats obtenus avec ces différentes techniques combinées a permis de mieux comprendre deux grands types d’effets associés à la prise de LSD : les hallucinations visuelles et le sentiment de dissolution du soi.
Dans le premier cas, les trois techniques utilisées ont mis en évidence une augmentation du débit sanguin dans le cortex visuel, une diminution de la puissance des rythmes alpha, et une beaucoup plus grande connectivité fonctionnelle. Trois modifications dont l’importance était corrélée avec l’intensité des expériences subjectives rapportées par les sujets.
Comme le rapporte l’auteur principal de l’étude, Robin Carhart-Harris, c’est un peu comme si les sujet voyaient, mais avec leurs yeux fermés. Autrement dit, c’est l’activité intrinsèque ou endogène de leur cerveau, leur imagination pourrait-on dire, qui alimente alors fortement le système visuel et non plus le monde extérieur. Et de fait, les scientifiques ont pu observer beaucoup de régions cérébrales (liées à l’audition, l’attention, le mouvement) interagir non seulement avec les régions visuelles mais entre elles sous l’influence du LSD. Il y avait donc cet aspect plus "unifié" du cerveau favorisé par la drogue.
Mais en même temps, il y avait aussi un aspect plus "fragmenté" dans d’autres réseaux cérébraux, preuve de plus qu’une même substance peut avoir différents effets dans différents endroits du cerveau, a fortiori une substance aux effets complexes comme le LSD. La baisse de connectivité a surtout été observée entre deux structures cérébrales, le gyrus parahippocampique et le cortex rétrosplénial (une partie du cortex cingulaire postérieur). Et l’intensité de cette "déconnexion" était corrélée au niveau subjectif à celle de l’impression de dissolution du soi et de l’altération du sens des choses.
Encore une fois ici, l’impression de devenir un avec les autres, avec la nature ou même avec l’univers rapportée par des décennies d’utilisation de cette substance trouve ici un corrélat neuronal intéressant. D’autant plus que ces impressions, qui sont souvent interprétées dans un cadre spirituel ou religieux, semblent être associées à des améliorations du bien-être durant un certain temps après que les effets immédiats de la drogue se soient dissipés.
C’est d’ailleurs l’objet d’une autre étude de la même équipe publiée cette fois en février dernier dans Psychological Medicine, et qui montre qu’une certaine "fluidité cognitive" pourrait être conservée un certain temps après l’utilisation de LSD, ouvrant ainsi la voie à un usage thérapeutique, notamment pour la dépression et la rumination mentale qui lui est associée.

Auteur: Internet

Info: http://www.blog-lecerveau.org, 25 avril 2016

[ cognition ]

 

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