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Renaissance

La Réforme protestante eut beaucoup à voir avec l'imprimerie : les thèses de Martin Luther furent reproduites environ 250 000 fois, et il y eut donc une large diffusion d'idées qui ne circulaient pas auparavant dans le courant dominant.

Auteur: Silver Nate

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[ Europe ] [ humanité ] [ évolution ]

 

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digestion

D'après certains récits, quand les trappeurs tuaient un ours au printemps, juste au sortir de l'hibernation, il leur arrivait de trouver des fourmis vivantes dans son estomac. Sans doute étaient-elles la première chose que l'ours avait mangée après avoir éventré un vieux tronc. Les sucs gastriques n'avaient pas encore eu le temps de se former, aussi les fourmis vivaient-elles toujours et circulaient tranquillement dans l'estomac vide.

Auteur: Bass Rick

Info: Les derniers grizzlys, p. 125

[ insolite ] [ renouveau ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

libido

La cocasserie sinistre de la situation était due surtout au fait que nous étions comme un couple d’amants déçus dans leurs espoirs et repoussés par un autre couple d’amants ; notre embrasement, notre exaltation suprême nous n’avions pas de quoi les assouvir et ils circulaient maintenant entre nous, de l’un à l’autre… il ne nous restait rien ni personne hors nous-mêmes, et, en dépit de notre répugnance, il nous fallait bien être ensemble dans cette sensualité que nous avions déchaînée et qui nous transportait.

Auteur: Gombrowicz Witold

Info: La Pornographie

[ plaisir sexuel ] [ routine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

croyance

Un mythe n'était qu'un ramassis de niaiseries, de fadaises, de contes de fées, semblables aux innombrables racontars qui circulaient parmi les extracteurs et les mineurs. Le mythe égarait, fourvoyait, mettait en scène des esprits, des chimères, des créatures grotesques, des sorcières sur leurs balais, des nains, des dieux porteurs de foudre, irascibles, intolérants, crétins jusqu'à la moelle. Le mythe était l'obscurantisme incarné, l'inutilité même, vecteur d'autant d'inanité que la poésie ou encore la littérature. Il menait à une impossibilité d'évolution, au statu quo, à la régression de la rationalité.

Auteur: Suhner Laurence

Info: QuanTika, Tome 2 : L'Ouvreur des Chemins

[ légende ] [ pouvoir ] [ conservation ]

 

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indépendance

Les Hommes sans aveu font référence aux saltimbanques du Moyen Âge qui circulaient librement d'un territoire à l'autre sans avoir à répondre de leur mouvement à leur seigneur. Ils avaient la liberté de circuler, ils n'avaient pas besoin de passe-droit. Les hommes sans aveu sont des gens sans maître, sans territoire, sans propriété, libres de leur parole. Je voulais raconter la guerre par ces territoires ruinés, où malgré tout le spectacle existe encore. Les Hommes sans aveu, évoque ce monde-là, l'univers des individus qui subissent la guerre et continuent à vivre et à créer.

Auteur: Jaoul Belisa

Info:

[ création ] [ historique ] [ baladins ] [ romanichels ] [ nomades ]

 

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racisme

La xénophobie rampante des humains était vraiment absurde. Bon, il est vrai que les elfes ne tenaient pas particulièrement orques et gobelins en grande estime : nous avions été ennemis mortels, à l'aube des temps, et il en restait quelque chose, une sorte de répugnance réciproque. Mais tant de préjugés dégradants et imbéciles circulaient à leur sujet que c'en était une insulte à l'intelligence ! Les gobelins, par exemple : ils étaient tour à tour sournois, voleurs, violents, incestueux... En quelques années, ils étaient devenus la cause de tous les maux de Panam. Un beau tissu d'âneries.

Auteur: Albert Rafaël

Info: Les extraordinaires et fantastiques enquêtes de Sylvo Sylvain, tome 1

 

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Ajouté à la BD par miguel

communauté

La canicule transforma la vie des citadins. Elle créa un sentiment de calvaire partagé et suscita des échanges entre inconnus. Pour une fois, il y avait un sujet de conversation commun à tout le monde. Le quotidien prit des allures communautaires qu'on avait presque oubliées. Les gens s'asseyaient sur leur perron. Les barbiers installaient des fauteuils à l'extérieur et rasaient leurs clients à l'ombre d'un arbre ou d'un store. Partout les fenêtres étaient grandes ouvertes, celles des bureaux, des appartements, des hôtels, des bibliothèques, des hôpitaux, des écoles, si bien que les bruits de la ville circulaient partout librement. Le mugissement lointain du flot des voitures, les cris ponctuant les jeux des enfants, une dispute dans l'immeuble voisin - tous ces sons et mille autres encore vous parvenaient tandis que vous travailliez, lisiez ou essayiez de trouver le sommeil. Aujourd'hui, on rentre chez soi pour échapper au vacarme urbain ; dans les années 20, il pénétrait en grande partie avec vous à l'intérieur.

Auteur: Bryson Bill

Info: L'été où tout arriva

[ torride ] [ tropical ]

 

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métropole

Les gens se massaient comme des insectes sur les trottoirs considérablement élargis, se pressant aux entrées des passages souterrains et aux bouches de métro. Sur la voie centrale de la rue, réservée aux seules voitures officielles, des voitures de police circulaient ou stationnaient, s’écartant parfois pour laisser passer une ambulance ou des voitures de pompiers. De chaque côté de la voie centrale, de gros autobus bourdonnants – ils n’avaient pas de moteur, mais un volant qui était lancé à fond à chaque terminus – charriaient leurs deux cents passagers, glissant d’arrêt en arrêt à deux blocs d’intervalle, se laissant alors doubler par les taxis à piles. Depuis la pose du dôme, tous les moteurs à combustion étaient interdits par la loi. Le système de ventilation pouvait tout juste évacuer l’oxyde carbonique et les anthropotoxines produits par l’homme, et, les jours de grande chaleur, l’humidité produite par la transpiration humaine excédait la capacité des systèmes de conditionnement. Il tombait alors, sous le dôme, une sorte de bruine.
Comment faisons-nous pour le supporter ?

Auteur: Brunner John

Info: Dans "Tous à Zanzibar", trad. Didier Merle, Librairie Générale Française, 1995, page 84

[ description ] [ pollution ] [ entassement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

évolution

L'érosion des différences entre auteur et lecteur telle qu'elle se déploie dans l'environnement numérique actuel est un écho fidèle des anthologies populaires de la Renaissance et des livres de "lieux communs" qui circulaient librement avant le siècle des Lumières. La culture numérique se constitue alors en avatar de pratiques lettrées répandues avant le XVIIIe siècle ! Ainsi, les utilisateurs d'aujourd'hui forment des sélections de textes, d'images ou de n'importe quel matériel disponible sur la toile, et partagent leur choix tout en l'insérant dans des contextes divers et souvent indépendants de leurs origines. Le lecteur devient auteur non pas en éliminant la trace du créateur original mais plutôt en déplaçant le morceau choisi, en lui trouvant un contexte inédit, en le faisant circuler dans le voisinage d'autres objets. Mieux encore, ces morceaux choisis peuvent circuler dans des espaces nouveaux, dans les mondes virtuels et dans des formats variables mais compatibles. Ainsi, le choix du format est un concentrateur de la conception de l'objet livre : il devient un cas exemplaire des différentes options, parfois conflictuelles, qui se présentent quand on réfléchit sur l'avenir du livre et de ses supports.

Auteur: Milad Doueihi

Info: La Grande Conversion numérique. Le livre à l'heure du numérique : objet fétiche, objet de résistance.

[ lecture ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 
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ambiance cauchemardesque

Le voyage du retour parut interminable à Marchenoir. On était en plein février et le train de nuit qu’il avait choisi dans le dessein d’arriver le matin à Paris, lui faisait l’effet de rouler dans une contrée polaire, en harmonie avec la désolation de son âme. Une lune, à son dernier quartier, pendait funèbrement sur de plats paysages, où sa méchante clarté trouvait le moyen de naturaliser des fantômes. Ce restant de face froide, grignotée par les belettes et les chats-huants, eût suffi pour sevrer d’illusions lunaires une imagination grisée du lait de brebis des vieilles élégies romantiques. De petits effluves glacials circulaient à l’entour de l’astre ébréché, dans les rainures capitonnées des nuages, et venaient s’enfoncer en aiguilles dans les oreilles et le long des reins des voyageurs, qui tâchaient en vain de calfeutrer leurs muqueuses. Ces chers tapis de délectation étaient abominablement pénétrés et devenaient des éponges, dans tous les compartiments de ce train omnibus, qui n’en finissait pas de ramper d’une station dénuée de génie à une gare sans originalité.

De quart d’heure en quart d’heure, des voix mugissantes ou lamentables proféraient indistinctement des noms de lieux qui faisaient pâlir tous les courages. Alors, dans le conflit des tampons et le hennissement prolongé des freins, éclatait une bourrasque de portières claquant brusquement, de cris de détresse, de hurlements de victoire, comme si ce convoi podagre eût été assailli par un parti de cannibales. De la grisaille nocturne émergeaient d’hybrides mammifères qui s’engouffraient dans les voitures, en vociférant des pronostics ou d’irréfutables constatations, et redescendaient, une heure après, sans que nulle conjecture, même bienveillante, eût pu être capable de justifier suffisamment leur apparition.

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "Le Désespéré", Livre de poche, 1962, pages 187-188

[ transformation monstrueuse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson