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nostalgie

L'écologie, faut pas trop m'en parler, moi j'aimais trop l'époque des tas de fumiers à l'entrée des fermes, dans les villages, une odeur appétissante disparue, avec celle du vrai calendos, des vrais citrons, du café au lait d'avant 40 (je parle en tant qu'habitant de métropole)...odeur, odeur...

Auteur: Siniac Pierre

Info: Luj Inferman' chez les poulets

[ campagne ]

 

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gaz

Young : J'ai encore eu ces pets Charlie J'ai encore eu ces pets. Je ne sais pas ce qui diable me les donne, Je pense que c'est l'acide dans mon estomac, vraiment.
Duke : probablement.
Young : Je veux dire, je n'ai pas mangé beaucoup de citrons en 20 ans. Mais je te dirai une chose. Pendant les putains de 12 jours qui restent je n'en touche plus un!

Auteur: Duke Charles et Young John

Info: conversation pendant la mission Apollo 16 en 1972

 

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fruits de mer

Étalage d’huîtres et de coquillages. Liquide insondable qui submerge d’une coulée sale des poutres sales en les nettoyant, qui tombe de la plus haute console, dévale entre les montagnes verruqueuses de coquillages roses, passe entre les cuisses et les ventres des bouddhas vernissés, devant les coupoles jaunes de citrons, débouche en bouillonnant dans le marécage des cressons et traverse la forêt des petits drapeaux français pour finalement arroser notre gosier come la meilleure épice pour l’animal frissonnant.

Auteur: Benjamin Walter

Info: Marseille in Sens unique, Paris, Maurice Nadeau, 1978, page 314

[ marché ] [ description ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

question

L'âme est-elle solide, comme le fer ? Ou est-elle tendre et cassante comme les ailes d'un papillon de nuit dans le bec d'un hibou ? Qui l'a et qui ne l'a pas ? Je n'arrête pas de regarder autour de moi. Le visage de l'orignal est aussi triste que celui de Jésus. Le cygne ouvre lentement ses ailes blanches. À l'automne, l'ours noir transporte les feuilles dans l'obscurité. Une question mène à une autre. A-t'elle une forme ? Comme un iceberg ? Comme l'œil d'un colibri ? A-t-elle un poumon, comme le serpent et le pétoncle ? Pourquoi devrais-je en avoir une, et pas le fourmilier qui aime ses enfants ? Pourquoi devrais-je, et pas le chameau ? Maintenant que j'y pense, qu'en est-il des érables ? Et l'iris bleu ? Et toutes ces petites pierres, assises seules au clair de lune ? Qu'en est-il des roses, des citrons et de leurs feuilles brillantes ? Et l'herbe ?

Auteur: Mary Oliver

Info: Some Questions You Might Ask

[ anthropomorphique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

escale

Je veux revoir Port-Saïd. Le bureau du Canal, le magasin de Simon Arzt, les arbres. Voir les cargos qui reviennent du sud et jettent l'ancre un instant. Les marins nordiques, nus, le corps blessé, accoudés au bastingage. Ils sont heureux de revenir une fois encore. M'en tirerai-je ? Reviendrai-je ? C'est un autre Port-Saïd que l'on voit quand on descend vers le sud. Il n'y a pour le marin rien d'autre que prickly heat powder, fruit salt et quinine. Bloody quinine, et des citrons qui pourriront au milieu de la mer Rouge. Des crabes qui sentent la vase. Est-ce la dernière femme avec qui je vais ? Combien ont connu cette peur. Je ne suis pas seul à avoir peur. D'autres aussi ont peur, mais ils ne veulent pas l'avouer. Je l'ai lu dans leurs yeux. Si tu crois que les marins vont te parler, t'ouvrir leur coeur, tu te goures. La vérité porte malheur. Nous la disons de temps en temps, dans le secret de notre coeur, et même ainsi elle nous fait peur.

Auteur: Kavvadias Nikkos

Info: Le quart

[ halte ] [ échelle ] [ océan ] [ superstition ] [ inquiétude ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

souk

Pour arriver chez moi, il fallait monter des rues et des rues mauresques, tortueuses, coupées de couloirs sombres sous la forêt des porte-à-faux moisis.
Devant les boutiques inégales, on côtoyait des tas de légumes aux couleurs tendres, des mannes d’oranges éclatantes, de pâles citrons et de tomates sanglantes. On passait dans la senteur des guirlandes légères de fleurs d’oranger ou de jasmin d’Arabie lavé de rose avec, au bout, des petits bouquets de fleurs rouges.
Il y avait des cafés maures avec des pots de romarin et des poissons rouges flottant dans des bocaux ronds sous des lanternes en papier, des gargoulettes où trempaient des bottes de lentisque.
À côté, c’étaient des gargotes saures avec des salades humides et des olives luisantes, des étalages de confiseurs arabes avec des sucres d’orge et des pâtisseries poivrées, des fumeries de kif où on jouait du flageolet.
On frôlait des Mauresques en pantalons lâches et en foulards gorge-de-pigeon ou vert Nil, des Espagnoles avec des roses de papier piquées dans leurs crinières noires.
On pouvait acheter de tout, on entendait tous les langages, tous les cris de la vie méditerranéenne, bruyante, toute en dehors, mêlée aux réticences et aux chuchotements de la vie maure.
Enfin, au fond d’une impasse, par une porte branlante, on entrait dans un patio frais, plein d’une ombre séculaire.

Auteur: Eberhardt Isabelle

Info: Pages d'Islam, Le mage

[ marché ] [ foire ]

 

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