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indépendance

Chaque année, je suis un challenge pour eux. Ils se disent qu'ils vont réussir à faire quelque chose de moi. Ils me versent toujours le même laïus plein d'espoir et d'enthousiasme. "Vous êtes un garçon intelligent, cela se sent ! A votre regard !" Je sais pas trop comment je dois le prendre. C'est quand même une remarque qu'on fait essentiellement à propos des clébards. "Il a le regard intelligent !" Manquerait plus qu'on me dise que j'ai le poil brillant et la truffe humide et c'est bon, je peux me mettre à lever la patte.

Auteur: Chazerand Emilie

Info: Apocalypsis, Tome 2 : Cavalier Rouge, Edo

[ féroce ]

 

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suicide

Il savait tout du mal qui le rongeait et il comptait le baiser en se faisant sauter la caisse. Cette personnification de la maladie le séduisait : moyen de l'humaniser. La camarde, cette conne, avec sa faux, ses haillons et ses os...et si la salope, croisait, pur hasard, une bande de clébards affamés ?
L'idée le fit sourire. Il s'imaginait la mort hurlant impérative : "Je suis la Mort, bande de cons ! Du respect !" Et la bande de rantanplans faméliques ne l'écoutant même pas, fauchant qui un tibia, qui un humérus.
- Éclatement d'un concept ! murmura le commissaire [...]

Auteur: Fajardie Frédéric H.

Info: Gentil, Faty

[ fuite ] [ exit ] [ insulte ]

 

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rumination

Qu'ils aillent se faire foutre...
Eux et la musique déprimante ainsi que les jingles irritants de la radio, la pluie incessante et le vent tiède, les clébards qui aboient toute la nuit et chient toute la journée, les plats mal cuits et le thé tiède, les boutiques pleines d'objets dont tu ne veux pas à des conditions que tu ne peux pas te permettre, les maisons qui sont des prisons et les prisons qui sont des maisons, l'odeur de la peinture qui masque l'odeur de la peur, les trains qui n'arrivent jamais à l'heure dans des endroits qui se ressemblent tous, les bus que tu n'oses pas prendre et ta voiture qu'on abîme toujours, les déchets qui tournoient, poussés par le vent, dans les rues, les films dans le noir et les promenades dans le parc pour tripoter ou baiser, un doigt ou une queue, le goût de la bière qui émousse celui de la peur, la télévision et le gouvernement, Sue Lawley et Maggie Thatcher, les Argies et les Falklands, UDA et LUFC bombés sur les murs de ta mère, la swastika et la corde au-dessus de sa porte, la merde dans sa boîte aux lettres et la brique à travers sa fenêtre, les coups de téléphone anonymes et les coups de téléphone orduriers, la respiration haletante et la tonalité, les sarcasmes des enfants et les injures de leurs parents, les yeux plein de larmes qui ne brûlent pas à cause du froid mais à cause de la frustration, les mensonges qu'ils disent et la souffrance qu'ils apportent, la solitude et la laideur, la stupidité et la brutalité, l'indifférence perpétuelle et fondamentale de tout le monde, à toutes les minutes, à toutes les heures, tous les jours, tous les mois, toutes les années de toutes les vies.

Auteur: Peace David

Info: 1983

[ rancoeur ] [ pessimisme ] [ ennui ]

 

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