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avarice

Si la charité ne coûtait rien, le monde serait plein de philanthropes.

Auteur: Proverbe Juif

Info:

[ radin ]

 

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richesse

Ce qui coûte les yeux de la tête. Un aveugle me disait un jour que son chien lui coûtait les yeux de la tête.

Auteur: Bloy Léon

Info: Exégèse des lieux communs, Mercure de France 1968 p.290

[ jeu de mots ]

 

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carence

Selon elle, c'était d'amour que les gens manquaient le plus - plus que de nourriture, d'un abri ou de chaleur - alors que l'amour, cerise sur le gâteau, ne coûtait rien du tout. Même les pauvres avaient les moyens d'en revendre aux riches.

Auteur: Russo Richard

Info: Le déclin de l'empire Whiting

[ pensée-de-femme ]

 

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physique théorique

Paul Dirac a souvent dit qu'il était tourmenté par la peur lorsqu'il proposa sa nouvelle théorie... Il a vite découvert que sa peur était justifiée. L'électrodynamique quantique était certes un grand pas en avant, mais elle coûtait très cher. Dirac avait posé les bases de la théorie moderne de l'électromagnétisme - première pièce solide du modèle standard - mais il avait aussi involontairement libéré une avalanche de démons conceptuels qui allaient changer notre conception de l'espace et de la matière.

Auteur: Crease Robert P.

Info: Trésor mondial de la physique, de l'astronomie et des mathématiques. Incertitude et complémentarité (p. 69) Little, Brown & Company. Boston, Massachusetts, États-Unis. 1991. Co écrit avec Charles C. Mann

[ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

con

La princesse de Portugal étant promise à Charles II, il envoya une flotte pour la chercher. On lui manda qu'elle était prête à s'embarquer et qu'on l'avait fait raser. Il dit qu'il n'avait que faire de cela et qu'il n'aimait point le c... rasé. Les ministres, qui craignait qu'il ne la renvoyât ou qu'il n'en eût du dégoût, ordonnèrent à l'amiral d'attendre jusqu'à ce que son poil fût revenu, et on fit la supputation combien chaque poil coûtait à la nation.

Auteur: Montesquieu Charles de

Info: Spicilège/Oeuvres complètes II/la Pléiade/nrf Gallimard 1951, p.1388

[ vagin ]

 

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autolyse

Le curare aurait été, somme toute, inefficace ; l’Hachéronate d’atropion était interdit aux hommes de troupe et aux sous-officiers de réserve ; l’extrait liquide de Taedium Vitae coûtait les yeux de la tête ; et nous nous rabattîmes sur la thanatine solucamphrée du Dr Mortibus :
Nicotate de Methilde………………………………………………….0,005
8-Chlorothéophyllinate-diméthyl-amino-éthyl-benzhydryl éther..….0,1
Paradichlorobenzène…………………………………………………...0,4
Balzaque…………………………………………………………………0,001
Quinquina succirubra…………………………………………………..0,8
James Bond………………………………………………………………0,07
Agrippa dobignia…………………………………………………………traces
Excipient placébique……………………………………………………Q.S. (98,6 %)
médication peu renommée, mais dont, au moins, personne, paraissait-il, jamais n’était jamais venu jamais se plaindre.

Auteur: Perec Georges

Info: Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?

[ anaphore ] [ épenthèse ] [ formule alchimique ] [ poison ] [ fantaisie ]

 
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Ajouté à la BD par Plouin

mendicité

Un paquet de chips au crabe coûtait soixante-quinze cents, mais je n'en avais plus que cinquante, deux pièces d'un quart de dollar. Un couple se promenait non loin de moi, tous deux habillés d'un blouson identique et chaussés des mêmes baskets. J'ai tout de suite repéré que c'était des touristes. Je leur ai demandé:
- Pourriez-vous me donner vingt-cinq cents? J'ai oublié mon porte-monnaie à l'hôtel et je voulais m'acheter des chips au crabe.
Ils m'ont regardé de la même manière que je regarde d'habitude les gens qui me demandent de l'argent, avec un regard de bourgeois normal qui cherche à savoir si son interlocuteur fait partie de son monde ou s'il a affaire à un junkie. Ce regard qui sonde en une seconde l'apparence de l'autre, ses dents, sa peau, ses cheveux, ses vêtements.

Auteur: Magnusson Kristof

Info: C’était pas ma faute

[ faire la manche ]

 

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prix

En fait, savoir quel sera le cours de l'or n'a pas vraiment d'intérêt. Car le jour où l'or vaudra 6 000 euros, ou pourquoi pas même 10 000 euros l'once, vous ne serez pas forcément riche. Pourquoi ? Simplement parce que vos euros ou vos dollars, personne n'en voudra. Dans un tel cas, ce n'est pas l'or qui est "cher", c'est la monnaie qui ne vaut plus rien. L'or ne doit pas être envisagé comme une façon de gagner de l'argent en gestion patrimoniale mais comme l'assurance ultime pour votre patrimoine.
En 1923, en Allemagne, l'once d'or valait 88 000 milliards de marks... il fallait une brouette entière de billets pour une miche de pain ! Ce n'est pas l'or qui était cher, c'était le mark qui ne valait rien.
Exprimer l'or en valeur monétaire n'a, en réalité, pas de sens car le prix de l'or reflète la perte de valeur de votre monnaie. En 1914, avec une once d'or on achetait une vache. En 2014, avec une once d'or... vous n'achetez toujours qu'une vache. En 1914, une vache coûtait 100 francs et en 2014 environ 1 300 euros soit 8 600 francs environ... mais en or, la vache coûte toujours la même chose un siècle après.
Vous devez comprendre qu'avec l'inflation, la valeur d'une monnaie tend toujours vers 0 avec le temps. L'or a ceci d'extraordinaire qu'il ne vous enrichira pas, il conserve la valeur et c'est bien tout ce que nous lui demandons.

Auteur: Sannat Charles

Info:

[ conservation ] [ fric ]

 

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parents

J’ai été élevée dans une ascèse qui aurait pu être qualifiée de luthérienne si mes parents n’avaient été de fervents catholiques. Par conviction pour mon père, qui allait s’engager pour le séminaire au moment où il rencontra ma mère, et par obligation pour cette dernière, que la religion avait à vrai dire toujours emmerdée mais dont elle ne questionnait pas le bien-fondé des prescrits. Elle était catholique parce que c’était ce qu’on était à son époque, dans un milieu qui ne tolérait aucune excentricité. Là-bas, mettre une veste en cuir témoignait déjà d’un douteux processus de marginalisation : ma mère portait des cols Claudine.
À la fin des années soixante-dix, ils se marièrent, achetèrent une maison, se mirent en ménage, eurent des enfants, et se prirent ensuite à espérer que ceux-ci deviennent aussi conventionnels qu’eux, car enfin les conventions n’existaient pas pour rien. Ma mère était une grande femme sèche comme une merluche, noueuse comme un saule, née fâchée, comme en attestait la ride profonde entre ses sourcils. Mon père, de son côté, rasait les murs tel un moine capucin et ne parlait pour ainsi dire jamais, sauf pour donner l’heure à ma mère qui persistait à ne pas porter de montre pour entretenir sa dépendance à son époux. À la maison, nous vivions à moitié dans le noir car c’était ainsi que l’intimait notre culture domestique, tenant d’une certaine esthétique de la prostration et parce que l’électricité coûtait cher. Ma sœur et moi ne manquions de rien, sauf du superflu.

Auteur: Myriam Leroy

Info: Ariane

[ couple ] [ famille ] [ artificiel ] [ convenu ] [ coincés ] [ tradition ]

 

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