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silence absolu

...pour preuve, l'expérience connue depuis une cinquantaine d'années qui consiste à placer des personnes n'ayant pas de problème d'audition dans une chambre totalement insonore. Au bout de cinq minutes, dans cette surdité artificielle, la quasi-totalité des cobayes développe des acouphènes.

Auteur: Internet

Info: Les ORL de Pompidou, Que choisir no 423 décembre 2004

[ audition ] [ syndrome ] [ anéchoïque ]

 

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adolescence

Il m'arrivait de me livrer à des expériences sur les sentiments tels que la sympathie, la convoitise ou la loyauté. En général, ma tante ou Jang-gun en étaient les cobayes. Ces expériences développaient mes facultés d'interprétation et d'analyse des secrets des adultes.

Auteur: Eun Hee-Kyung

Info: Le cadeau de l'oiseau

[ rapports humains ] [ test ]

 

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végétaux

Au fil des jours, la plante insultée se flétrissait à vue d'œil, tandis que sa congénère adulée décuplait sa croissance et sa belle santé. Moralité : le harcèlement moral en milieu scolaire ( deux élèves sur cinq aux Émirats arabes unis, plus de sept cent mille en France) exerce les mêmes ravages dans l'organisme des enfants que dans celui des végétaux. "Because plants have the same senses as human beings", soulignait la grande pancarte au-dessus des deux cobayes verts.

Les vidéos de ces expériences baptisées " Bully Plant" ont fait le tour du Net…

Auteur: Van Cauwelaert Didier

Info: Les émotions cachées des plantes

[ sensibilité ] [ émotion ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

homme-animal

Il est une activité dont nous n’aimons pas parler, et vous non plus : celle où, nous les rats, sacrifions nos vies à votre soif de connaissance, à vous les humains.

On nous fait courir dans des labyrinthes, nager dans des bassins, on nous fait boire, fumer, sniffer de la cocaïne, on nous fait avaler tous vos médicaments, on nous inocule des virus, on nous transforme génétiquement à moins que l’on ne préfère nous cloner… Avec vous, nous en voyons de toutes les couleurs. Et, une fois vos expériences réalisées, vous nous euthanasiez sans (trop) d’états d’âme.

Auteur: Richard Zivohlava Aline

Info: Dans la peau des bêtes

[ cobayes ] [ expérimentation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

expérimentations

Les Américains délivrent le camp de Dachau et confisquent ses archives. C'est une véritable aubaine pour les services secrets américains. Les tests vont se poursuivre sous le nom de code de Project Chatter, dirigés par Charles Savage et Henry K. Beecher, de l'université de médecine de Harvard, et menés sous les hospices du Naval Médical Research Institute à Washington D.C. Ils servent de matrice à plusieurs séries d'expériences* qui s'étalent sur plus de cinquante ans, impliquent des milliers de cobayes humains et dont les résultats doivent d'abord aider les Américains à démasquer les espions soviétiques durant la guerre de Corée.

Auteur: Ohler Norman

Info: L'extase totale : Le IIIè Reich, les allemands et la drogue. *pour faire des drogues des outils efficaces pour interroger des prisonniers, civils ou militaires.

[ psychotropes ]

 

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risques sanitaires

Comme chacun sait, la définition de normes implique l’idée qu’en dessous d’un certain seuil d’exposition, le risque s’annule. Par exemple, l’incinérateur Athanor de Meylan, récemment mis aux normes européennes, rejette un volume de dioxines acceptable. C’est-à-dire qu’on ignore le nombre de cancers qu’il provoque ou auxquels il contribue, contrairement à l’incinérateur de Gilly-sur-Isère qui produisait un nombre anormalement visible de cancers. Il se peut que les chercheurs de l’AFNOR aboutissent à des “normes d’exposition acceptables” pour telle ou telle usine de nanopoudres, mais leurs études négligent l’accumulation et la combinaison des nanoparticules dans un organisme exposé à toutes sortes de nanoparticules : fumées de diesel, électronique, biomédical, pharmacie, cosmétologie, etc. Ces normes constituent des permis de polluer et d’empoisonner les cochons de cobayes.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: Dans "Aujourd'hui le nanomonde", pages 345-346

[ législation ] [ permissivité ] [ environnement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

similitudes

Prélever du sang n'est pas plus abstrait, plus rationnel, plus rigoureux, plus idéal, que traire une vache. En passant de la ferme au laboratoire, on ne va pas du social au scientifique ou du matériel à l'intellectuel. La différence va venir de ce que le monde de la pipette, du bouillon de culture et des cobayes, est un monde-pour-élever-le microbe, comme celui de la ferme est un monde-pour-élever-des-vaches. D'ailleurs, le laboratoire lui-même ne se fait que par déplacement et décalage d'autres lieux et savoir-faire. Le bouillon de culture par exemple est presque du bouillon de cuisine :

"On obtient un bouillon d'infusion en laissant pendant 24 heures, en contact avec deux fois son poids d'eau, de la viande de veau aussi maigre que possible et finement hachée. On décante, on presse le résidu, on cuit une heure le liquide décanté et exprimé, et on filtre. On ajoute alors 1% de peptone et 0.5% de sel marin et assez de solution de soude pour ramener à la neutralité le liquide qui en général est un peu acide." (Duclaux, 1899, T.I, p.105)



 

Auteur: Latour Bruno

Info: in "Les microbes, guerre et paix", éd. Métailié, p. 90-91 - Emile Duclaux : biologiste, disciple de Pasteur (1840-1904)

[ praxis ] [ biologie ] [ recettes ] [ modèles opératoires ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

sexualité

Il y a quelques années, fut découvert le "cerveau du plaisir". Une terra incognita appelée "système limbique", ou cerveau primaire, en charge de nos émotions. Celles-ci permettent aux animaux, y compris nous, les Homo sapiens sapiens, d'exprimer la peur pour éviter un danger, ou la joie pour garder une relation sociale ou sexuelle. Ainsi se perpétue la survie de l'espèce.
Nous venons de mettre à jour le "cerveau amoureux" en identifiant, à l'intérieur du cerveau du plaisir, quelques zones qui jouent un rôle essentiel dans les love story durables. "Ce qui peut être considéré comme les premiers pas dans la conquête neurologique des sentiments positifs. Nous avons étudié l'amour romantique." Nous pouvons le définir ainsi : "Un amour où se loge une part importante de sentiment et qui doit donc se distinguer d'un simple désir sexuel." La pulsion d'un côté, le sentiment de l'autre... D'aucuns se sentiront immédiatement déculpabilisés, d'autres frémiront à l'idée que sexe et amour sont bien distincts. Pour mener à bien l'expérience, dix-sept cobayes "follement, profondément amoureux" se sont couchés dans un scanner pour y regarder... des photos de vieux camarades. Rien de très excitant. Sauf qu'à la vue du visage de l'être aimé glissé parmi ces clichés, quatre zones appartenant au cerveau du plaisir se sont "allumées", signe d'une activité neurologique soutenue. Ces zones s'intègrent dans les "aires de l'euphorie", qui réagissent sous l'effet de la cocaïne ou des amphétamines, entre autres. L'amour, aussi fort qu'une drogue ? Nous observons donc que le "cerveau romantique" est propre au désir amoureux. Et à lui seul. Lors d'études menées sur d'autres sources de plaisir, manger par exemple, il reste "éteint". Nous identifions même les différentes composantes de l'amour romantique. L'une d'elles correspond à la scène connue du : " Je sais que je l'aime, et lui ? Je pense qu'il m'aime... Non, non, je suis sûre qu'il m'aime !" Ce que nous appelons la reconnaissance de ses sentiments propres et de ceux d'autrui. "Une faculté indispensable à l'amour".

Auteur: Zeki Semir

Info: En collaboration avec Andreas Bartels

[ fidélité ] [ réconfort ] [ rapports humains ] [ couple ]

 

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société techno-scientifique-marchande

Dans le nouvel esprit des catastrophes, il n’y a rien à craindre pourvu qu’on s’adapte. Nous voici face au nouvel avatar de la raison catastrophique, raison qui nous trouve toujours de bonnes raisons de tirer parti du pire. Aussi pandémique soit-elle, la résilience n’est pourtant pas une simple rhétorique. C’est avant tout une technologie du consentement dont la finalité est d’amener les populations en situation de désastre à consentir au et par le “progrès” technique ; à consentir aux nuisances en rendant incontournable, voire nécessaire, le fait de “vivre avec” le désastre ; à consentir à la participation à travers la cogestion des dégâts avec les pouvoirs publics ; à consentir encore à l’ignorance en désapprenant à être affecté, en renonçant à notre santé notamment, notre désir de vérité aussi ; à consentir, enfin, à devenir les cobayes de conditions de vie dégradées induites par le désastre. […]

C’est pourquoi la cogestion avec les populations rendues optimistes par la grâce de la joie agissante constitue un pilier des rhétoriques de résilience. Elle participe de l’élaboration du consentement au désastre et à ses suites. Il s’agit de donner naissance à un micro-entrepreneuriat des décombres. Car en transformant les victimes en acteurs, le statut même de victime est dilué dans la cogestion des dégâts, tandis que celui du désastre l’est dans la promesse de l’avènement d’un “nouveau départ” garanti par la résilience et fondé sur l’adaptation-soumission. Naît ainsi la confusion entre l’accomplissement du sujet et les nécessités que lui impose sa survie en milieu catastrophique. […]

Enquêter sur les déterminants de la survie pour mieux la paramétrer et en élaborer les outils thérapeutiques en conséquence : voilà l’activité scrupuleusement menée par les “techno-bigots” de la résilience, cette métaphysique étatique du malheur. Non seulement cela revient-il à ne jamais condamner les causes qui poussent de plus en plus de gens à être engloutis dans ce qui n’est plus qu’une survie, mais cela concourt-il aussi à sa planification plutôt qu’à vivifier le désir de prendre de la distance vis-à-vis de la condition de survivant. Seule l’émancipation, consistant précisément à aller à l’encontre de l’identification du sujet à cette condition, peut mettre fin à la dangereuse entreprise de désocialisation de la catastrophe et de la réalité du malheur – usurpation visant à les soustraire à toute forme d’explication sociale tout en les exhortant à marcher d’un pas unifié derrière l’appel à l’endurance – pour enfin cesser de faire du désastre le pendant inéluctable du progrès au point d’en faire sa source. En finir avec la perpétuation du mythe d’un malheur vertueux rendant inapte toute tentative de s’y opposer.

Auteur: Ribault Thierry

Info: "En réponse aux résiliothérapeutes et leur métaphysique du malheur", Socialter n°48 octobre-novembre 2021

[ déresponsabilisation ] [ endoctrinement ] [ malléabilité ] [ psychothérapie instrument du pouvoir ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

médecine

Santé : Nous éradiquons des bactéries qui nous protègent.
Certaines maladies sont indispensables pour que le corps humain développe son système immunitaire. Et des bactéries (infectieuses) censées nous protéger de l'asthme ont été purement et simplement... éradiquées. Telles sont les conclusions d'une nouvelle étude scientifique.
L'augmentation épidémique des maladies allergiques est généralement attribuée à la pollution atmosphérique, aux additifs alimentaires, au tabagisme... Mais, depuis plusieurs années, les scientifiques ont changé leur souris d'épaule. Ils multiplient les études sur les effets néfastes de l'hygiène. Car au fur et à mesure des investigations, il s'avère de plus en plus nettement que le système immunitaire se développe d'autant mieux que son exposition aux agents infectieux est régulière et répétée. La maladie, meilleure amie de l'homme...
L'asthme cloué au pylori
Dans un récent article publié dans le Journal of Clinical, des chercheurs de l'Université de Zurich et du Centre médical universitaire de l'Université Johannes Gutenberg de Mayence viennent d'en rajouter une couche. L'augmentation de l'asthme pourrait être attribuée à l'éradication de la bactérie gastrique Helicobacter pylori des sociétés occidentales.
La moitié de la population mondiale serait porteuse saine de cette bactérie (comme beaucoup d'autres d'ailleurs). Mais, sous certaines conditions, le microbe peut entrainer des gastrites, des ulcères gastriques et duodénaux et des cancers de l'estomac. Les toubibs préfèrent donc ne pas prendre de risques et la bactérie est systématiquement combattue, outragée, brisée, martyrisée. Et H. pylori est souvent éliminée par des prescriptions d'antibiotiques préventives. Résultat : la bactérie est aujourd'hui quasiment éradiquée de nos sociétés "avancées".
La santé ? Un truc de malade...
Pour leur étude, les chercheurs ont injecté la grande méchante bactérie à une cohorte de gentilles petites souris. Lorsque les cobayes étaient infectés en bas âge, ils ont développé une tolérance immunologique à la bactérie, ne développant que quelques symptômes négligeables. Par contre, lorsque les souris étaient infectées à l'âge adulte, leur défense était beaucoup plus faible, et la maladie plus violente. Leur tendance à développer de l'asthme était aussi beaucoup plus importante.
"L'infection précoce altère la maturation des cellules dendritiques et augmente la production de lymphocytes T régulateurs qui sont cruciaux pour la suppression de l'asthme", explique Anne Müller, chercheuse en cancer moléculaire à l'Université de Zurich. Pour l'expérience, des cellules T régulatrices ont ensuite été transférées à des souris non infectées ; elles ont alors bénéficié d'une protection efficace contre les asthmes d'effort. En revanche, les souris qui avaient été infectées dès le début ont perdu leur résistance à l'asthme lorsqu'on leur injectait des antibiotiques qui tuaient H. pylori.
Selon le chercheur Christian Taube, spécialiste des maladies allergiques pulmonaires, ces nouveaux résultats confirment l'hypothèse que l'augmentation des asthmes allergiques dans les pays industrialisés est liée à l'utilisation généralisée d'antibiotiques et la disparition induite de micro-organismes qui peuplent le corps humain.

Auteur: Internet

Info: 4 juillet 2011, par Napakatbra

[ fiente ] [ anticorps ]

 

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