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écologie

Mais, aimer la nature et détester l'humanité est illogique. L'humanité fait partie du tout. Aimer véritablement le monde, c'est aussi aimer l'ingéniosité et l'esprit ludique de l'homme. La nature n'a pas besoin d'être nettoyée des artefacts humains pour être belle ou cohérente. Oui, nous devrions être moins avides, moins désordonnés, moins gaspilleurs et moins myopes. Mais ne transformons pas la responsabilité en haine de soi. Notre plus grand défaut est, après tout, le manque de compassion pour le monde. Y compris pour nous-mêmes.

Auteur: Haskell David George

Info: The Songs of Trees: Stories from Nature's Great Connectors

[ appartenance. insensée misanthropie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écrivain-sur-écrivain

Considérons Philippe Muray comme une machine, dans laquelle on introduit des faits (parfois réels, souvent médiatisés), et dont il ressort des interprétations. Ces interprétations sont guidées par une théorie cohérente, celle de la montée en puissance d'une terreur molle, d'un type nouveau, dont il a synthétisé l'essence par quelques formules brillantes et définitives ("l'hyperfestif", l'"envie de pénal", et surtout la tolérance "qui ne tolère plus rien auprès d'elle-même"). Cette théorie, désormais classique, doit à mon sens faire partie du bagage de tout homme cultivé.

Auteur: Houellebecq Michel

Info:

[ littérature ] [ politiquement correct ] [ éloge ] [ sociologie ]

 

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création

Dans une lettre d'Arles, Van Gogh parle de ces instants où les émotions sont si fortes qu'on travaille comme sans s'en apercevoir, où les touches se suivent d'une façon cohérente comme les mots d'une phrase ou d'une lettre. La comparaison est révélatrice. A de tels moments, Van Gogh peignait comme d'autres écrivent. De même que l'écriture d'une lettre, enregistrant le geste de son rédacteur, peut nous révéler qu'il était alors sous le coup d'une forte émotion, de même la touche de Van Gogh nous révèle quelque chose de son état d'esprit.

Auteur: Gombrich Ernst Hans Josef

Info: Histoire de l'art

[ concentration ]

 

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écriture

Ecrire des romans est un métier hautement technique et laborieux. On ne s'assoit pas derrière un écran pour noter la conversation des autres. On a pour matière première tout ce qu'on a vu, entendu ou ressenti, et il faut passer en revue ce vaste tas d'expérience à moitié effacé par les fumées et la poussière, gratter et fouiller pour trouver quelques objets précieux mis à la casse. Il faut ensuite assembler ces fragments ternis et bosselés, les polir, les mettre en ordre et essayer d'en faire une disposition cohérente et significative.

Auteur: Waugh Evelyn

Info:

[ complexité ] [ difficulté ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

fuite

Et ce fut une station de montagne et une petite ville et une grande ville et des sentiers abrupts et des auberges et des huttes paysannes et des wagons, des faubourgs ouvriers ; incohérentes étapes d'une entité pure et cohérente. Noëmi devenait maigre et pâle, transparente comme le sont certaines pensées d'enfant. Et je n'avais rien à lui offrir que cette poignée misérable de nuits grises. Elle fondait à vue d'oeil, cette poignée de nuits qu'au prix de mon sang je ne parvenais plus à rendre noires. Mauvais abri, ces nuits anémiques et brèves, telles un vêtement troué.

Auteur: Rawicz Piotr

Info: Le Sang du ciel

[ errance ] [ fatigue ] [ littérature ]

 

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cristallisation de l'expérience

[...] je formule l’hypothèse que le projet d’unification est l’expression tardive et élaborée d’une tension pré-personnelle et pro-personnelle vers l’organisation du continuum des expériences sensibles et volitives autour d’un pôle égologique constitué à cet effet, et que c’est le fruit de cette tension qui permet de conduire des séquences d’actions de façon cohérente et non-conflictuelle avant même qu’elles aient été consolidées en systèmes théoriques. Cela me conduit à faire un important correctif à mon affirmation de départ : ce n’est pas le sujet qui impose l’unité, car le sujet lui-même découle, en tant que pôle organisateur, des tous premiers accomplissements de cette poussée unificatrice.

Auteur: Bitbol Michel

Info: http://www.actu-philosophia.com/Entretien-avec-Michel-Bitbol-autour-de-La-519

[ nécessité ] [ conscience de soi ] [ monade miroir ] [ assurance personnelle ] [ moi ] [ je ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

philosophe-sur-philosophe

Je n'aime pas Nietzsche parce qu'il aime la contemplation de la douleur, parce qu'il érige la vanité en devoir, parce que les hommes qu'il admire le plus sont des conquérants, dont la gloire repose sur l'habileté à faire mourir des hommes. Mais je pense que l'argument ultime contre sa philosophie, comme contre toute éthique déplaisante mais intérieurement cohérente, ne réside pas dans un appel aux faits, mais dans un appel aux émotions. Nietzsche méprise l'amour universel ; je le ressens comme la force motrice de tout ce que je désire en ce qui concerne le monde. Ses partisans ont eu leur heure de gloire, mais nous pouvons espérer qu'elle touche rapidement à sa fin.

Auteur: Russell Bertrand

Info: A History of Western Philosophy (1945), Book Three. La philosophie moderne, deuxième partie. De Rousseau à nos jours, Ch : XXV, Nietzsche, p. 767

[ dénigrement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

homme-machine

Si nous équipons l'ordinateur programmé de transducteurs* afin qu'il puisse interagir librement avec un environnement naturel et un environnement linguistique, ainsi que du pouvoir de faire des inférences, il est loin d'être évident que le théoricien (qui sait comment les transducteurs fonctionnent et donc à quoi ils répondent) dispose encore d'une marge de manœuvre pour attribuer une interprétation cohérente aux états fonctionnels afin de saisir les régularités psychologiques pertinentes du comportement. Si la réponse est que le théoricien ne dispose d'aucune latitude au-delà de l'indéterminisme inductif habituel de toutes les théories face à des données finies, il serait pervers de nier que ces états ont le contenu sémantique qui leur est attribué par la théorie.

Auteur: Pylyshyn Zenon Walter

Info: Computation et cognition, 1984, p. 44. *Le principe de transduction sémantique est avancé pour extraire et formaliser des énoncés du langage naturel. Dans un second temps, les propriétés algébriques de modèles de spécification sont étudiés pour définir une théorie permettant de vérifier la consistance des exigences d'un cahier des charges.

[ machine-homme ] [ instable secondéité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

capitalisme

La nouvelle école capitaliste ne diffuse pas tant des "connaissances" qu'elle ne veut doter la future main d'oeuvre de compétences opérationnelles. Concevoir et transformer les systèmes d'enseignement comme des entreprises exclusivement dédiées à la production du capital humain, comme les politiques éducatives le font aujourd'hui, signifie que la norme générale à laquelle tout dans l'école doit se subordonner est celle de l'employabilité. Ce principe permet de rationaliser de nouvelle manière l'institution scolaire, de la soumettre à la nouvelle raison néolibérale, et d'agencer ensemble, de manière cohérente, tous les aspects de l'institution. Pour le dire encore une fois de façon très rapide, la nouvelle école capitaliste substitue la norme de l'employabilité à l'idéal de l'émancipation héritée des Lumières.

Auteur: Laval Christian

Info:

[ propagation ]

 

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écriture

Lorsque je commence un roman, je ne sais ni d'où je pars, ni où je vais, je ferme les yeux et je dicte, m'abandonnant à quelque chose dont je ne connais pas la nature. [...] Il faudrait quand même en finir un jour avec cette plaisanterie du roman " vrai " parce que vécu...les meilleures descriptions de la peste sont dans le Journal de la peste, de Defoe, qui n'avait jamais vu une épidémie de peste. Pour l'artiste, le réel ne sera jamais le vrai, ni la vie le vivant. [...]
Le réalisme n'est qu'une technique au service de l'invention. Les écrivains les plus réalistes sont seulement des contrebandiers de l'irréel. Le réalisme est une mise en scène cohérente du mythe.

Auteur: Gary Romain

Info: La nuit sera calme

[ aventure ]

 

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