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anti-communisme

Le système mis en place par Lénine est un régime totalitaire conduisant une partie de son peuple à la déportation, l’extermination ou la famine. Soljenitsyne déclarera des années plus tard que ceux qui ont mis en place ce système ne sont pas des Russes. […] Lénine instaure un régime de terreur. Les usines sont militarisées. Les ouvriers n’ont plus de droits syndicaux. Le blé est réquisitionné, entraînant une première famine en Ukraine et le développement du cannibalisme. Malgré les difficultés qu’il rencontre, Lénine a toujours pour but de déclencher une révolution mondiale. En plein XXe siècle, une idéologie dite communiste se voulant émancipatrice et libératrice des peuples devient dès son origine un système totalitaire, centralisé autour d’un homme et d’un petit groupe de révolutionnaires. Étrangement, ce régime totalitaire se maintiendra jusqu’en 1991 et connut un certain soutien en Occident.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle" page 711

[ guerre larvée ] [ pion ] [ dévitalisation intérieure ] [ collectivisme mégalomane ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

responsabilité

D'après des renseignements dignes de foi, on vient de découvrir les traces d'une organisation ayant jusqu'ici échappé aux recherches. Cette organisation se proposait de délivrer l'humanité du joug bienfaisant de l'État.

Délivrer l'humanité ! C'est extraordinaire à quel point les instincts criminels sont vivaces chez l'homme. Je le dis sciemment : CRIMINELS. La liberté et le crime sont aussi intimement liés que, si vous voulez, le mouvement d'un avion et sa vitesse. Si la vitesse de l'avion est nulle, il reste immobile, et si la liberté de l'homme est nulle, il ne commet pas de crime. C'est clair. Le seul moyen de délivrer l'homme du crime, c'est de le délivrer de la liberté.

Et à peine venons-nous de l'en délivrer (à peine est bien le mot quand on songe à l'âge du monde), que quelques misérables esprits arriérés...

Auteur: Zamiatine Evgueni

Info: Nous autres, Note 7, page 45

[ bipolarité ] [ indépendance ] [ collectivisme ] [ gauche-droite ]

 

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totalitarisme

On dit que les anciens pratiquaient le vote secret, en se cachant comme des voleurs. […] Pourquoi tout ce mystère ? nous n'en savons rien aujourd'hui. […] Nous n'avons rien à cacher, nous n'avons honte de rien, c'est pourquoi nous fêtons les élections loyalement et en plein jour. Je vois les autres voter pour le Bienfaiteur et ceux-ci me voient également. Pourrait-il en être autrement puisque "tous" et "moi" formons un seul "Nous" ? Cette procédure est beaucoup plus ennoblissante et plus sincère que celle en honneur chez les anciens, "secrète" et d'une couardise de bandits. De plus, elle est beaucoup plus conforme à son but, car, en supposant l'impossible, si une dissonance se produisait dans l'homophonie habituelle, nous avons les Gardiens, invisibles parmi nous, qui peuvent arrêter les numéros tombés dans l'erreur, les préserver de faux pas futurs et sauver l'État Unique.

Note 24.

Auteur: Zamiatine Evgueni

Info: Nous autres

[ futur-ancien ] [ collectivisme ] [ appartenance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

imposture politique

Il s’agit d’équiper chaque habitant de Lille Métropole d’une "carte de vie quotidienne" dotée d’une puce "sans contact". C’est-à-dire d’identifier et de tracer à distance tous les habitants du Nord-pas-de-Calais. Ce projet n’est pas défendu par la droite de la droite mais par les socio-technocrates du Parti socialiste et les écolos-technocrates d’Europe écologie-Les Verts. Il est porté par Eric Quiquet et Dominique Plancke, respectivement élu aux transports de Lille Métropole et président de la commission Transports du conseil régional, qui défendent le flicage généralisé. Des Verts. Des écolos. Vous les preniez pour leur caricature : des hurluberlus inoffensifs, babas échappés de L’An 01, les personnages de Cabu et Gébé croqués dans les pages de Charlie Hebdo, de La Gueule ouverte, voire d’Actuel ou de Libération, cyclistes, végétariens, amateurs de bals folks et de fromages de chèvre. Ils s’en sont toujours défendus. Ils prouvent maintenant qu’ils avaient raison.

Auteur: Tomjo

Info: Dans "L'enfer vert", pages 8-9

[ corruptibles ] [ consentement ] [ société de contrôle ] [ collectivisme écologique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

création

Le poète, à mes yeux, se connaît à ses idoles et à ses libertés, qui ne sont pas celles de la plupart. La poésie se distingue de la prose pour n’avoir ni toutes les mêmes gênes, ni toutes les mêmes licences que celle-ci. L’essence de la prose est de périr, — c’est-à-dire d’être "comprise ", — c’est-à-dire, d’être dissoute, détruite sans retour, entièrement remplacée par l’image ou par l’impulsion qu’elle signifie selon la convention du langage. Car la prose sous-entend toujours l’univers de l’expérience et des actes, — univers dans lequel, — ou grâce auquel, — nos perceptions et nos actions ou émotions doivent finalement se correspondre ou se répondre d’une seule manière, — uniformément. L’univers pratique se réduit à un ensemble de buts. Tel but atteint, la parole expire. Cet univers exclut l’ambiguïté, l’élimine ; il commande que l’on procède par le plus court chemin, et il étouffe au plus tôt les harmoniques de chaque événement qui s’y produit à l’esprit.

Auteur: Valéry Paul

Info: Variété

[ idée ] [ échange ] [ écriture ouverte ] [ formes littéraires ] [ collectivisme limitatif ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

consumérisme

Qu'est-ce que la "liberté économique" ? On pourrait penser que ce concept renvoie à la liberté par rapport aux contraintes de la vie économique : se libérer de la nécessité de travailler pour manger, par exemple, ou de celle de choisir entre acheter des médicaments et payer le loyer.

Mais ce n'est pas le cas. La liberté économique n'est pas apparentée non plus à l'idée habituelle que nous nous faisons de la liberté politique : elle n'a pas de lien étroit avec la liberté d'expression, la liberté de la presse, la liberté de réunion... des libertés qui donnent le droit de participer à la vie politique et d'influencer l'action publique. Elle ne désigne pas, par exemple, la satisfaction des besoins fondamentaux pour que l'expression culturelle et politique puisse s'épanouir.

Les grands théoriciens de la liberté économique ne sont pas des démocrates deweyiens ; promouvoir la participation collective à la prise de décision politique ne les intéresse pas. D'ailleurs, il y a antagonisme entre le concept conservateur de liberté économique et toute mesure engageant l'État à relever le niveau de vie de la masse de la population. La liberté économique s'oppose à des idées comme l'assurance maladie universelle, l'éducation publique gratuite et les subventions publiques aux beaux-arts, et elle s'y oppose encore plus si ces mesures doivent être financées par l'impôt progressif et redistributeur. Les politiques sociales mises en oeuvre par décision démocratique, comme dans le New Deal de Roosevelt, la Grande Société de Lyndon Johnson, pour ne rien dire du Chili de Salvador Allende [...], sont par leur nature même, selon ce mode de pensée, des atteintes à la liberté. En revanche, dans cette conception, le régime d'Augusto Pinochet, favorable au " libre marché ", a apporté " la liberté économique " au Chili.

On peut être libre économiquement sans avoir aucun droit d'expression politique, par exemple en vivant (ou d'ailleurs en mourant) sous la botte d'une junte militaire. La liberté économique consiste donc dans la capacité de vivre sa vie économique - et celle-là seulement - dans une sphère échappant au contrôle de l'État, donc réservée à l'interaction des forces privées. [...] C'est une liberté de dépenser. Pour mettre l'idée en perspective, il faut lui donner son vrai nom : la liberté d'acheter. On a tendance à ne pas trop s'attarder sur cette idée, au motif que c'est une absurdité manifeste, une perversion de langage, de dire que faire les magasins est une liberté. [...] La liberté de rechercher une gamme très diversifiée de biens et de services à des prix extrêmement variables, de la boutique haut de gamme à la grande surface et au magasin d'usine, se situe-t-elle vraiment sur le même pied que les autres sens du mot " liberté " ? Il est facile de pouffer devant l'idée même, si éloignée de notre conception progressiste de la liberté, fondement de la noble sphère des prises de décision politique et sociale. Mais on aurait tort de rire. L'étonnant, c'est le nombre de gens qui pensent ainsi, à quel point la notion conservatrice de liberté économique paraît intuitivement juste, et a pénétré en profondeur la vie moderne.

Auteur: Galbraith John Kenneth

Info: L'Etat prédateur : Comment la droite a renoncé au marché libre et pourquoi la gauche devrait en faire autant, Première partie : ENCORE UN DIEU QUI MEURT ; Chapitre 2 : La liberté d'acheter

[ marge de manoeuvre ] [ collectivisme ] [ fabrication du consentement ]

 

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