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administration

La loi de Parkinson (rien à voir avec la maladie du même nom) veut que plus une entreprise grandit, plus elle engage de gens médiocres et surpayés. Pourquoi ? Tout simplement parce que les cadres en place veulent éviter la concurrence. La meilleure manière de ne pas avoir de rivaux dangereux consiste à engager des incompétents. La meilleure façon de supprimer en eux toute velléité de faire des vagues est de les surpayer. Ainsi les castes dirigeantes se trouvent assurées d'une tranquillité permanente. A contrario, selon la loi de Parkinson tous ceux ayant des idées, des suggestions originales ou des envies d'améliorer les règles de la maison seront systématiquement éjectés. Ainsi, paradoxe moderne, plus l'entreprise sera grande, plus elle sera ancienne, plus elle entrera dans un processus de rejet des ses éléments dynamiques bon marché, pour les remplacer par des éléments archaïques onéreux. Et cela au nom de la tranquillité de la collectivité.

Auteur: Werber Bernard

Info: L'Encyclopédie du savoir relatif et absolu

[ fonctionnaire ] [ gaspillage ] [ argent ]

 

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être humains

Le solipsime individuel est une évidence qui tend à nier le réel (bytié). Je meurs, l'univers s'éteint... Alors qu'il se poursuit avec les descendants, la famille, la collectivité, etc.

De fait l'humano-centrisme qui a piloté et conduit encore une grande partie de nos comportement d'hommes "dominants" est un solipsisme racial puisque sa description du réel n'est que la représentation consensuelle des multiples points de vue de ses membres. Miroir des sens discriminants d'une espèce.

Si l'homme disparaît, ce réel là disparaît aussi.

Une humanité solipsiste est-elle un cul de sac ? Il semble que oui. Dès le moment où elle s'est mise à développer une "mémoire sur support externe" (FLP en est un bon exemple) elle s'est renforcée dans sa force grégaire. Anthropocentrisme qui signifia simultanément une forme d'éloignement des autres entités vivantes puisque l'homme, n'ayant plus d’adversaires à sa taille, en vint à se considérer comme supérieur.

Auteur: Mg

Info: 19 sept. 2017

[ environnement ] [ écologie ] [ planète ] [ question ] [ intersubjectivité anthropomorphe ]

 
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judaïsme

Qu'est-ce qu'être juif pour vous ? Quand on vous lit, cela n'a rien d'évident...
I.K. : C'est difficile la judéité. Depuis l'Holocauste et l'existence d'Israël, tout a changé. Je n'ai pas de culture juive et je ne suis pas particulièrement attaché au religieux ni à cet État. D'ailleurs, quand j'y suis allé, je me suis rendu compte que je ne faisais vraiment pas partie de cette collectivité. Mais cette identité existe, même si nous ne savons pas si nous devons en être fiers ou en avoir honte. De toute façon, je ne peux pas m'en libérer. Il faut assumer sans se cacher, sans négation de soi-même. Je n'avais pas conscience d'être juif avant d'être déporté, mais j'ai dû comprendre que c'est de la judéité que je venais. Et je la traite comme une matière en tant qu'écrivain. Mon histoire est celle d'une descente en soi-même, vers sa vérité, dans un monde où tout n'est qu'apparences.

Auteur: Kertész Imre

Info:

 

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illusion

Tout cela ne tiendrait évidemment pas cinq minutes si l’inconscient collectif n’existait pas. Il n’existe pas ? Invention ridicule de Jung torpillée par Freud puis achevée au mortier par Lacan ? Bien sûr, mais ils auraient pu être dix fois plus nombreux à essayer de la liquider, cette illusion, qu’il n’y aurait eu que plus de plaisir pour tout le monde à la recréer naturellement et spontanément. Ce sont les hommes, les femmes, tout le monde, qui inventent et réinventent sans cesse l’inconscient collectif ; Jung n’a fait que prendre le train en marche, si on désigne par la formule inconscient collectif la zone de délire sur l’arrière-monde que nourrit toute collectivité aspirant par ailleurs à l’égalisation en surface. Il est normal d’ailleurs qu’à une politique du collectif corresponde une religion du collectif. Elle est l’angoisse métaphysiquement exprimée, le stéréotype mystique, de la stéréotypie sociale. La mythologie d’avenir d’un monde sans avenir qui ne parle que de l’avenir.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le 19e siècle à travers les âges", page 334

[ mythe populaire ] [ critique ] [ psychanalyse ]

 

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temporel-éternel

Pour ce qui est de l’adaptation d’une jeune religion à une société totale, nous entendons par là le passage de la religion du statut de "catacombes" à celui de religion d’état ; il est tout à fait faux d’affirmer que seul le premier statut soit normal et que le second – "constantinien" si l’on veut – ne soit qu’une pétrification illégitime, hypocrite, infidèle ; car une religion ne peut pas toujours rester dans le berceau, elle est destinée par définition à devenir religion d’état et à subir par conséquent les adaptations – nullement hypocrites mais simplement réalités – que cette nouvelle situation exige. Elle ne peut pas ne pas s’allier au pouvoir, à condition bien entendu que le pouvoir se soumette à elle ; dans ce cas, il convient de distinguer entre deux Églises : l’Église institutionnelle, et immuable parce que d’institution divine, et l’Église humaine, forcément politique puisque liée à une collectivité totale, sans quoi elle n’aurait pas d’existence terrestre en tant que grande religion.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Dans "Christianisme/Islam", éditions Archè Milano, 1981, page 18

[ immanence ] [ temps ] [ céleste-terrestre ] [ chair-esprit ]

 

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Information

Mais quelle est donc la principale condition préalable pour que l'évolution suive son cours ? Dans une publication intitulée Physical Mode/ of the Biofield, Andrej Detela nous l'apprend: il s'agit de l'information. Cependant, il précise que des structures doivent être déjà en place ou se mettre en place pour que le processus évolutif ait lieu. Il faut donc: • Une base d'information. Detela mentionne en particulier qu'il faut pouvoir emmagasiner d'énormes quantités d'énergie (bite d'information). • Une composante évolutive. L'aspect évolutif dépend de la capacité de la structure concernée à s'auto-organiser. Toujours selon Detela, les deux processus sont inséparables et en symbiose, car il faut une source d'information primale pour que l'évolution s'effectue. Ce principe se retrouve à tous les niveaux structurels d'un organisme vivant. Donc, plus un organisme évolue, plus il se complexifie et plus il peut gérer de l'information, améliorer ses systèmes de communication et utiliser efficacement l'énergie des divers niveaux. Qui plus est, ce principe s'applique au-delà du champ biologique et vaut aussi pour toute structure énergétique subtile.

Auteur: Lapierre David P.

Info: Un monde de conscience

[ information ] [ conscience ] [ évolution ] [ collectivité ] [ oméga ]

 

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règne machinal

Une des perspectives les plus fascinantes ainsi ouvertes est celle de la conduite rationnelle des processus humains, de ceux en particulier qui intéressent les collectivités et semblent présenter quelque régularité statistique, tels les phénomènes économiques ou les évolutions de l'opinion. Ne pourrait-on imaginer une machine à collecter tel ou tel type d'informations, les informations sur la production et le marché par exemple, puis à déterminer, en fonction de la psychologie moyenne des hommes et des mesures qu'il est possible de prendre à un instant déterminé, quelles seront les évolutions les plus probables de la situation ? Ne pourrait-on même concevoir un appareillage d'État couvrant tout le système des décisions politiques, soit dans un régime de pluralités d'États se distribuant la terre, soit dans le régime, apparemment beaucoup plus simple, d'un gouvernement unique de la planète ? Rien n'empêche aujourd'hui d'y penser. Nous pouvons rêver à un temps où la machine à gouverner viendrait suppléer - pour le bien ou pour le mal, qui sait ? - l'insuffisance aujourd'hui patente des têtes et des appareils coutumiers de la politique.

Auteur: Dubarle Dominique

Info: "Une nouvelle science, la cybernétique", Le Monde, le 28 décembre 1948

[ intelligence artificielle ] [ masses ] [ collecte des données ]

 

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élites

Le décret de bonheur prend l'apparence absolutiste de la pure philanthropie. Il suggère qu'au moins quelques personnes savent ce qu'est le bonheur mais veulent prévenir par le "rationnement" le collapsus qui surviendrait nécessairement si tous savaient la même chose. Prévenir le collapsus est la présupposition implicite, par la rhétorique, des économies planifiées des Etats. Ceux qui détiennent le savoir expérimentent déjà, au nom de tous les autres, ce qui résulte de leur savoir : ils vivent dans des enclaves au coeur de la collectivité et masquent les fenêtres de leurs limousines pour que personne ne puisse voir s'ils ne seraient pas, par hasard, déjà heureux. Ils distribuent à tous, avec une belle progressivité dans l'accoutumance du bonheur, un peu de ce qu'ils ont déjà expérimenté. La formation des files d'attente là où ont lieu les distributions permet de conclure au succès de la procédure — mais aussi d'imaginer les ruées et les affrontements qui surviendraient obligatoirement si ceux qui prétendent connaître le bonheur augmentaient les portions de leurs distributions dans la mesure de leur connaissance des besoins de ce qui rend heureux.

Auteur: Blumenberg Hans

Info: Le souci traverse le fleuve

[ justification ] [ pouvoir ] [ conservation ]

 

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religion

En dehors de Dieu, principe d’union, l’union n’est pas possible.

Voyez la sphère et étudiez-la.

Ses rayons partent du centre et vont à la circonférence. Quand ils sont loin, bien loin du centre, on dirait que jamais ils ne seront réunis. Leur distance est si grande et leur force de divergence si croissante, qu’on les dirait partis sans esprit de retour. Mais rapprochez-vous un peu du centre : les rayons sont moins éloignés les uns des autres. Rapprochez-vous encore : les voilà qui convergent les uns vers les autres. Ils tendent à se réconcilier. Enfin regardez le point central : tous les rayons sont là, présents et ardents. C’est le rendez-vous. Ils se touchent, ils se pénètrent. La chaleur va et vient de l’un à l’autre, et chacun profite des lumières et des ardeurs de tous.

[…] ainsi en est-il des âmes humaines. Plus les êtres sont près de Dieu, plus ils sont près les uns des autres. Quand ils s’éloignent du foyer commun, ils se séparent et s’égarent dans la même mesure où ils se refroidissent.

Auteur: Hello Ernest

Info: Philosophie et athéisme

[ collectivité ] [ théologie ]

 

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mystère

La théorie des champs morphiques de Sheldrake est assez séduisante, n'est qu'elle fait fortement penser au renforcement des habitudes chez l'être vivant, ou la routine crée, à force, comme une seconde nature.
Ce serait donc à l'identique dans le cadre de l'inconscient collectif de telle ou telle espèce. Pourquoi pas ?... Comme une monade qui se reprogrammerait en fonction d'une situation qui se répéterait.
Cependant il y a aussi comme l'évidence d'un dégradé des êtres, à savoir que les variations, d'une espèce sur l'autre peuvent être très fines... jusqu'à la séparation. Et, cette "séparation" en deux espèces une fois admise, nous voilà avec deux monades, deux plans distincts et exponentiels - non reproductibles entre eux - dans cette idée de "reprogrammation évolution" de la vie. Et donc la création d'espèces nouvelles.
Et puis il y a la synchronicité chère à Jung : à savoir que certaines "découvertes" apparaitraient simultanément au hasard d'une collectivité planétaire. Soit par la proximité d'un champ morphique qu'il resterait à identifier, soit parce qu'un ordre externe aurait été donné à un moment T.
Même si, à ce que je sache, la poudre est resté fort longtemps l'apanage des chinois... personne d'autre n'en avait sur terre.
J'adore les spéculations.

Auteur: Mg

Info: 31 déc. 2012

[ sciences ] [ quête ] [ évolution ]

 

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