Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 164
Temps de recherche: 0.052s

nommer

Le monde n'a pas de nom, dit-il. Les noms des collines et des sierras et des déserts n'existent que sur les cartes. On leur donne des noms de peur de s'égarer en chemin. Mais c'est parce qu'on s'est déjà égaré qu'on leur a donné ces noms. Le monde ne peut pas se perdre. Mais nous, nous le pouvons.

Auteur: McCarthy Cormac

Info: Le grand passage

[ réconfort ] [ langage ] [ inutile ]

 

Commentaires: 0

aube

Passé la colline, Cham fit face à la mer. Rugissant sous le fouet du vent, elle projetait ses embruns dans les draps du ciel. À l'horizon, au-dessus de l'eau fourmillant de lumière, l'aurore déroulait timidement sa bandelette rose, ponctuée de drones qui bourdonnaient sans relâche entre le large et la Citadelle des doyens, au centre de la ville.

Auteur: Niango Matthieu

Info: La dignité des ombres

[ océan ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

décor sonore

Le silence est si grand à l'extrémité de cette rue où nous habitons que le bourdonnement d'une seule abeille semble se propager plus loin que le ciel, et bercer le bourg entier et tous les villages cachés dans les collines. C'est la joie de l'air. A certains moments, il n'y a pas d'heure. Rien ne compte, surtout dans le grand matin.

Auteur: Dhôtel André

Info: La Tribu Bécaille. "folio", 1977, p 24

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

dernières paroles

Au revoir - si tu entends parler du moi comme ayant été fusillé contre un mur de cailloux sache s'il te plait que c'est plutôt une belle manière de quitter cette vie. Meilleure en tout cas, pour quitter ce vieil âge, que la maladie ou tomber dans les escaliers de la cave.. être un gringo à Mexico, ça c'est de l'euthanasie!

Auteur: Bierce Ambrose

Info: dans sa dernière lettre. Il semble qu'il soit parti errer dans les collines autour de Mexico

 

Commentaires: 0

liberté

J’aimais vivre ainsi, me lever après avoir dormi tout mon saoul, n’être attaché qu’au soleil ou au froid, aller au port me promener. J’aimais m’asseoir au soleil et au vent, dans les jardins du quartier avec les vieillards arthritiques, saluer les vendeuses de fèves de la Piazza Vacchero, m’étendre dans l’herbe des collines et parler avec Mario de femmes, d’autrefois et d’après.

Auteur: Arpino Giovanni

Info: Giovanni le bienheureux, P 26

[ flâner ]

 

Commentaires: 0

périple

L'éternelle tristesse du voyage en train, cette tristesse par coeur apprise, la ligne montante ou descendante des fils électriques ou du fossé, le surgissement subit à la fenêtre d'un arbre, d'un poteau télégraphique, d'une cabane, le glissement rapide du paysage en arrière, sa reculante incessante... alors qu'à l'horizon apparaissent une cheminée, une colline... avant de sombrer dans le néant, d'un long mouvement tournant.

Auteur: Gombrowicz Witold

Info: La Pornographie

[ décor ] [ défilement ] [ rails ]

 

Commentaires: 0

paysage

Les deux collines étaient allongées côte à côte. L'une s'appelait Kameno, l'autre Makuyu. Entre elles, il y avait la vallée. On l'appelait la vallée de la vie. Derrière Kameno et Makuyu s'étalaient sans ordre beaucoup d'autres vallées et d'autres collines. Elles étaient pareilles à de nombreux lions endormis qui ne s'éveillaient jamais. Elles dormaient simplement du grand et profond sommeil de leur Créateur.

Auteur: Ngugi wa Thiongo

Info: La rivière de vie

[ décor ] [ personnification ]

 

Commentaires: 0

contemplation

Il est de par le monde infiniment de ces points spirituels qui ne sont pas encore révélés, pareils à ces âmes voilées dont nul n’a reconnu la grandeur. Combien de fois, au hasard d’une heureuse et profonde journée, n’avons-nous pas rencontré la lisière d’un bois, un sommet, une source, une simple prairie, qui nous commandaient de taire nos pensées et d’écouter plus profond que notre cœur ! Silence ! Les dieux sont ici. 

Auteur: Barrès Maurice

Info: La colline inspirée, 1913, éditions du Rocher, 2005

[ nature ] [ divinité ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

crépuscule

L'automne vint. Les feuilles descendirent vers la terre. Elles se posèrent sur les chevelures des femmes qui bavardaient sous les marronniers. Celles des faîtes s'en allaient loin dans les prés, jusque sur les fronts des boeufs.

Puis ce fut l'hiver. Il y eut de belles nuits de gelée. Jacques oublia Jeanne sans doute, puisque tout s'oublie.

Vers l'est, d'où montent les étoiles, les collines sont agenouillées.

Auteur: Dhotel André

Info: Campements

[ saison ]

 

Commentaires: 0

décor

Je croyais connaître le désert mais j’en découvre la complexité. Il est ocre, rouge, orangé, pâlot ou profond, il est illuminé par le soleil et terni par la nuit, il est bas, haut, plat, il est sablonneux ou couvert de caillasses, ses plis se resserrent pour former d’énormes collines, il se déchire, s’ouvre en deux, et de longues crevasses le nervurent avant de se refermer comme des plaies.

Auteur: Pavlenko Marie

Info: Et le désert disparaîtra

[ paysage ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel