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scène

Cinéma et théâtre sont très différents ; je ne préfère pas nécessairement l'un à l'autre. De temps en temps, ça me démange de retourner sur les tréteaux. D'y apprendre l'humilité, la bravoure... et me rappeler comment c'est lorsque les moteurs du métier tournent à plus gros régime. Et réaliser une fois encore à quel point les acteurs peuvent être mal payés.

Auteur: Rhys Ifans

Info: www.interviewmagazine.com

[ comparaison ] [ acteur ] [ comédien ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-homme

Les filles ont-elles une capacité à mieux dissimuler, à jouer la comédie, à faire comme la mère, sans jamais cesser de préserver leur identité comme un bébé à naître en elles ? Je crois qu’il y a un peu de vérité dans la théorie qu’une fille s’en sort souvent mieux avec un faux self, qui est compliant et qui copie, qu’un garçon […].

Auteur: Winnicott Donald W. Woods

Info: La famille suffisamment bonne

[ comédiennes ] [ femmes-hommes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

être humain

Dans un monde factice où le masque prévient le visage, où le rôle résume l'homme, comme des mouches dans le miel on s'agglutine aux apparences, le masque se colle au visage, le rôle marque l'homme ; on vit comme au théâtre, oubliant le reste du monde, sur une scène exiguë ; on traîne vers la mort, après son petit personnage, comme une ombre démesurée, un inconnu gigantesque au visage effaré.

Auteur: Ferron Jacques

Info: Le Don Juan Chrétien p.349 in Théâtre 1, Éd. Typo no47

[ comédien ] [ perdu ]

 

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chair-esprit

Tout en courant, je me disais : "Il faudrait tout de même que mon visage exprime quelque chose : l'émotion du départ, puis l'attention, l'effort, la fatigue et la joie à l'arrivée." Je me sentais capable de traduire tout cela et pourtant, je n'ai pu y parvenir. J'étais gêné par mon corps nu. Vous n'imaginez pas comme c'est difficile de donner une expression à son visage, de "jouer", quand on est nu.

Auteur: Ladoumègue Jules

Info: Cité dans "Passage du cinéma, 4992", éd. Ansedonia - propos recueillis par J. Bouissounouse, "Cinémonde", n.189 - à propos du film : "Le Mile de Jules Ladoumègue" de Jean Lods

[ cinéma ] [ sport ] [ art du comédien ] [ dévêtu ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

cinéma

Je crois vraiment pouvoir prendre n'importe qui et lui faire réaliser une bonne prestation parce que je pense qu'il n'y a rien d'autre à faire que bouger et d'être capable de converser. Donc, si je peux convaincre quelqu'un de ne pas se vêtir particulièrement et de ne pas être une personne qu'il n'est pas, pour être simplement naturel dans des circonstances données, c'est tout ce que jouer signifie pour moi, et je ne pense pas que ce soit très difficile.

Auteur: Cassavetes John

Info:

[ faire l'acteur ] [ comédien ] [ facilité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

principes

La vérité n'est pas pour lui une obsession paralysante. Dire que sa vie est tissée de mensonges, de dissimulations et de calomnies n'est pas l'accabler : c'est tout simplement faire état d'un fait dont le rappel ici est techniquement utile, et qu'il nous faut donc savoir ne pas taire. C'est faire état d'un fait, et d'un règle de vie énoncée par lui-même. Ce fut en 1736, dans une lettre à Thiériot : "Il faut mentir comme un diable, non pas timidement, non pas pour un temps, mais hardiment, et toujours."

Auteur: Martin Xavier

Info: Dans "Voltaire méconnu", page 18

[ mythomanie ] [ comédien ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

dépossession

Eh bien, j'adore le théâtre et je travaille au cinéma... Car un acteur de cinéma n'est qu'un bonhomme de cire livré aux mains de l'opérateur et du metteur en scène, qui sont les seuls vrais artistes de cinéma. L'opérateur qui, grâce à la photographie, enjolive ou enlaidit, rapetisse ou grandit, éclaire ou assombrit. Le physique de l'acteur est l'oeuvre artistique du photographe. Son instinct, son mouvement, sa vie, sont entre les mains du metteur en scène qui, grâce au découpage, réduit au néant, si bon lui semble, ce que l'artiste propose. Ajoutez à cela la préoccupation du micro, de la caméra, du maquillage, de la lumière qui fait pleurer les yeux, l'absence du public qui enlève toute réaction sincère... Non, croyez-moi, pour un acteur, le cinéma est un métier.. le théâtre est un art !

Auteur: Berry Jules

Info: in "Cinémonde", n°159, 5 novembre 1931 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p.552-553

[ septième art ] [ comparaison ] [ actorat ] [ comédien ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

camouflage

Dans le milieu de la grande truanderie, Rosso Dagarella était ce qu'on appelle un lézard. Le lézard est un expert de la poudre aux yeux, de l'infiltration, de l'imposture. C'est un spécialiste de la mue, un champion de l'incognito, un virtuose du ni vu ni connu. Qu'on n'aille pas imaginer je ne sais quel cabotin qui aime se déguiser comme un pitre de carnaval : le lézard serait plutôt tout le contraire. Ce jour-là, Rosso Dagarella portait un vêtement assez commun, mais de bonne coupe, qui aurait pu habiller un bourgeois modeste ou un maître artisan. Tout son art tenait dans son sens du mimétisme : un lézard ne se cache pas, ne se masque pas, ne se livre pas à un stupide jeu d'acteur. Il sait juste adopter avec naturel les attitudes et les comportements de l'humanité ordinaire ; il se contente d'emprunter tous les gestes, tous les accents, toutes les allures, sans jamais appuyer ou surjouer. Il adhère simplement à la normalité des pigeons qu'il veut plumer et des limiers qu'il veut semer. La meilleure planque d'un lézard, c'est la cohue des marchés, c'est la ferveur des processions, c'est le tourbillon frôleur des bals. Il est toujours juste là où on ne le cherche pas, un peu à côté, presque sous vos yeux. Qu'il ait un cave à lessiver ou un ennemi à éviter, il le colle généralement de si près qu'il demeure inaperçu. Il rôde aux lisières de son entourage : dans la domesticité des amis du client, dans les buveurs qui trinquent avec ses hommes de main, dans les messagers qui portent son courrier. Il s'expose avec une insolence si tranquille qu'il reste toujours couvert.

Auteur: Jaworski Jean-Philippe

Info: Gagner la Guerre

[ espion ] [ normalité ] [ comédien ]

 

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éloge

Ne craignez pas que je sois comme madame Miford, que je mette la couronne sur votre tête au moment le plus pathétique ; mais comme je ne puis vous comparer qu'à vous même, il faut que je vous dise, Talma, qu'hier vous avez surpassé la perfection et l'imagination même. Il y a dans cette pièce, toute défectueuse qu'elle est, un débris d'une tragédie plus forte que la nôtre, et votre talent m'est apparu dans ce rôle de Hamlet, comme le génie de Shakespeare, mais sans inégalités, sans les gestes familiers, devenus tout-à-coup ce qu'il y a de plus noble sur la terre.
Cette profondeur de nature, ces questions sur notre destinée à tous, en présence de cette foule qui mourra, et qui semblait vous écouter comme l'oracle du sort ; cette apparition du spectre, plus terrible dans vos regards que sous la forme la plus redoutable, cette profonde mélancolie, cette voix, ces regards qui révèlent des sentiments, un caractère au-dessus de toutes les proportions humaines ; c'est admirable, trois fois admirable; et mon amitié pour vous n'entre pour rien dans cette émotion la plus profonde que les arts m'aient fait ressentir depuis que je vis. Je vous aime, dans la chambre, dans les rôles où vous êtes encore votre pareil ; mais dans ce rôle d'Hamlet, vous m'inspirez un tel enthousiasme, que ce n'était plus vous, que ce n'était plus moi; c'était une poésie de regards, d'accents, de gestes à laquelle aucun écrivain ne s'est encore élevé. Adieu, pardonnez-moi de vous écrire, quand je Vous attends ce matin à une heure, et ce soir à huit ; mais si les convenances sociales ne devaient pas tout arrêter, je ne sais pas, hier, si je ne me serais pas fait fière d'aller moi-même vous donner cette couronne, qui est due à un tel talent plus qu'à tout autre ; car ce n'est pas un acteur que vous êtes, c'est un homme qui élève la nature humaine, en nous en donnant une idée nouvelle. Adieu ! à une heure. Ne me répondez pas, mais aimez-moi pour mon admiration.

Auteur: Staël Madame de Germaine Necker baronne de Staël-Holstein

Info: in Staëlliana de Cousin d'Avallon, Staël à Talma, Juillet 1809

[ théâtre ] [ comédien ]

 

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