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pouvoir

Les discours des commandants en chef sont des actions.

Auteur: Lützeler Heinrich

Info:

[ langage ] [ militaire ] [ guerre ] [ politique ]

 

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pouvoir

A bord, les commandants sont seuls maîtres après Dieu ; mais de simples pions aux yeux des autorités qui les gouvernent.

Auteur: Kent Alexander

Info: Mutinerie à bord

[ hiérarchie ] [ directeur ] [ pantin ]

 

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guerre

Une remarque, fort significative dans son effrayante candeur, vint de l'un des commandants de division de Joukov. Evoquant des enfants allemands qui pleuraient en cherchant leurs parents dans les ruines d'une ville en flammes, il écrivit :" Ce qui était surprenant, c'est qu'ils pleuraient exactement de la même manière que nos enfants." Peu d'officiers et de soldats soviétiques se représentaient les Allemands comme des êtres humains.
Après la déshumanisation des slaves par la propagande nazie, une opération analogue avait été réalisée avec plein succès de l'autre côté.

Auteur: Beevor Antony

Info: La Chute de Berlin

[ inversion ] [ atroce ]

 

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Etats-Unis

La country était le genre musical le plus ségrégationniste d’Amérique, où même les Blancs jouaient du jazz et les Noirs chantaient l’opéra. Mais il n’y avait pas de Noirs dans la country, et sans doute que les lyncheurs aimaient écouter de la country pendant qu’ils attachaient leurs victimes noires. La country n’était pas forcément une musique de lyncheurs, mais on ne pouvait penser à aucune autre pour accompagner un lynchage. La Neuvième de Beethoven était la musique des nazis, des commandants de camps de concentration et peut-être du président Truman quand il envisageait d’atomiser Hiroshima, la musique classique servant de bande originale raffinée à la noble extermination des hordes barbares.

Auteur: Viet Thanh Nguyen

Info: Le Sympathisant

[ racisme ] [ vingtième siècle ]

 

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guerre

Dans la tranchée allemande bien creusée au fond de laquelle il y a maintenant quinze centimètres de boue, les hommes frémissent, assourdis, le visage contracté. En regardant bien on voit que la boue dans laquelle plongent leurs bottes frémit, elle aussi, remuée par les ébranlements du sol. C'est le tonnerre allemand qui est déchaîné, mais cependant ces hommes sont courbés sous l'angoisse, leur cerveau comme brûlé car nul ne saurait déchaîner impunément un tel tonnerre. Parfois ils sont jetés contre la paroi de leur tranchée par le souffle d'un obus de 420 passant au-dessus de leur tête, énorme train de ferraille roulant dans les airs, et ils sentent sous leurs pieds le roulement de mille trains souterrains.
Trois heures de l'après-midi. Bruit et souffrance, on a le cerveau brûlé et en même temps on a froid, car le temps s'est couvert et la neige commence à tomber. Ceux d'en face doivent à peine s'en apercevoir, l'ouate silencieuse qui descend du ciel se volatilise à la fureur des explosions bien avant de toucher le sol, mais ici elle arrive jusqu'aux hommes à travers le passage des obus. La neige après le froid, après la pluie. Les troupes d'assaut occupent les tranchées de première ligne depuis maintenant neuf jours. Plusieurs fois les généraux commandants de corps d'armée ont demandé s'ils pouvaient relever ces troupes mais chaque fois la réponse a été : " Non, l'attaque va être déclenchée très probablement demain matin ". D'un matin à l'autre, d'un matin à l'autre, terrible attente. A peine est-il besoin de parler de la souffrance physique: pieds dans la boue, froid, nourriture froide, beaucoup de malades du ventre. A l'assaut en caleçon brenneux, camarade, voilà un sujet de plaisanterie parmi les Stosstruppen !

Auteur: Blond Georges

Info: Verdun

[ hiver ]

 

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