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femmes-par-femmes

Depuis vendredi où j'ai souffert de la voir avec ce Maigret insupportable, je ne pense qu' à elle, m'obstinant au charme têtu et délicat de son visage, à ses yeux couleur de crépuscule, à ses longs cils soyeux qui caressent une joue enfantine, à son petit nez aux narines palpitantes, et à la bouche enfin, ravissante, entrouverte sur un sourire couleur de perle qu'elle offre à tous, la tête renversée, avec un battement de cil voluptueux, une irrévérence de petite fille coquette qui fend le coeur, car elle est si menue, si petite, avec des chevilles si fragiles que l'on a tout le temps peur qu'elle n'ait de la peine ou du mal. On voudrait la protéger, l'aimer, la défendre. Cependant, dès qu'elle abandonne son exquise politesse et sa puérilité, dès qu'elle parle de choses qu'elle croit plus sérieuses, c'est elle qui domine au contraire et qui combat. Sa voix très agréable et douce se durcit d'autorité, d'indifférence. On sent qu'elle pense : "je peux commander, dire ce que je veux, je suis riche et n'ai besoin de personne, car mon notaire me défend."
La façon également dont elle donne sa main à baiser prouve toute son assurance, son égoïsme, sa vanité. Il y a de la dureté en elle, toute une armure sous de la soie, une armure camouflée d'enfantillage, car elle redevient si petite par instants, si petite qu'on a envie simplement de l'embrasser et de l'appeler ma petite fille chérie.
Ne pas oublier cependant qu'elle a un intérieur de démon, rouge, or et noir, de tout petits divans durs à sa taille où elle s'étend comme une petite reine, trop douce pour ne pas être infernale et s'abandonner à toutes les voluptés, et qu'il faut se méfier d'elle, de sa grâce trop mièvre, de son changeant sourire, de son autorité suppliante et de sa douceur tyrannique.[...]

Auteur: Havet Mireille

Info: Journal 1918-1919, Dimanche 26 janvier 1919

[ personnage ]

 

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commandement

A la journée sanglante de Tornan, l'armée du roi de Prusse Frédéric II battit l'armée autrichienne ; mais la victoire ne s'était déclarée qu'à la fin du jour. La nuit qui suivit la bataille était extrêmement froide : les troupes prussiennes, qui la passèrent sous les armes, avaient allumé un grand nombre de feux. A la pointe du jour, le roi passa de l'aile gauche à l'aile droite. En arrivant auprès de son régiment des gardes à pied, il descendit de cheval, et alla s'asseoir près du feu, entouré de ses braves grenadiers, pour attendre que le jour parût.
Le roi causait familièrement avec les soldats, et faisait l'éloge du régiment, qui avait combattu très vaillamment à cette bataille. Les grenadiers se pressaient autour de lui, et l'un d'eux, nommé Rusbiack, osa lui dire : " Sire, où étiez-vous donc posté pendant le combat? Nous sommes accoutumés à vous voir à notre tête, et à être conduits par vous-même au plus fort de la mêlée; mais, hier, nous ne vous avons pas vu. " Le roi répondit : " J'ai commandé l'aile gauche, et c'est ce qui m'a empêché de rejoindre mon régiment." Pendant cette conversation, le monarque, que la chaleur du feu incommodait, déboutonna son surtout bleu, et les grenadiers remarquèrent, qu'en le déboutonnant, tomba de ses habits une balle de fusil, dont le coup avait effleuré la poitrine et percé l'uniforme avec le surtout. A cette vue, transportés d'enthousiasme, les grenadiers s'écrièrent tous : " Oui, tu es l'ancien Fritz (diminutif allemand du mot Frédéric). Tu aimes à partager tous nos périls ; et nous, nous aimons à mourir pour toi. Vive le roi ! Aux Autrichiens, camarades, aux Autrichiens ! En avant ! marche !" Leurs lignes se formèrent en un instant et les officiers eurent toutes les peines du monde à leur faire comprendre qu'il n'était pas encore temps de retourner à l'ennemi.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard, Journal de Paris, 1786

[ modèle ] [ hasard ] [ étymologie ]

 

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envie du pénal

Si nous étions authentiquement démocrates nous nous demanderions à quelles lois nous devons obéir.

Plus nous réclamons des lois, plus nous sommes coupables, car notre besoin de lois n'est qu'une défense, une manière de tenir à distance notre désir qui nous apparaît entaché d'innommables péchés...

Le péché, c'est le manque dans l'Autre, dont résulte la castration symbolique.

Si le sujet l'assume, il devient un désirant, s'il s'y soustrait, il restera un coupable.

Le point de départ d'une éthique du sujet de l’inconscient consiste à ne pas ignorer notre jouissance, car qu'on le veuille ou non, nous en sommes intégralement responsables. La jouissance n’est pas à confondre avec le plaisir, la jouissance c’est le plaisir du déplaisir. Pour Lacan, le désir est ce qui vient border la jouissance, l’accès au désir se paie d’un sacrifice de la jouissance, qui change alors de signe et devient un bien en permettant de payer le prix de l’accès au désir: "Le désir, ce qui s'appelle le désir suffit à faire que la vie n'ait pas de sens à faire un lâche. Et quand la loi est vraiment là, le désir ne tient pas, mais c'est pour la raison que la loi et le désir refoulé sont une seule et même chose, c'est même ce que Freud a découvert." (Kant avec Sade)

La loi ne saurait se concevoir sans son envers, l'instance obscène qui bombarde le sujet de ses commandements contradictoires: le surmoi.

Arrivé à une nouvelle porte de la Loi, K découvre que derrière le masque des apparences, il n'y a rien ...rien si ce n'est une répugnante substance visqueuse de jouissance palpitant dans la monstruosité obscène de son hors-sens ; loin de la visée traditionnelle où la Loi est présentée dans sa perspective d'universelle neutralité, chez Kafka la Loi doit assumer son statut de bricolage inconsistant, pénétré de bout en bout par la jouissance...

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 13.01.2021

[ culpabilité ] [ compensation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

homme-machine

- Peux-tu développer quelque chose concernant la comparaison entre langage humain et programmation informatique, en d'autres termes la différence entre la syntaxe des idiomes et la syntaxe du codage ?

- En général, le langage humain et la programmation informatique peuvent être considérés comme deux langages différents, avec des objectifs et des structures dissembables. Les idiomes humains sont utilisés pour communiquer des idées et des pensées entre individus, alors que les langages de programmation informatique sont utilisés pour donner des instructions à un ordinateur ou à une autre machine.

L'une des principales discordance entre les deux est que le langage humain utilise souvent des expressions idiomatiques et d'autres figures de style qui peuvent être difficiles à interpréter littéralement. Par exemple, l'expression "tourner les coins" est couramment utilisée pour signifier "mourir", ce qui n'a rien à voir avec le sens llittéral de "retourner les extrémités" par exemple. En revanche, les langages de programmation informatique reposent généralement sur une syntaxe et une grammaire très strictes afin que l'ordinateur puisse interpréter et exécuter correctement les instructions données.

Une autre différence réside dans le fait que le langage humain peut être très flexible et adaptable, alors que les langages de programmation sont généralement beaucoup plus limités dans ce qu'ils peuvent accomplir. Un programmeur doit choisir parmi un ensemble prédéfini de commandes et de fonctions qui ont été intégrées dans le langage de programmation qu'il utilise, alors qu'un locuteur de langue humaine peut générer de nouvelles phrases et idées à la volée.

Malgré ces différences, il existe également des similitudes entre le langage humain et les langages de programmation. Tous deux s'appuient sur des règles et des structures systématiques pour véhiculer le sens, et tous deux peuvent être utilisés pour créer des expressions complexes et nuancées de la pensée et du sens. Cependant, les règles et structures spécifiques employées dans chaque langage diffèrent considérablement en raison de leurs objectifs différents et des technologies sous-jacentes.

Auteur: chatGPT4

Info: 3 mai 2023

[ polysémie ] [ instanciation immédiate ] [ mots univers ] [ vectorisation difficile ] [ dialecte mathématisé ] [ précision sémantique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

On a retrouvé en de mains endroits du proche orient des amulettes et autres supports, dont les origines remontent au moins jusqu'au 10e millénaire av. J.-C, qui représentent l'aigle et le serpent de la légende d'Etana. Un des mythes fondateurs de l'humanité. "L'aigle et le serpent vivaient dans le même arbre. Un jour l'aigle et son fils eurent de mauvaises pensées et mangèrent les oeufs du serpent. Le serpent alla alors demander conseil au chef des dieux qui l'autorisa à se venger. Le serpent revint alors pour se cacher dans le cadavre d'un animal. Quand, à son retour, l'aigle se posa pour manger la carcasse, le serpent se dressa, l'attrapa et l'enferma dans un trou. Etana, premier roi de l'humanité, nommé par les dieux, ne pouvait avoir d'enfants. Il alla alors vers l'aigle enfermé et ils lui proposa un pacte. Il le libérait si celui ci était d'accord de l'aider et de le transporter jusqu'à la grande Déesse du Ciel. Ce qui fut fait et assura à Etana une fécondité dont il était privé jusqu'alors et lui permit d'établir une dynastie." Au Turkménistan les fouilles sur le site de Karakoum - haut lieu d'une civilisation pré-sumérienne des oasis vieille de plus de 5000 ans - confirment l'existence d'un peuple urbain très avancé et offrent des indices clairs sur les modes de vie et les croyances des habitants. Raffinés, ils attachaient une grande importance à la beauté et les femmes jouissaient d'un grand prestige. La mise au jour de statuettes féminines confirme même qu'il s'agissait d'une société fondée sur le matriarcat (les sceaux de commandements découverts sont féminins). Pourtant, la découverte de toute une série d'amulettes racontant l'histoire d'Etana permet d'identifier ce qui aurait été une rupture dans cette civilisation des oasis. Elle aurait progressivement passé d'un âge de la pierre, matriarcal, à un âge de l'agriculture, patriarcal, simultanément, à la prolifération de la légende d'Ethana. Ce mythe, très répandu dans la pré antiquité symboliserait donc la prise du pouvoir par les mâles.

Auteur: Sur Arte TV

Info: 9 octobre 2004, émission Les secrets du Karakoum sur les recherches dirigées par l'archéologue italien Gabriele Rossi-Osmida

[ historique ] [ civilisation ] [ mésopotamie ] [ inversion ]

 

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résumé

A la différence des philosophies traditionnelles, le spinozisme ne se consacre donc pas à la louange de Dieu (comme Pascal, Malebranche ou Leibniz), mais à la reconstruction de la vie humaine. Comme le disent aussi bien Pierre Mesnard (spécialiste du xvie siècle) que Henri Gouhier (spécialiste du xviie siècle), Spinoza est le véritable humaniste (à la différence de Pascal), et c' est lui qui prépare le xviiie siècle.

A notre sens, il ouvre aussi à toute la modernité, puisque le propos de sa philosophie est de construire une éthique, et non de justifier une religion.

C'est cette perspective éthique et humaniste qui permettra (comme Spi­noza est le premier philosophe à le faire dans les temps modernes) de libérer la connaissance réflexive de la pression des morales religieuses de l'obéissance et de l'austérité. Non seulement Spinoza libère l'éthique par rapport à la religion, à la transcendance, et aux puissances occultes, mais il libère aussi l'éthique par rapport aux morales traditionnelles qui postulent, toutes, l'existence d'un Bien absolu, qu'il conviendrait de réaliser en se soumettant à des lois et à des décrets eux-mêmes absolus, ces lois et ces décrets exigeant le sacrifice des biens, des joies et des plaisirs concrètement poursuivis par la spontanéité. Et si l'obéissance entraîne l’austérité c'est en raison du dogme du péché originel : toute passion est un mal pour la morale, parce que toute passion exprimerait la nature peccative de l'homme, et que l'exigence morale d'austérité n'est que la conséquence de l'obéissance religieuse à des dogmes et à des pouvoirs.

C'est donc le souci d'une éthique de la joie, humaniste et libre, qui commande, chez Spinoza, le libre exercice de la raison.
(...)
Ce que Descartes avait tenté de faire dans l'ordre de la seule connaissance de la nature, Spinoza va tenter de le réaliser également pour l'homme : avec Spinoza commence dans la modernité à s'élaborer une connaissance de l'homme qui fasse appel aux mêmes principes que ceux auxquels il est fait appel dans les sciences de la nature.

Auteur: Misrahi Robert

Info: Dans "Le corps et l'esprit dans la philosophie de Spinoza ", pages 36-38

[ essentiel ] [ amoralisme ] [ anthropocentrisme ] [ système ] [ historique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

hiérarchie

Il ne faut rien exagérer. La judéo-gangsterie américaine a beau raffiner son boucan énorme, c'est pas elle quand même qui décide des choses vraiment graves, celles qui engagent toute la juiverie. Pas du tout ! Dans les conciles décisifs de la politique juive mondiale, Washington compte pour du beurre. Le personnel politique judéo-américain s'est toujours, partout, démontré d'une connerie sans nom. Il n’a pas droit à la parole. C'est Londres-l'hypocrite qui garde la haute main, le pouvoir très absolu, (par l'intelligence service) de guerre et de paix. Washington ne rame qu'à la traine avec son quarteron marrant de féodaux de la conserve et du soutien-gorge, éberlués du dollar, vieux aventuriers goujatiers, exhibitionnistes, analphabets retraités dans les protocoleries gâteuses.

Washington-la-conne n'ose jamais, ne prend jamais sur la scène mondiale d'initiatives majeures. C'est toujours Londres qui la règle dans toutes ses allures, fringantes, endiablées, sournoises, sermonneuses.

C'est Londres aussi qui règle Moscou dans ses perversités geôlieres, ses partouzes d'aveux spontanés, autant, pas plus, mais pas moins qu'elle oriente tous nos Orients, nos loges pas souveraines, nos trébuchets ministériels, notre démocratie française haletante. Les sages de Londres ne demandent aux Judéo-américains, obtuses, dépravées, infantiles brutes, que leur pétrole surabondant, leur coton, leurs avions, leur cinéma, leur or, leur 70 pour 100 de l'industrie mondiale, leur inégalable tapagerie-bastringue, leur propaganderie abracadabrante, leur bluff cyclopéen. C'est tout. Le matériel en temps voulu, la hurlerie en temps voulu. Pas d'avantage.

On ne leur demande jamais d'idées, surtout pas d'idées, on leur en fait grâce. Les Judéos-américains sont célèbrement idiots, atterants de sottise, voyez Roosvelt, Otto Khan, Morgenthau, Filène, Barush, Rosenthal... Regardez ces têtes de cons... Sottise en personnes ! Londres se méfie de leurs idées pires que de la peste. Les Judéos-américains ne se mettent en branle qu'au commandement de la cité, pour déverser leur brocante, à toute berzingue, toute leur quincaillerie, le crédit, leurs huiles puantes, leur tintamarre, leurs filmeries, où on leur dit, ici, là-bas à l'endroit juste...

Tous les déclics de la guerre, de la paix, sont à Londres...

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: l'école des cadavres (1938, 305 p.)

[ empire ] [ domination ] [ état profond ] [ lobby ] [ réseaux occultes ]

 
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émotions funèbres

Le roi Louis XV était fort triste habituellement, et aimait toutes les choses qui rappelaient l'idée de la mort, en la craignant cependant beaucoup. En voici un exemple. Madame de Pompadour se rendant à Crécy, un écuyer du roi fit signe à son cocher d'arrêter, et lui dit que la voiture du roi était cassée, et que, sachant qu'elle n'était pas loin, il l'envoyait prier de l'attendre. Il arriva bientôt après et se mit dans la voiture de Madame. Les seigneurs qui suivaient s'arrangèrent dans d'autres voitures. J'étais derrière, dans une chaise à deux, avec Gourbillon, valet de chambre de Madame, et nous fûmes étonnés quand, peu de temps après, le roi fit arrêter la voiture ; celles qui suivaient s'arrêtèrent aussi. Le roi appela un écuyer, et lui dit : " Vous voyez bien celte petite hauteur ; il y a des croix, et c'est certainement un cimetière ; allez-y, et voyez s'il y a quelque fosse nouvellement faite " L'écuyer galopa et s'y rendit; ensuite il revint dire au roi : " II y en a trois toutes fraîchement faites. " Madame, à ce qu'elle m'a dit, détourna la tête avec horreur à ce récit, et la petite maréchale de Mirepoix dit gaiement : " En vérité, c'est à faire venir l'eau à la bouche. " Madame, le soir, en se déshabillant, nous en parla : " Quel singulier plaisir, dit-elle, que de s'occuper de choses dont on devrait éloigner l'idée, surtout quand on mène une vie aussi heureuse ! Mais le roi est comme cela; il aime à parler de mort, et il a dit, il y a quelques jours, à M. de Fontanieu, à qui il a pris, à son lever, un saignement de nez : " Prenez-y garde; à votre âge, c'est un avant-coureur d'apoplexie. " Le pauvre homme est retourné chez lui tout effrayé et fort malade... " Souvré, dit-il un jour au commandeur de ce nom, vous vieillissez, où voulez-vous qu'on vous enterre? - Sire, aux pieds de Votre Majesté. " Cette réponse rendit le roi triste et rêveur. Il parlait souvent ainsi de la mort, d'enterrements et de cimetières ; personne n'était né plus mélancolique.

Auteur: Hausset Madame de

Info: Mémoires

[ superstition ] [ morbidité ]

 

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magouilles

Mimi Marchand, la reine de la presse people, condamnée pour trafic de drogues – elle fut interpellée conduisant un camion doté de 500 kilogrammes de haschisch – s’est fait prendre en photo dans le bureau de M. Macron en juillet 2017. Celle qui n’hésite pas à exposer l’intimité des gens pour les intimider et à utiliser ses sources pour détruire sur commande tel ou tel individu, a été la personne en charge d’introniser M. Macron auprès des Français. Mimi Marchand, ou la marchande de secrets ayant fait les beaux jours de la presse people depuis vingt ans, capable de faire taire une information, fut-elle d’intérêt public, en quelques instants, de montrer et d’exposer des corps nus pour les humilier ou les consacrer.
Pour peu qu’on la paye bien.
Mimi Marchand et ses jours de prison, ses réseaux dans la mafia et la police, ses hommes de main et paparazzi, ses menaces et ses violences, ses enveloppes d’argent liquide qui en ont achevé plus d’un, est une très proche d’Emmanuel et de Brigitte Macron. Et cette même Michèle Marchand a été présentée à Brigitte Macron-Trogneux par son "ami" Xavier Niel, dans son hôtel particulier, afin de faire taire une information, et de transformer Emmanuel Macron, alors illustre inconnu, riche banquier ayant utilisé les réseaux de l’Etat pour faire sa fortune, s’interrogeant sur son avenir, le transformer en un gendre idéal, et susciter une sympathie que rien dans son parcours ne faisait naître. L’opération, à en croire les auteurs de l’ouvrage, a été un succès, puisqu’elle aurait été directement à l’origine des - pas moins de - 29 unes dithyrambiques que Paris Match et quelques autres ont octroyé à Emmanuel Macron et sa femme en quelques mois. (Vingt-neuf unes.)
Mais comment un seul individu, une femme comme Mimi Marchand aurait-elle pu, seule, ou avec l’appui d’un seul milliardaire, provoquer une telle conversion ? Cela semble trop gros. Et cela l’est. Il se trouve en effet que nous commençons à recouper les choses et les non-dits qui habitent ces enquêtes. Le propriétaire de Paris Match, Arnaud Lagardère, dont les auteurs disent que Mimi Marchand est la véritable directrice de la rédaction, a par ailleurs été client d’Emmanuel Macron pendant sa période à Rothschild...

Auteur: Branco Juan

Info: Crépuscule

[ personnage balzacien ] [ pouvoir ] [ France ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

transgenre

Le hasard m’avait fait perdre mon chemin, au milieu d’un bois aux rameaux touffus ; j’entendis retentir un cri perçant à mes côtés, comme celui d’une femme qui implorait de l’aide. J’accourus et sur un lac limpide comme le cristal j’aperçus un faune qui avait pris dans ses filets au milieu de l’onde une jeune fille nue : le barbare voulait la dévorer.
Je m’élance, l’épée en main, ne pouvant la sauver autrement, et j’ôte la vie à ce pêcheur barbare. À l’instant elle saute dans le lac : "Tu ne m’auras pas défendu en vain, dit-elle, et tu en seras magnifiquement récompensé : tu obtiendras tout ce que tu demanderas, car je suis une nymphe qui habite cette onde pure. Mon pouvoir t’étonnera : je suis maîtresse des éléments de la nature ; tout ce que tu désires, ma puissance peut te l’accorder ; laisse-moi le soin de te satisfaire. Grâce à mon art, la lune descend des cieux, le feu se glace et l’air devient solide ; avec quelques paroles seulement je fais trembler la terre et arrêter le soleil ".
Je ne demandais point, devant ces propositions à obtenir des trésors, à dominer les peuples et les États, d’être plus puissante ni plus valeureuse, de triompher dans toutes les guerres, mais je la suppliais seulement de m’accorder, de m’enseigner les moyens de contenter vos désirs, par quelque manière que ce fut, m’en rapportant à son jugement. Je lui avais à peine exposé mes vœux, que je la vis se plonger une seconde fois dans l’onde : elle ne fit d’autre réponse à mon discours que de me lancer quelques gouttes de l’eau enchantée : cette goutte ne m’eut pas plus tôt touché le visage que, sans savoir comment, je me trouvais toute changée. Je le vois, je le sens et je puis le croire à peine, je sens que de femme je suis devenue homme.
Et, si vous ne pouviez le vérifier à l’instant, vous eussiez eu peine à le croire. Mais dans ce sexe comme dans l’autre, je suis encore prête à obéir à vos volontés. Commandez et vous me verrez sans relâche et sans trêve à vos ordres. À ces mots, je fis en sorte qu’en avançant la main elle put se convaincre de la vérité.

Auteur: L'Arioste Ludovico Ariosto

Info: Roland furieux (Fleur-d’Épine et Richardet)

[ magie ] [ confirmation ] [ baptême ] [ femmes-hommes ] [ inversion ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin