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littérature

Il est probable que Céline ait utilisé son expérience de commotion de guerre pour décrire celle de son personnage Bardamu dans "Voyage au bout de la nuit"(...) Il s'est également inspiré de son expérience de traitement par l'électricité pour décrire celui de Bardamu.

Auteur: Bogousslavsky Julien

Info: La folie au front. La grande bataille des névroses de guerre, 1914-1918

[ inspiration ] [ vécu ]

 

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esthétique

La révélation de ce que pourra être le cinéma de l'avenir me vint un jour, j'en ai gardé le souvenir exact, de la commotion que j'éprouvai en constatant, dans un éclair, la magnificence que prenait le rapport d'un vêtement noir avec le mur gris d'une auberge.

Auteur: Faure Elie

Info: Cinéma

[ vision ] [ entrevoir ]

 

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autoportrait romancé

Hirsute et noir, silencieux et avare de gestes, exécrateur victimaire du propos banal et de la rengaine, il portait sur l’extrémité de sa langue une catapulte pour lancer d’erratiques monosyllabes qui vous crevaient à l’instant même une conversation d’imbéciles. Bouche close, narines vibrantes, sourcils presque barrés et entrant l’un dans l’autre à la plus légère commotion il avait parfois des colères muettes et blanches de séditieux comprimé, qui eussent donné la colique à un éventrable despote.

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "Le Désespéré", Livre de poche, 1962, page 45

[ cinglant ] [ contempteur ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

maigreur

Recours excitant, enfin, celui de l'électricité : le fluide et ses commotions, les chocs "expérimentés" au milieu du XVIIIe siècle par quelques amateurs et savants. Schwilgué propose un bain froid doté de courant électrique dont il attend resserrements et sécrétions. L'abbé Nollet conseille une électrisation directe dont il dit chiffrer les effets : "Un chat électrifié fut plus léger de 70 grains, un pigeon de 35 à 37 grains, un moineau de 6 ou 7 grains." Calculs dérisoires s'ils ne révélaient la préoccupation de l'amaigrissement autant que celle de sa vérification ; calculs plus suggestifs, en revanche, une fois appliqués au corps humain : "Un jeune homme et une jeune femme de l'âge de 20 à 30 ans, ayant été électrifiés pendant cinq heures de suite, perdirent plusieurs onces de leur poids.

Auteur: Vigarello Georges

Info: Les métamorphoses du gras : Histoire de l'obésité du Moyen Age au XXe siècle

[ charlatan ] [ guérisseur ] [ médecine ]

 

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commotion psychique

Le contraste avec les scanners des dix-huit patients souffrant d'un syndrome de stress post-traumatique chronique et ayant subi de graves traumatismes au cours de leur enfance est saisissant. Il n'y avait pratiquement pas d'activation des zones du cerveau liées à la perception de soi : Le MPFC, le cingulaire antérieur, le cortex pariétal et l'insula ne s'allumaient pas du tout ; la seule zone qui montrait une légère activation était le cingulaire postérieur, qui est responsable de l'orientation de base dans l'espace. Ces résultats ne peuvent s'expliquer que d'une seule manière : En réponse au traumatisme lui-même, et pour faire face à l'effroi qui persiste longtemps après, ces patients avaient appris à fermer les zones du cerveau qui transmettent les sentiments et les émotions viscérales qui accompagnent et définissent la terreur. Pourtant, dans la vie de tous les jours, ces mêmes zones cérébrales sont responsables de l'enregistrement de toute la gamme des émotions et des sensations qui constituent le fondement de notre conscience de soi, de notre identité. Ce dont nous avons été témoins ici est une adaptation tragique : En essayant de se débarrasser de sensations terrifiantes, ils ont également affaibli leur capacité à se sentir pleinement vivants.

Auteur: van der Kolk Bessel A.

Info: The Body Keeps the Score : Brain, Mind, and Body in the Healing of Trauma (Le corps garde le score : le cerveau, l'esprit et le corps dans la guérison des traumatismes).

[ choc neurologique ] [ impact ] [ dégradation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

traumatisme

A la suite de graves commotions mécaniques, de catastrophes de chemin de fer et d’autres accidents mettant la vie en danger, on voit survenir un état qui a été décrit depuis longtemps et a gardé le nom de "névrose traumatique". [...] Le tableau clinique de la névrose traumatique se rapproche de celui de l’hystérie par sa richesse en symptômes moteurs similaires ; mais en règle générale, il le dépasse par ses signes très prononcés de souffrance subjective, évoquant par là l’hypocondrie ou la mélancolie, et par les marques d’un affaiblissement et d’une perturbation bien plus généralisés des fonctions psychiques. [...] Dans la névrose traumatique commune, deux traits saillants pourraient servir de point de départ à notre réflexion : premièrement, ce qui semble peser le plus lourd dans son déterminisme, c’est le facteur surprise, l’effroi ; deuxièmement, si le sujet subit en même temps une lésion ou une blessure, ceci s’oppose en général à la survenue de la névrose. Effroi, peur, angoisse sont des termes qu’on a tort d’utiliser comme synonymes ; leur rapport au danger permet de bien les différencier. Le terme d’angoisse désigne un état caractérisé par l’attente du danger et la préparation à celui-ci, même s’il est inconnu ; le terme de peur suppose un objet défini dont on a peur ; quant au terme d’effroi, il désigne l’état qui survient quand on tombe dans une situation dangereuse sans y être préparé ; il met l’accent sur le facteur surprise. Je ne crois pas que l’angoisse puisse engendrer une névrose traumatique ; il y a dans l’angoisse quelque chose qui protège contre l’effroi et donc aussi contre la névrose d’effroi.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Dans "Au-delà du principe de plaisir" (1920), trad. de l'allemand par Jean Laplanche et J.-B. Pontalis, éditions Payot, Paris, 2010, pages 47-49

[ psychanalyse ] [ ébranlement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson