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religion

Encens. - Le Bouddha dit : "Ne flatte pas ton bienfaiteur !" Que l'on répète ces paroles dans une église chrétienne ; - immédiatement elles nettoient l'air de tout ce qui est chrétien.

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Le Gai Savoir, 1882-1887, Oeuvres II, Robert Laffont

[ comparées ] [ boudhisme ] [ christianisme ]

 

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femmes-hommes

La femme musulmane se voile à l'extérieur et se fait belle pour son mari à la maison alors que la femme occidentale traîne à la maison, couverte de bigoudis pour pouvoir parader à l'extérieur.

Auteur: MG

Info: 1994

[ femmes-par-hommes ] [ comparée par religion ]

 

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politique

Cela peut surprendre à l'occasion que le décret d'un pouvoir temporel suffise à donner aux classiques une position qui peut être comparée dans d'autres cultures à la place des écritures sacrées inspirées par la révélation divine.

Auteur: Hellmut Wilhelm

Info: A propos du Yi King ou "Traité canonique des mutations".

[ spiritualité ] [ religion ]

 

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croyances

- Vous savez pourquoi je suis venu ici ? reprit Evans. Mon communisme antispéciste prend racine dans l'Orient ancien.

- Vous voulez parler du bouddhisme?

- Oui. Le christianisme ne s'est jamais intéressé qu'à l'homme et, malgré l'arche de Noé, la religion n'a jamais donné aux autres espèces vivantes la même valeur qu'à l'espèce humaine. Au contraire, le bouddhisme a pour idée de délivrer toutes les créatures vivantes. C'est ce qui avait motivé mon départ pour l'Asie, mais... je crois que c'est maintenant partout pareil.

Auteur: Liu Cixin

Info: Le problème à trois corps

[ comparées ] [ anthropocentrisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

culte

Ce que n’offrait pas le paganisme, c’était l’amour d’un dieu aimant. On n’avait pas de rapports sentimentaux avec ces puissants étrangers qui vivaient d’abord pour eux-mêmes. Leurs fidèles ne dialoguent pas en leur cœur avec ces grands personnages, n’ont pas avec eux la relation passionnée et mutuelle des Psaumes. Le paganisme ignore toute relation interne des consciences entre dieux et les hommes. Le christianisme aura été une religion plus aimante, plus passionnante, il aura eu l’espèce de succès d’un best-seller qui vous prend aux tripes par sa chaleur éthique, par son dieu redoutable mais aimant, avec lequel on peut converser intimement.

Auteur: Veyne Paul

Info: l'empire gréco-romain

[ piété ] [ union ] [ imposture ] [ religions comparées ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

religions

Au XVIIIe, le voyageur Allemand Kaempfer (qui visite le Japon) conclut "que le système tout entier des Dieux du Shinto est un tissu si ridicule de fables monstrueuses et inacceptables que ceux-là même dont l'affaire est de les étudier ont vergogne de révéler ces inepties à leurs propres sectateurs et encore bien plus aux bouddhistes ou aux membres de quelques autre religion". Et je vous devine bien près de lui donner raison.
Question d'habitude et de latitude. Après tout, un Homme-Dieu né d'une vierge dans une étable, réchauffée par un âne et un bœuf, et cloué sur deux poutres entre deux voleurs par la volonté d'un père miséricordieux... Mettez-vous à la place du premier japonais qui a entendu cette histoire pour nous si familière!

Auteur: Bouvier Nicolas

Info: Chronique japonaise, p 20

[ comparées ]

 

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philosophia perennis

Comment exposer à des Occidentaux modernes cette "science sacrée", "initiatique" devenue inaccessible sans médiation ? La démonstration s’est appuyée tout d’abord sur une critique radicale de la pensée occidentale dans ses développements et ses bases depuis l’émergence de la philosophie grecque, première branche séparée du tronc de la grande Tradition originelle et universelle, critique débouchant sur le constat des limites et des impasses auxquelles cette séparation avait abouti. Elle s’est appliquée ensuite à approcher les vérités traditionnelles en procédant par cercles concentriques autour de l’objet recherché, par exemple en mettant en lumière les constantes dans les règles de l’art sacré des constructeurs au niveau du métier et des outils symboliques utilisés, puis des formes symboliques adoptées, carrés, dômes, etc., enfin du sens spirituel impliqué. Au terme de ces recoupements significatifs, combinant les méthodes de l’histoire comparée des religions aux pratiques de l’accumulation des témoignages comme preuve d’authenticité à la façon dont avaient procédé les traditionnalistes catholiques du début du XIXe siècle, se dégageait "la doctrine".

Auteur: Laurant Jean-Pierre

Info: Dans "René Guénon, les enjeux d'une lecture", page 20

[ investigation ] [ archéologie symbolique ] [ schisme nord-sud ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

métaphysique

Le centre de la croix est donc le point où se concilient et se résolvent toutes les oppositions ; en ce point s’établit la synthèse de tous les termes contraires, qui, à la vérité, ne sont contraires que suivant les points de vue extérieurs et particuliers de la connaissance en mode distinctif. Ce point central correspond à ce que l’ésotérisme islamique désigne comme "Station divine", qui est "celle qui réunit les contrastes et les antinomies" (El-maqâmul-ilahî, huwa maqâm ijtimâ ed-diddaîn) ; c’est ce que la tradition extrême-orientale, de son côté, appelle l’"Invariable Milieu" (Tchoungyoung), qui est le lieu de l’équilibre parfait, représenté comme le centre de la "roue cosmique", et qui est aussi, en même temps, le point où se reflète directement l’"Activité du Ciel". Ce centre dirige toutes choses par son "activité non agissante" (wei wou-wei), qui, bien que non-manifestée, ou plutôt parce que non-manifestée, est en réalité la plénitude de l’activité, puisque c’est celle du Principe dont sont dérivées toutes les activités particulières ; c’est ce que Lao-tseu exprime par ces termes : "Le Principe est toujours non-agissant, cependant tout est fait par lui". 

Auteur: Guénon René

Info: Dans "Le symbolisme de la croix"

[ immanence-transcendance ] [ religions comparées ] [ éternel indiscriminé ] [ symbole ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

rapport à la nature

L’esprit de ce poème diffère du poème japonais en deux points essentiels. D’abord Tennyson cueille la fleur "racines" et "tout et tout entière". Son sentiment peut être analogue à celui de Basho, mais Basho ne cueille pas la fleur. Il la contemple sans discourir. Une seule particule lui suffit pour exprimer toute l’intensité de son émotion. Tennyson, actif et analytique, arrache la fleur sans se soucier de la plante elle-même qui en mourra. Il lui faut satisfaire sa curiosité par un moyen qui tient de la vivisection. Basho, totalement inactif, se contente de la contempler. […] L’Orient est silence, l’Occident éloquence. Mais le silence de l’Orient est loin d’être le mutisme de qui n’a rien à dire. Il est aussi éloquent que la prolixité occidentale. L’Occident aime à transformer le mot en chair et ce charnel s’exprime, d’une manière parfois outrancière, dans son art et dans sa religion. Ensuite, Tennyson devant la fleur, qui commence sans doute à se flétrir, s’interroge. Basho, peu inquisiteur, se contente de plonger aux sources même de l’existence que lui révèle cette fleur sauvage et par un cri ineffable exprime l’ivresse qu’il en ressent.

Auteur: Suzuki Daisetz Téitaro

Info: Dans "Bouddhisme Zen et psychanalyse", pages 10-11

[ orient-occident ] [ littérature comparée ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

religions comparées

La morale socratique se réfère, non a priori à un Code révélé, mais à la conscience en tant que fonction de l’Intellect. Ce caractère immanentiste ne permet nullement de la confondre avec un moralisme laïque, c’est précisément la référence à l’Intellect qui s’y oppose. Selon Socrate, la vertu c’est la science du bien : avoir la vraie notion du bien, celle de la justice par exemple, c’est être juste. Le bien est identique à l’utilité totale, qui est notre destinée spirituelle ; quiconque se fonde sur le bien ne peut être frustré, puisque Dieu est le Bien. Socrate insiste sur la vertu d’obéissance : la justice terrestre des autorités peut être faillible, mais elle est sacrée en vertu de la Loi éternelle, que le sage représente. L’attitude de Socrate à l’égard des mystères d’outre-tombe est celle de Confucius : la garantie d’un au-delà favorable est dans notre conformation à la Norme universelle ; cette conformation prime les conceptualisations des états post-mortem.

Une autre éthique indépendante du Décalogue est celle de l’Inde : elle se fonde sur les notions du dharma ("Loi universelle"), du rita ("détermination" ou "comportement") et du karma ("action"). C’est en vertu du dharma que les choses et les êtres se comportent chacun selon sa nature ; la notion du rita est peut-être moins principielle, elle exprime le comportement même, y compris les actes rituels, bien qu’à d’autres égards dharma et rita soient synonymes. Le karma relève du dharma ; il engendre, suivant sa conformité ou non-conformité à l’Ordre cosmique et divin, tel destin dans la transmigration. La violation de la Norme ou de la Loi est le péché, pâpa ; l’impureté qui détermine, ou accompagne l’acte du péché est le mal, dosha. Il convient du reste de distinguer entre l’amoral (nirdharma) et l’immoral (adharma) : de même que le "surnaturel" est non un "contre-naturel" mais simplement un "naturel" transcendant - en étendant ainsi la logique interne du "naturel" à l’Univers invisible -, de même l’"amoral" est non un "immoral" mais un "moral" transcendant, c’est-à-dire plus vaste que le moral proprement dit et éventuellement contraire à ce dernier. Au demeurant, l’Hindouisme insiste beaucoup sur l’œuvre accomplie sans espoir du fruit (niskhâma-karma) : c’est le point de vue de la morale pure ou quintessentielle, en tant que participation inconditionnelle à l’Équilibre cosmique et à l’Attraction divine ; la conscience du "devoir" humain est remplacée ici par un impératif résultant non de notre intérêt mais de la divine Beauté, pour dire les choses simplement.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Dans "Logique et transcendance", éditions Sulliver, 2007, pages 179-180

[ philosophie pérenne ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson