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évolution

Au début, il y avait des bactéries... Une supposition presque universelle est que toute la vie subséquente est issue d'une forme de vie originelle à travers une chaîne continue de paires ancêtres-descendants. Cette hypothèse semble bonne parce que tous les organismes vivants partagent des traits biochimiques. Il est bien sûr concevable que la vie ait pris naissance plus d'une fois sur la terre primitive, mais que toutes les formes de vie primaires, sauf une, se soient éteintes tôt, laissant une unique lignée à la source de la vie telle que nous la connaissons. Si cela s'est produit, ce fut la première grande extinction d'espèces.

Auteur: Raup David M.

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[ biologique ] [ origine ] [ spéculation ]

 

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évolution

Chaque espèce de plante et d'animal est déterminée par un ensemble de plasmes germinaux soigneusement triés sur une période de plusieurs centaines de millions d'années. Nous pouvons maintenant comprendre pourquoi les mutations dans ces organismes minutieusement sélectionnés sont presque invariablement préjudiciables. Situation qu'on pourra résumer par cette phrase du Dr J.B.S. Haldane : "Mon horloge n'est pas parfaitement à l'heure. Il est concevable qu'elle fonctionne mieux si je lui tire une balle, mais il est beaucoup plus probable qu'elle s'arrête complètement". Le professeur George Beadle, dans ce contexte, a posé la question suivante : "Quelle est la probabilité qu'une erreur typographique améliore Hamlet ?"

Auteur: Pauling Linus Carl

Info: In No More War ! (1958), chapitre 4, 53

[ microbiologie ] [ interrogation ] [ tâtonnements ] [ gaspillage ] [ prodigalité ] [ dissipation ]

 

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objet trompeur

[...] rien n’est concevable de la phénoménologie des perversions, je veux dire d’une façon directe, à moins de partir de l’idée qu’il s’agit du phallus. C’est une idée beaucoup plus simple que ce qu’on vous donne d’habitude, une ténèbre d’identifications, de réidentifications, de projections, un tricot de toutes les mailles, qui fait un labyrinthe où l’on se perd. Il s’agit du phallus, et de savoir comment l’enfant réalise plus ou moins consciemment que sa mère toute-puissante manque fondamentalement de quelque chose, et c’est toujours la question de savoir par quelle voie il lui donnera cet objet dont elle manque, et dont il manque toujours lui-même.

Auteur: Lacan Jacques

Info: dans le "Séminaire, Livre IV", "La relation d'objet", éditions du Seuil, 1994, page 267

[ combler l'autre ] [ imaginaire ]

 

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mythologie

[...] les Moires sont avant tout des divinités issues de la Nuit du commencement des âges, de cette nuit qui surgit du Chaos en même temps que Gaïa et Eros. Selon d’autres, et c’est fort subtilement concevable, elles sont les filles de Zeus (la vie) et de Thémis (la justice). Quoi qu’il en soit, elles sont trois, trois fileuses sous l’autorité et le contrôle de Zeus. Il y a Clotho qui fabrique le fil de la vie. Lachésis qui le déroule et Atropos qui le tranche. Les Romains, qui comme les Chrétiens en ont peur, les appellent par euphémisme, et pour se les concilier, les Parques, mot qui signifie épargner, c’est-à-dire épargnez moi.

Auteur: Massat Guy

Info: http://brunipraxis.com/wp-content/uploads/2014/08/Artemis-dEph%C3%A9se-la-castration..pdf

[ étymologie ]

 

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folie individuelle

Comment imaginer la vie des autres, alors que la sienne paraît à peine concevable ? On rencontre un être, on le voit plongé dans un monde impénétrable et injustifiable, dans un amas de convictions et de désirs qui se superposent à la réalité comme un édifice morbide. S’étant forgé un système d’erreurs, il souffre pour des motifs dont la nullité effraie l’esprit et se donne à des valeurs dont le ridicule crève les yeux. Ses entreprises sembleraient-elles autre chose que vétilles, et la symétrie fébrile de ses soucis serait-elle mieux fondée qu’une architecture de balivernes ? A l’observateur extérieur, l’absolu de chaque vie se dévoile interchangeable, et toute destinée, pourtant inamovible dans son essence, arbitraire. Lorsque nos convictions nous paraissent les fruits d’une frivole démence, comment tolérer la passion des autres pour eux-mêmes et pour leur propre multiplication dans l’utopie de chaque jour ? Par quelle nécessité celui-ci s’enferme-t-il dans un monde particulier de prédilections, celui-là dans un autre ?

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Dans "Précis de décomposition" in Œuvres, éditions Gallimard, 1995, page 595

[ singularité ] [ incompréhensible ] [ bouffonnerie ]

 

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progrès

Les jeunes d’aujourd’hui ont vraiment de la chance ! Ils vont en vacances à l’étranger, ils sillonnent les autoroutes avec leurs parents, ils voient des tas de choses fascinantes : des accidents, des ambulances, des gendarmes… Sur l’écran de la télévision, ils suivent les guerres et les révolutions comme s’ils y étaient. La politique, les grèves, la vague de criminalité, n’ont plus de secrets pour eux. "Vous vous rendez compte, dites-donc, nous autres on n’avait pas tout ça quand on était gosses, hein ?" Soumis à un appareil bombardement de stimuli extérieurs, l’enfant de l’ère des transports supersoniques ne peut être que génial. Il l’est parfois, en effet. Souvent, encore très jeune, il nous étonne par des réflexions dignes d’un adulte, il nous ravit en montrant une maturité d’esprit difficilement concevable à son âge. Magnifique ! Il est génial, je vous l’avais bien dit. Seulement, où est l’enfant ? Et surtout qu’a-t-on fait de son don le plus précieux : l’innocence ?

Auteur: Lowen Alexander

Info: Dans "La dépression nerveuse et le corps", pages 230-231

[ traumatisme ] [ précocité ] [ aliénation ]

 

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inconnaissable nécessaire

La morale n’est pas la doctrine qui nous apprend comment nous devons nous rendre heureux, c’est celle qui nous enseigne seulement comment nous devons nous rendre dignes du bonheur. Et l’on peut dire qu’à cause de cela même, et pour que nous soyons vraiment dignes du bonheur, nous ne saurions avoir de connaissance du suprasensible.
Une telle connaissance, si nous la possédions, nous amènerait à agir d’une façon intéressée. Elle laisserait perdre cette pureté d’intention qui fait le mérite de notre désintéressement, et sans laquelle le souverain bien lui-même, tel que le définit Kant, ne serait plus concevable. Dieu ne veut pas, purement et simplement, que nous soyons heureux. Il ne veut pas le bonheur universel. Il veut le bonheur joint à la moralité. Et notre moralité suppose, par conséquent, quelque ignorance, c’est-à-dire la limitation de notre connaissance, telle que la Critique de la raison pure l’a, une fois pour toutes, définie. Cette limitation de notre connaissance est par conséquent la source de notre moralité, de notre véritable liberté.

Auteur: Alquié Ferdinand

Info: Dans "Leçons sur Kant", page 276

[ anti-synthétique ] [ résumé ] [ cheminement aveugle ]

 

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multivers

Il est tout à fait raisonnable de croire que cet univers n'est pas tout ce qui existe. Il y a également un méta-univers qui est le fondement premier, la matrice quasi permanente et peut-être infinie de l'univers que nous observons et habitons.

Les cosmologies du méta-univers ont un potentiel explicatif énorme. En effet elles peuvent éclaircir les principes selon lesquels notre univers est apparu doté des remarquables propriétés qui sont les siennes actuellement. Une telle explication est nécessaire, car il est peu probable qu'un univers comme le nôtre ― avec des galaxies et des étoiles, de la vie sur cette planète et peut-être d'autres planètes viables ― soit né d'un heureux hasard. Selon les calculs de Roger Penrose, la probabilité de tomber sur notre univers par sélection aléatoire, sur toutes les diverses possibilités d'univers, est de une sur 10 exposant 10 exposant 23. Ce chiffre, trop grand pour être concevable, indique une improbabilité de dimensions astronomiques. Penrose considère la naissance de notre univers comme une "singularité" où les lois de la physique normale ne "tiennent" pas".

Auteur: Laszlo Ervin László

Info: Science et champ akashique

[ cosmos anthropo-décrit ]

 

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mondes consensuels

Il est admis et souvent démontré que tout nouveau concept ne se fait accepter que progressivement par une communauté. Aidé par un langage, et autres signes partagés par tous, le groupe doit se faire à l'idée. Ainsi des extraterrestres, plus précisément les gris, un nombre grandissant y croit, leur existence est acquise selon eux, d'ailleurs beaucoup de voyageurs astraux disent les rencontrer. Bon, pas de problème en ce qui me concerne, mais tant que je n'en n'aurai pas rencontré un, si possible en présence de mon chien afin que sa réaction corrobore la mienne d'une certaine façon, il m'est impossible d'avoir un avis tranché là-dessus.

A ce point de mes informations il est pareillement concevable que les "petits-gris" sont une simple projection de l'imaginaire humain. Sans aller vers de plus extendues considérations sur d'autres niveaux, vibratoires par exemple, d'où pourraient être issus tout un tas d'entités exotiques, ce que je ne nie pas non plus à priori. Je suis aussi prêt à accepter l'idée que notre réalité est projetée continuement, par exemple certains voyageurs de l'astral disent rencontrer de plus en plus des contrées, très réalistes, du type du château de Poudlard d'Harry Potter. Je suis prêt même à imaginer que ce qui précède est susceptible de s'enchevêtrer dans tous les sens.

Tout est dans tout. Et inversément.

Auteur: Mg

Info: 2 mars 2021

[ ouverture ] [ shc ] [ méta-intellect ]

 

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maïeutique

Vous introduisez l’idée d’un point mort, que vous appelez résistance, et d’une force, qui fait que ça avance. Jusque-là, c’est tout à fait correct. Mais si vous allez de là à l’idée que la résistance est à liquider, [...] vous tombez dans l’absurdité pure et simple. Après avoir créé une abstraction, vous dites – il faut faire disparaître cette abstraction, il faut qu’il n’y ait pas d’inertie.

Il n’y a qu’une seule résistance, c’est la résistance de l’analyste. L’analyste résiste quand il ne comprend pas à quoi il a affaire. Il ne comprend pas à quoi il a affaire quand il croit qu’interpréter, c’est montrer au sujet que ce qu’il désire, c’est tel objet sexuel. Il se trompe. Ce qu’il s’imagine ici être objectif n’est qu’une pure et simple abstraction. C’est lui qui est en état d’inertie et de résistance.

Il s’agit au contraire d’apprendre au sujet à nommer, à articuler, à faire passer à l’existence, ce désir qui, littéralement, est en deçà de l’existence, et pour cela insiste. Si le désir n’ose pas dire son nom, c’est que ce nom, le sujet ne l’a pas encore fait surgir. 

Que le sujet en vienne à reconnaître et à nommer son désir, voilà quelle est l’action efficace de l’analyse. Mais il ne s’agit pas de reconnaître quelque chose qui serait là tout donné, prêt à être coapté. En le nommant, le sujet le crée, fait surgir, une nouvelle présence dans le monde. Il introduit la présence comme telle, et du même coup, creuse l’absence comme telle. C’est à ce niveau-là seulement qu’est concevable l’action de l’interprétation.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre II", "Le moi dans la théorie de Freud", pages 312-313

[ langage ] [ performatif ] [ psychanalyse ]

 

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