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hommes-par-hommes

Si les hommes concevaient les enfants l'avortement serait depuis longtemps un sacrement.

Auteur: Lorentz Kay

Info:

[ égoïste ] [ grossesse ] [ femmes-hommes ]

 

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humour

Les juifs et les catholiques ne différaient guère à ses yeux. Les premiers avaient des jours de congé qui tombaient n'importe quand et les seconds concevaient leurs enfants d'une manière tout aussi hasardeuse.

Auteur: Bennett Alan

Info: So shocking !

[ religion ] [ désordre ]

 

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post-cybernétique

C'étaient des machines qui scannaient le ciel, qui sondaient l'espace entre les atomes, qui posaient les questions et concevaient les expériences pour y répondre. Il ne restait plus à la simple viande qu'à se regarder le nombril.

Auteur: Watts Peter

Info:

[ intelligence artificielle ] [ post-singularité ] [ assujettissement ]

 

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recyclage

…en se cassant, les objets fabriqués par les hommes commençaient une nouvelle vie…  Il avait son idée sur la question. Les choses étaient fabriquées pour un usage donné – en particulier, ce que les hommes concevaient comme des outils. Quand un objet se cassait, il échappait enfin à son asservissement aux humains et connaissait pour la première fois la liberté.

Auteur: Yoshida Atsuhiro

Info: Bonne nuit Tokyo

[ réadaptation ] [ bricolage ]

 

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islam

Elle s'interrogea sur les gens qui concevaient de tels vêtements. Combien ils devaient redouter leurs propres désirs. Souhaiter qu'une femme porte ça signifiait qu'on connaissait tout le danger du regard. On le connaissait, on connaissait sa propre impuissance face à lui, et on concevait pour cela un costume susceptible de dissimuler la cause de la honte qu'on en éprouvait. Or le costume ne servait qu'à punir davantage le honteux.

Auteur: Jeet Thayil

Info: Narcopolis. À propos de la burqua

[ voile ] [ niqab ]

 

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particules

Si Lucrèce et tant d'autres ont célébré la sagesse et le courage d'Épicure, ce n'est évidemment pas pour ses origines sociales, mais pour le pouvoir salvateur de sa pensée, dont l'essence peut se résumer à une idée lumineuse : tout ce qui a jamais existé et tout ce qui existera jamais est un assemblage d'éléments de taille infinitésimale et en nombre infini. Les Grecs avaient un mot pour désigner ces éléments invisibles, qui, tels qu'ils les concevaient, ne pouvaient être divisés davantage : les atomes.

Auteur: Greenblatt Stephen

Info: Quattrocento

[ immuables ]

 

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science-fiction

Comme nous, ils avaient atteint l'étape où l'esprit sorti de l'abrutissement et très loin de la maturité peut souffrir le pire désespoir et infliger la pire férocité. Comme nous, ces mondes tragiques, mais vivants, étaient tourmentés par l'incapacité de suivre les circonstances changeantes. Ils étaient toujours en retard, appliquant toujours de vieux concepts et de vieux idéaux inappropriés aux situations nouvelles. Comme nous, ils étaient sans cesse torturés par la faim d'une communion que leur nature réclamait, mais que leurs pauvres esprits couards et égoïstes ne pouvaient en aucune façon atteindre. Seuls les couples et les petits cercles d'amis pouvaient établir une vraie communauté, la communion de la compréhension et du respect mutuels, et de l'amour. Mais en tribus et en nations ils concevaient trop facilement la fausse communauté de la horde, hurlant en chœur leur peur et leur haine.

Auteur: Stapledon William Olaf

Info: Créateur d'étoiles

[ semi-civilisés ] [ chaînon manquant ]

 

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tribalismes

Comme nous, ils avaient atteint le stade de développement où l'esprit, sorti de l'abrutissement mais très loin de la maturité, peut souffrir le pire désespoir et infliger la pire férocité. Comme nous, ces mondes tragiques, mais vivants, étaient tourmentés par l'incapacité de suivre les circonstances changeantes. Ils étaient toujours en retard, appliquant sans cesse de vieux concepts et de vieux idéaux inappropriés aux situations nouvelles. Comme nous, ils étaient continuellement torturés par la faim d'une communion que leur nature réclamait, mais que leurs pauvres esprits couards et égoïstes ne pouvaient en aucune façon atteindre. Seuls les couples et les petits cercles d'amis pouvaient établir une vraie communauté, la communion de la compréhension et du respect mutuels, et de l'amour. Mais en tribus et en nations ils concevaient trop facilement la fausse communauté de la horde, hurlant en chœur leur peur et leur haine.

Auteur: Stapledon William Olaf

Info: Créateur d'étoiles

[ clanismes ] [ conservatismes ] [ défaut d'anticipation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

racisme

La "Déclaration" par laquelle commence ce livre propose l'inclusion des chimpanzés, des gorilles et des orang-outangs dans la "communauté morale des égaux". Une telle tentative ne s'est fait que trop attendre, si l'on considère les similitudes qui existent entre les humains et les autres grands singes, mais elle demande du courage. Beaucoup de gens protesteront contre une telle proposition : certains diront que les affaires humaines priment sur tout le reste, tandis que d'autres feront valoir que la suite logique de l'extension aux grands singes de la communauté des égaux serait l'inclusion, dans cette communauté, de toutes les autres formes de vie.
Je pense que nous devrions étendre ces droits aux autres formes de vie dans la mesure du possible. Mais en ce qui concerne les grands singes, nous pouvons les inclure dans notre communauté morale dès à présent, et ce sera une première étape. Rappelons-nous que pendant longtemps, les gens ne concevaient même pas que leurs voisins puissent appartenir à la même espèce. La notion de "peuple" ne s'appliquait alors qu'aux membres de sa propre tribu. Un explorateur anglais qui se baladait autour de la péninsule de la Malaisie au début des années 1900, et qui voyait des indigènes se promener nus et vivre de chasse et de cueillette, croyait qu'il s'agissait non pas d'êtres humains mais d'une sorte de singe anthropoïde. Il s'en tint à cette conviction bien qu'il les ait vus marcher debout et utiliser des sarbacanes pour chasser.
L'histoire de ce gentleman anglais vous fait peut-être rire, vous pourriez penser qu'il n'avait pas toute sa tête. Y a-t-il vraiment de quoi rire ? Dans un siècle, nos descendants pourraient bien rire à leur tour de ceux qui hésitèrent à accorder des droits moraux élémentaires aux grands singes.
Je ne me lasse jamais des chimpanzés.

Auteur: Toshisada Nishida

Info: in Le projet grands singes : L'égalité au-delà de l'humanité de Paola Cavalieri

[ homme-animal ] [ éthique ]

 

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métaphysique

Beaucoup de mots utilisés par Parménide, ont subi une distorsion qui ne s'est qu'aggravée au cours des siècles. Une de celles-ci a affecté un mot crucial, central, dans le témoignage de Parménide et de tous les sages de la Grèce archaïque : ce mot est, λόγος.(logos)

Génération après génération, les érudits et les universitaires ont traduit ce mot par "raison" sans même remarquer, ou peut-être ont-ils fait semblant de ne pas le voir, que le mot λόγος ne prit ce sens qu'un bon siècle après Parménide [...] - donc il était traduit par "raison au lieu de "recueillement" et "discours révélé". Le verbe "lego" avait le sens de "cueillir"... Et encore, on voit que c'est d'abord timidement que ce sens s'est imposé. Une autre erreur patente, consiste à faire dire à ce même mot grec une platitude : "discours". La traduction par "discours" n'est pas fausse, mais restrictive, car pour Parménide, tout comme pour Héraclite, le λόγος est d'abord et avant tout la révélation. Discours il y a, oui, mais discours révélé. C'est donc la parole, mais pas n'importe quelle parole : la parole juste, la parole sacrée, la parole vraie, celle révélée par la Déesse. Une telle parole n'est pas matière à opinion, elle est à jamais paradoxale : en-dehors et au-delà de la δόξα (doxa).

Ce mot grec, dont le sens habituel est "opinion, avis", ou encore "ce que l'on attend, croyance", a aussi, sur le plan philosophique, le sens plus particulier de "croyance, doctrine", par opposition à la vérité pure (αλήθεια) ou à la gnose (γνωση), la connaissance directe de la vérité pure. Le mot δόξα dérive du verbe (dokeo), "avoir l'apparence de ", "paraître, sembler". Ce verbe est lui-même lié au verbe (dexomai), dont le sens principal est "recevoir en présent", "accepter une choses offerte".

A la lumière de tout cela, on peut dire que l'homme de la δόξα est celui qui, grâce à ses sens, perçoit l'apparence de la réalité et accepte comme étant la réalité la trame tissée par son cerveau à partir de ces apparences.

L'homme de la gnose, dévoré par une intense passion de connaître, va plus loin, Bien sûr, notre civilisation est complètement dominée par l'homme de la δόξα, qui constitue la très vaste majorité ; cette majorité dort profondément tout en prétendant à une soi-disant liberté personnelle et collective....

[...] Le mot "logique" avait, dans la Grèce archaïque, le sens de parole : il s'agit ici de la parole de la Déesse, le pouvoir de séduction du Réem. Le λόγος est la parole de ce qui est.

Héraclite dit : "La sagesse veut que ceux qui sont à l'écoute, non de moi, mais du λόγος, conviennent que toutes choses est l'Unique."

C'est quand le mot λόγος a pris le sens de raison, ou raisonnement, que l'homme occidental a commencé à s'éloigner de la puissance sans bornes de la Vie, n'écoutant plus que le ronronnement de sa propre pensée et le bêlement de ses opinions. Quel est le résultat de cette bifurcation ?
L'homme est malheureux et agité : il ne vit pas en paix ni avec lui-même ni avec les autres. On a inventé la fable de la transition qu'auraient accompli les Grecs entre le mythe (μῦθος), vu comme superstition, et la raison (finalement associée à λόγος ). Or Parménide, comme tous les Grecs de la période archaïque, ne concevaient pas une telle opposition entre les deux ; bien plus, il utilisait les deux mots dans le même sens ; révélation.

Le prétendu "miracle grec" attribué à la période classique est une imposture : celle d'une soi-disant transition entre d'une part l'époque du mythe perçu comme un ramassis de fables et de légendes, et, d'autre part, la raison vue comme le véritable moyen pour atteindre la vérité. Une transition a bel et bien eu lieu, c'est certain et nous en voyons les désastreuses conséquences aujourd'hui.

Mais elle ne fut ni un miracle ni l'affaire de Parménide. Pour celui-ci, μῦθος et λόγος se référaient tous les deux à la révélation, seule possibilité pour la Connaissance.
Miracle il y eut, mais avant, pendant et après la période classique de la Grèce. Il fut, est et sera toujours l'affaire de tous ceux, connus ou inconnus, en Grèce ou ailleurs, en qui se révéla, se révèle et se révélera directement cette Connaissance.

Nous disons miracle parce que la raison et l'accumulation de savoir de seconde main furent, sont et seront à jamais incapables d'expliquer l'inconcevable réalité au-delà du fait d'exister ou ne pas exister.

Auteur: Bouchart d'Orval Jean

Info: Dans "Parménide, au-delà de l'existence"

[ logos ] [ étymologie ] [ alètheia ] [ histoire de la philosophie ] [ Grèce antique ] [ sémantique ] [ diachronie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson