Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 57
Temps de recherche: 0.0494s

conclure

Il y a eu autrefois dans l'homme un véritable bonheur, dont il ne lui reste maintenant que la marque et la trace toute vide, et qu'il essaie inutilement de remplir de tout ce qui l'environne (..) Parce que ce gouffre infini ne peut être rempli que par un objet infini et immuable.

Auteur: Pascal Blaise

Info:

[ épectase ] [ frustration ] [ philosophie ]

 

Commentaires: 0

conclure

Dans l'arène dialectique, la victoire appartient au parti auquel il est permis de prendre l'offensive, quand celui qui est forcé de se défendre doit obligatoirement succomber. Aussi des champions alertes, qu'ils combattent pour la bonne ou pour la mauvaise cause, sont-ils sûrs de remporter la couronne triomphale s'ils ont soin de se ménager l'avantage de la dernière attaque.

Auteur: Kant Emmanuel

Info: Critique de la raison pure Dialectique transcendantale

[ dernier mot ] [ gagner ]

 

Commentaires: 0

conclure

Pour moi, le mot dangereux, c'est "un". Parce que quand il y a UN seul Dieu, UNE seule théorie, UN seul chef, on court vers le langage totalitaire. Quand il y a "deux", quand il y a une comparaison, quand il y a la tolérance pour plusieurs Dieux, plusieurs chefs scientifiques, religieux, laïcs, on peut discuter et on est dans la direction de la démocratie.

Auteur: Cyrulnik Boris

Info: La Grande Librairie, 19 novembre 2015

[ monothéisme ]

 

Commentaires: 0

conclure

La morale gravée dans le marbre est inutile parce que si TOUS les êtres humains appliquaient quelques principes à la lettre, sans jamais y déroger, le monde se fermerait jusqu'à l'insupportable. Il y a dans la nature une ouverture et une prodigalité d'où nous pouvons certes tirer quelques principes tendanciels mais dès qu'on se focalise sur une personne ou une situation particulière la plus solide des théories "définitives" s'effondre.

Auteur: Mg

Info: 13 sept 2015

[ illusion ] [ compréhension ] [ tolérance ] [ rédemption ] [ pardon ]

 

Commentaires: 0

conclure

J'ai eu une fois cette pensée sur les mathématiques, ou j'ai tout compris. La profondeur au delà de la profondeur m'a été révélée - le Byss et l'Abysse. J'ai vu - alors qu'un autre aurait pu voir le passage de Venus ou même le grand Show du Seigneur - j'ai vu une quantité passant par l'infini et changeant son signe du plus au moins. J'ai vu exactement pourquoi cela s'était produit et pourquoi la tergiversation était inévitable mais c'était après dîner et j'ai laissé tomber.

Auteur: Churchill Winston

Info: Eves Return to Mathematical Circles, Boston: Prindle, Weber and Schmidt, 1988

[ transcendance ] [ humour ] [ entrevoir ] [ illumination ] [ épiphanie ]

 

Commentaires: 0

conclure

Il y a des choses que l'homme par sa nature ne peut connaître que vaguement et les grands esprits se contentent d'en avoir des notions vagues. Mais les esprits vulgaires ne s'en contentent pas. Il faut pour leur repos qu'ils se forgent ou qu'on leur offre des idées fixes et déterminées sur ces objets même où toute précision est erreur. Ces esprits communs n'ont point d'ailes. Ils ne peuvent se soutenir dans rien de ce qui n'est que de l'espace. Il leur faut des points d'appui, des fables, des idoles, des mensonges. Mentez-leur donc et ne les trompez pas.

Auteur: Joubert Joseph

Info: Carnets/nrf Gallimard 1938-1994 17 février 1798 t.1 p.238

[ fermeture ] [ bêtise ]

 

Commentaires: 0

conclure

Je voyais les jours de l'année s'étaler devant moi, comme une succession de boîtes blanches, brillantes, et pour séparer chaque boîte de la suivante, il y avait comme une ombre noire, le sommeil... Malheureusement pour moi, la longue zone d'ombre qui séparait les boîtes les unes des autres avait disparu, et je voyais chaque jour briller devant moi une sorte de large route blanche, désertique.
Il me semblait idiot de laver un jour ce qu'il faudrait relaver le lendemain.
J'étais fatiguée, rien que d'y penser.
Je voulais faire les choses une fois pour toutes et en finir avec elles pour de bon.

Auteur: Plath Sylvia

Info: La cloche de détresse, p.140

[ ennui ]

 

Commentaires: 0