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valeurs occidentales

Relisant Ernst Jünger, se mélangeaient plusieurs sentiments, il sentait l'esprit ordonné caractéristique du teuton et son aspiration un peu raide à l'élévation. Mais surtout un léger étalage des connaissances, calculé ou pas, qui faisait ressortir une sorte de "fond culturel Européen du vingtième siècle", petit show off post Belle Epoque qui indiquait avec force combien les esprits d'alors se trouvaient conditionnés par cette forme d'horizon indépassable représenté par la culture grecque et son rationalisme aristotélicien. Routines toujours en cours alors qu'elles avaient montré de sérieuses limites depuis lurette. Son esprit turbinait ; comment s'émanciper de ce carcan, de cette inertie devenue consumériste et mortifère ?

Auteur: Mg

Info: 4 fév. 2019

[ dualité ] [ question ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

anthropisation

La science est une activité progressive. La grande particularité de l'homme est d'avoir découvert par hasard la possibilité d'activités progressives. Ce progrès, l'accumulation d'expériences de génération en génération, a d'abord dépendu du développement du langage, puis de l'écriture et enfin de l'imprimerie. Ceux-ci ont permis l'accumulation des traditions et des connaissances, de toute l'aura de l'héritage culturel qui nous entoure. Cela a tellement conditionné notre existence qu'il nous est presque impossible de nous arrêter et d'examiner la nature de notre culture. Nous l'acceptons comme nous acceptons l'air que nous respirons ; nous sommes aussi inconscients de notre culture qu'un poisson, vraisemblablement, l'est de l'eau.

Auteur: Bates Marston

Info: in La nature de l'histoire naturelle (1950, 1961), 4

[ séparation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

biologie

Le système nerveux est l'instrument le plus complexe et le plus délicat de notre planète, grâce auquel des relations, des connexions sont établies entre les nombreuses parties de l'organisme, ainsi qu'entre l'organisme, en tant que système très complexe, et les innombrables influences extérieures. Si la fermeture et l'ouverture du courant électrique sont aujourd'hui considérées comme un dispositif technique ordinaire, pourquoi s'opposer à l'idée que le même principe agit dans ce merveilleux instrument ? Sur cette base, le lien constant entre l'agent extérieur et la réponse de l'organisme qu'il suscite peut être appelé à juste titre un réflexe non conditionné, et le lien temporaire un réflexe conditionné. 

Auteur: Pavlov Ivan Petrovitch

Info: Le réflexe conditionné (1935), 249.

[ eumétazoaires ] [ tiercités simples ] [ tiercités itérées ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

indicible

Je considère la musique par son essence, impuissante à exprimer quoi que ce soit : un sentiment, une attitude, un état psychologique, un phénomène de la nature, etc. L'expression n'a jamais été la propriété immanente de la musique. La raison d'être de celle-ci n'est d'aucune façon conditionnée par celle-là. Si, comme c'est toujours le cas, la musique paraît exprimer quelque chose, ce n'est qu'une illusion et non pas une réalité. C'est simplement un élément additionnel que, par une convention tacite et invétérée, nous lui avons prêté, imposé, comme une étiquette, un protocole, bref une tenue et que, par accoutumance ou inconscience, nous sommes arrivés à confondre avec son essence.

Auteur: Stravinsky Igor

Info:

[ conventions ] [ habitudes ] [ convenances ]

 

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soigner

L'organisme peut sécréter tous les médicaments de la création et bien plus. On connaît depuis longtemps les endorphines encéphaliques que le corps sécrète devant la douleur et on sait maintenant que ces mécanismes sont très subtils : si quelqu'un a été conditionné à traiter ses douleurs avec de la morphine, par exemple, il va fabriquer des endorphines sous placebo mais s'il a été conditionné à répondre à des médicaments du type aspirine ou doliprane, les endorphines n'agissent pas et ce sont d'autres types d'antalgiques, des endo-antalgiques qui sont activés. Tout dépend du conditionnement. Cette capacité extraordinaire de l'organisme a également été montrée dans le Parkinson et dans la dépression.

Auteur: Lemoine Patrick

Info: Le mystère du placebo

[ santé ] [ médicament ]

 

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religion

On croit les choses parce qu’on a été conditionné à les croire. L’art de trouver de mauvaises raisons à ce que l’on croit en vertu d’autres mauvaises raisons, c’est cela, la philosophie. On croit en Dieu parce qu’on a été conditionné à croire en Dieu.
– Pourtant, malgré tout, insista le Sauvage, il est naturel de croire en Dieu quand on est seul, tout seul, la nuit, quand on songe à la mort…
– Mais on n’est jamais seul, à présent, dit Mustapha Meunier. – Nous faisons en sorte que les gens détestent la solitude ; et nous disposons de la vie de telle sorte qu’il leur soit à peu près impossible de la connaître jamais.

Auteur: Huxley Aldous

Info: Le meilleur des mondes

[ société ] [ manipulation ] [ angoisse ] [ justifications ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

spiritualité

Dans le Principe, il est évident que rien ne saurait jamais être sujet au changement; ce n'est donc point le "Soi" qui doit être délivré, puisqu'il n'est jamais conditionné, ni soumis à aucune limitation, mais c'est le "moi" et celui-ci ne peut l'être qu'en dissipant l'illusion qui le fait paraître séparé du "Soi"; de même, ce n'est pas le lien avec le Principe qu'il s'agit en réalité de rétablir, puisqu'il existe toujours et ne peut pas cesser d'exister, mais c'est, pour l'être manifesté, la conscience effective de ce lien qui doit être réalisée; et, dans les conditions présentes de notre humanité, il n'y a pour cela aucun autre moyen possible que celui qui est fourni par l'initiation.

Auteur: Guénon René

Info: Initiation et Réalisation spirituelle

[ égoïsme ] [ unicité ]

 

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vision anthropocentrique du monde

Quand vous voyez un arc-en-ciel, vous voyez quelque chose d’entièrement subjectif. Vous le voyez à une certaine distance qui broche sur le paysage. Il n’est pas là. C’est un phénomène subjectif. Et pourtant, grâce à un appareil photographique, vous l’enregistrez tout à fait objectivement. Alors, qu’est-ce que c’est ? Nous ne savons plus très bien, n’est-ce pas, où est le subjectif, où est l’objectif. Ou bien ne serait-ce pas que nous avons l’habitude de mettre dans notre petite comprenoire une distinction trop sommaire entre l’objectif et le subjectif ? L’appareil photographique ne serait-il pas un appareil subjectif, tout entier construit à l’aide d’un x et d’un y qui habitent le domaine où vit le sujet, c’est-à-dire celui du langage ?

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre I", "Les écrits techniques de Freud (1953-1954)", éditions du Seuil, 1975, page 125

[ objectivité illusoire ] [ perception conditionnée ] [ question ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

vacuité

Nagarjuna : - Ce qui comporte allée et venue est conditionné et relatif. C'est cela même qui inconditionné, non relatif, est appelé nirvana. Tel est l'enseignement. Glose de Candrakirti : - Allées et venues, mouvement et processus, forment ici-bas la continuité des naissances et des morts. Tout cela apparaît comme soumis aux causes et conditions - la lumière dépendant de la lampe - ou comme relatif - le long par rapport au court. Mais, dans les deux cas, dès que s'interrompt la continuité de la naissance et de la mort, on a le nirvana. On ne doit concevoir ce simple arrêt de toute opération ni comme être ni comme non-être. Le nirvana n'est donc ni être ni non-être.

Auteur: Nagarjuna

Info: Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.189-190. Vers 200?

[ neutre ] [ spiritualité ] [ espace indiscriminé ]

 

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homme-animal

Mais quant au prétendu psychisme du malheureux animal [par exemple le chien de l’expérience de Pavlov], ça ne démontre absolument rien. Même les prétendus effets de névrose qu’on obtient ne sont pas des effets de névrose, pour une simple raison –c’est qu’ils ne sont pas analysables par la parole. L’intérêt majeur de ces réflexes conditionnés, c’est de nous apprendre ce que l’animal peut percevoir. […] En vérité, nous interrogeons l’animal sur notre perception à nous. […]
L’intérêt, finalement, peut être de révéler la question qui nous est posée par le fait que nous découvrons chez l’animal que les signifiants –qui sont les nôtres, puisque c’est nous, expérimentateurs, qui les échelonnons en perception- traduisent entre eux une sorte d’équivalence.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Le séminaire, livre XI : Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse

[ miroir ]

 

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