automobile
La nature humaine est ce qui nous fait haïr les piétons quand nous conduisons et les conducteurs quand nous marchons.
Auteur:
Oren Arnold
Années: 1900 - 1980
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain, journaliste, humoriste
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
environnement
Nous conduisons une voiture avec de mauvais freins, dans le brouillard, en direction d'une falaise. Nous savons que la falaise est là-bas, mais ne savons pas où exactement elle se trouve. La prudence conseillerait de commencer à appuyer sur les freins.
Auteur:
Holdren John
Années: 1940 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: scientifique, conseiller du président Obama
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
évoquant la menace du changement climatique
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anticiper
]
[
futur
]
[
menace
]
discernement
Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée : car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose, n'ont point coutume d'en désirer plus qu'ils en ont. En quoi il est vraisemblable que tous se trompent ; mais plutôt cela témoigne que la puissance de bien juger et distinguer le vrai d'avec le faux, qui est proprement ce qu'on nomme le bon sens ou la raison, est naturellement égale en tous les hommes ; et ainsi que la diversité de nos opinions ne vient pas de ce que les uns sont plus raisonnables que les autres, mais seulement de ce que nous conduisons nos pensées par diverses voies et ne considérons pas les mêmes choses. Car ce n'est pas assez d'avoir l'esprit bon mais le principal est de l'appliquer bien.
Auteur:
Descartes René
Années: 1596 - 1650
Epoque – Courant religieux: renaissance
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Le discours de la méthode
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réfléchir
]
[
esprit critique
]
[
rationalité
]
sens
Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée : car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose, n'ont point coutume d'en désirer plus qu'ils en ont. En quoi il n'est pas vraisemblable que tous se trompent ; mais plutôt cela témoigne que la puissance de bien juger, et distinguer le vrai d'avec le faux, qui est proprement ce qu'on nomme le bon sens ou la raison, est naturellement égale en tous les hommes ; et ainsi que la diversité de nos opinions ne vient pas de ce que les uns sont plus raisonnables que les autres, mais seulement de ce que nous conduisons nos pensées par diverses voies, et ne considérons pas les mêmes choses. Car ce n'est pas assez d'avoir l'esprit bon, mais le principal est de l'appliquer bien. Les plus grandes âmes sont capables des plus grands vices, aussi bien que des plus grandes vertus ; et ceux qui ne marchent que fort lentement peuvent avancer beaucoup d'avantage, s'ils suivent toujours le droit chemin, que ne font ceux qui courent, et qui s'en éloignent.
Auteur:
Descartes
Années: 1596 - 1650
Epoque – Courant religieux: renaissance
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Discours de la méthode/Oeuvres philosophiques Tome I, Garnier1963<p.568>