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société de profit

... et pourtant, il n'y a pas d'échappatoire au temps, la mer du temps, mer de la mémoire et de l'oubli, années de promesse, disparues et irrécupérables, d'un lieu presque autorisé à revendiquer un avenir meilleur, seule revendication rejetée par des malfrats bien trop connus, confisquée en lieu et place et otage d'un futur dans lequel nous devons vivre maintenant et pour toujours.

Auteur: Pynchon Thomas

Info: Inherent Vice

[ camp de concentration mental ] [ rendements financiers ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déclamation

Aristote en effet fait naître la rhétorique en Sicile lorsque, les tyrans expulsés dans le premiers tiers du Ve siècle, il convient de redistribuer à leurs propriétaires les terres qui leur avaient été confisquées. Cela ne va évidemment pas sans contestation, et c’est donc dans un cadre procédurier que se fait jour la nécessité d’une technique de la parole, qui évite de régler les conflits par la force physique.

Auteur: Gardes Joëlle

Info: La rhétorique

[ éloquence ] [ origine ] [ causes-effets ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

porno

Le Minitel l'a bien montré en son temps. Un système prévu à l'origine pour diffuser des bases de données a dû son succès et sa rentabilité à l'industrie du sexe. L'Internet non plus n'a pas été prévu pour ça. Il a été pensé pour partager des ressources informatiques d'abord et, ensuite, pour servir de vecteur d'échange du savoir. Évidemment, le grand public y va pour trouver ce qui l'intéresse: du cul.

Auteur: Chemla Laurent

Info: Confessions d'un voleur : Internet, la liberté confisquée

[ web ]

 

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Internet

Je comprends très bien que les politiques aient peur de ce nouvel objet qui donne un tel pouvoir de nuisance à de simples citoyens. Quand le CSA, en bon dinosaure, se bat pour sa survie, l'homme politique, lui, se bat pour préserver sa part de pouvoir grâce au silence et au secret organisé tandis que les médias tentent de protéger leur monopole. Tous sont d'accord sur un point: la liberté d'expression publique est un danger. Pas pour la société, quoi qu'ils en disent, mais pour eux.

Auteur: Chemla Laurent

Info: Confessions d'un voleur : Internet, la liberté confisquée

[ pouvoir ] [ menace ] [ transparence ]

 

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ouverture

L'Internet tel qu'il existe est une nécessité dans l'évolution de l'espèce humaine parce qu'il est le seul outil permettant le partage à l'échelle de la planète d'un savoir devenu trop important pour être diffusé par les anciens médias. En affirmant cela, je ne m'adresse plus ni aux politiques ni aux économistes, mais à tout le monde. La transmission du savoir est constitutive de notre humanité, elle est ce qui nous donne notre libre arbitre. Pour moi, c'est tout entendu, l'Internet est irréversible parce qu'il est le lieu d'une nouvelle liberté.

Auteur: Chemla Laurent

Info: Confessions d'un voleur : Internet, la liberté confisquée

[ web ] [ vingt-et-unième siècle ]

 

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question

En humble informaticien que je suis, je pose pourtant une question sans rapport avec mes compétences : d'où viennent ces oeuvres sinon du passé commun à toute l'humanité ? D'où viennent les idées, les influences, les imaginations, les imaginaires, sinon de tout ce qui entoure les auteurs, de notre histoire et de notre culture commune ? De quel droit un auteur (ou son éditeur) peut-il s'approprier une idée qui n'existerait pas sans la collectivité tout entière ? Pourquoi priverait-on les plus pauvres du droit minimal de partager les fruits de ce passé en entravant une diffusion la plus large possible ?

Auteur: Chemla Laurent

Info: Confessions d'un voleur : Internet, la liberté confisquée

[ marchandisation ] [ valeur ] [ non tangible ]

 

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culture

Le savoir, c'est ce dont nous sommes encombrés et qui ne trouve pas toujours d'utilité. La connaissance, c'est la transformation du savoir en une expérience de vie. Nous pouvons donc peut-être confier la charge de ce savoir sans cesse renouvelé à des machines et nous concentrer sur la connaissance.

Boileau, notre taliban français... La langue française a été mutilée par des eunuques comme Boileau qui filtraient en fonction d'une certaine idée de l'art. Il a fallu attendre Victor Hugo pour retrouver un peu de cette richesse populaire confisquée. Nous avons été éduqués au travers de filtrages réalisés avant nous. Mais il n'est évidemment pas interdit de mettre ces filtrages en question.

Auteur: Eco Umberto

Info: N'espérez pas vous débarrasser des livres

[ littérature ] [ évolution ] [ tri ] [ conservation ] [ mémoire collective ] [ censure ] [ pouvoir sémantique ] [ support mémoriel ]

 

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oppression

Entre colonisateur et colonisé, il n'y a de place que pour la corvée, l'intimidation, la pression, la police, le vol, le viol, les cultures obligatoires, le mépris, la méfiance, la morgue, la suffisance, la muflerie, des élites décérébrées, des masses avilies. [...] J'entends la tempête. On me parle de progrès, de "réalisations", de maladies guéries, de niveaux de vie élevés au-dessus d'eux-mêmes. Moi, je parle de sociétés vidées d'elles-mêmes, des cultures piétinées, d'institutions minées, de terres confisquées, de religions assassinées, de magnificences artistiques anéanties, d'extraordinaires possibilités supprimées. On me lance à la tête des faits, des statistiques, des kilométrages de routes, de canaux, de chemin de fer. Moi, je parle de milliers d'hommes sacrifiés au Congo-Océan. Je parle de ceux qui, à l'heure où j'écris, sont en train de creuser à la main le port d'Abidjan. Je parle de millions d'hommes arrachés à leurs dieux, à leur terre, à leurs habitudes, à leur vie, à la danse, à la sagesse. Je parle de millions d'hommes à qui on a inculqué savamment la peur, le complexe d'infériorité, le tremblement, l'agenouillement, le désespoir, le larbinisme. On m'en donne plein la vue de tonnage de coton ou de cacao exporté, d'hectares d'oliviers ou de vignes plantés. Moi, je parle d'économies naturelles, d'économies harmonieuses et viables, d'économies à la mesure de l'homme indigène désorganisées, de cultures vivrières détruites, de sous-alimentation installée, de développement agricole orienté selon le seul bénéfice des métropoles, de rafles de produits, de rafles de matières premières.

Auteur: Césaire Aimé

Info: Discours sur le colonialisme

[ colonialisme ]

 

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