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irresponsable

Il était ainsi, ce roi enfant, impulsif et versatile, qui exhibait ses instincts comme des décorations, qui confondait ses désirs et les besoins du pays, qui croyait que, lorsqu’il mangeait, l’Égypte engraissait et que, lorsqu’il éprouvait du plaisir, la terre en était fécondée.

Auteur: Nathan Tobie

Info: Ce pays qui te ressemble, Page 304

[ pouvoir ]

 

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couple

Jamais il n'avait rencontré une telle partenaire. Ce prodige d'intelligence, cette merveille de volupté. Quand il lui parlait, quand il l'embrassait, c'était la même sorte d'ivresse. Avec elle, la limite entre le mental et le sensuel, entre l'idée et la caresse, n'existait pas. L'excitation intellectuelle se confondait avec celle de la jouissance.

Auteur: Lapierre Alexandra

Info: Moura

[ fusionnel ] [ passion ]

 

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mémoire

L'un des buts extrêmement importants des émotions d'un point de vue de l'évolution est de nous aider à décider ce dont nous devons nous souvenir et ce que nous devons oublier. La femme des cavernes qui se souvenait de la grotte où se trouvait le gentil homme qui lui avait donné à manger est plus susceptible d'être notre mère que celle qui la confondait avec la grotte où habitait l'ours tueur. L'émotion de l'amour (ou quelque chose qui lui ressemble) et l'émotion de la peur sécurisent les souvenirs.

Auteur: Candace Pert

Info:

[ fixative ] [ émoi fixatif ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

faucheuse

Dans la religion antique, le sacré se confondait souvent avec l'obscène. Ces hommes savaient honorer la mort. La mort est digne de respect comme le berceau de la Vie, comme le sein du renouvellement. Mais opposée à la Vie et séparée d'elle, elle devient un fantôme, un masque, et pire encore. Car la mort prise comme une puissance spirituelle indépendante est une puissance fort dépravée dont l'attirance perverse est incontestablement très forte, et ce serait sans doute le plus effroyable égarement de l'esprit humain que de vouloir sympathiser avec elle.

Auteur: Mann Thomas

Info: La Montagne magique

[ fascinante ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

savoir

Mais évoquons tout d'abord la naissance de la science elle-même. Sur un plan historique, nous approchons de l'an 1600 de notre ère.
Avant cette époque, le savoir humain était dominé par l'Église — par un dogme, qui confondait et combinait les yeux de contemplation, de raison et de chair. […]
C'est ainsi que vers 1600, un certain Galiléo Galilei monta au sommet de la tour de Pise d'où il laissa tomber deux objets — un lourd et un léger. Tous deux heurtèrent le sol en même temps. A dater de ce jour, le monde n'a plus jamais été le même.
La méthode scientifique fut inventée de façon indépendante mais simultanée par Galilée et par Kepler vers l'an 1600.

Auteur: Wilber Ken

Info: Les trois yeux de la connaissance

[ historique ]

 

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isolement

À cette époque-là, j'écrivais à l'encre rouge et cela me faisait du bien ; le bleu me déprimait, il se confondait avec le noir, et du noir, j'en avais assez, assez. Je comprends maintenant pourquoi les populations ont toujours placé les enfers dans les antres souterrains. Dans le noir tout grandit, tout devient effrayant. Lorsque je contemplais à la faible lueur de ma torche électrique les ombres dessinées par les blocs de rochers, j'étais pris de vertige. La peur s'instaurait en moi.
J'étais bien seul dans ce gouffre, je n'avais à craindre aucune rencontre avec un être humain ou un quelconque animal, et pourtant une peur incontrôlable était là qui m'assaillait. C'était une sorte de présence "humaine", presque vivante. Car tout vivait dans ce gouffre, la glace et le roc. Oui, cette peur d'une présence m'envahissait bien souvent lorsque j'escaladais les énormes blocs de la moraine. Il est probable que cette crainte se confondait inconsciemment avec celle que m'inspirait les éboulements.

Auteur: Siffre Michel

Info: Hors du temps, p. 245

[ absolu ] [ effroi ] [ frousse ]

 

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hommes-femmes

L'histoire de notre ménage se confondait avec l'histoire de nos disputes : nous nous tenions mutuellement rigueur d'une mésentente continue, et chacun portait le deuil d'un amour que nous avions rêvé au lieu de le vivre. En va-t-il ainsi de tous les amoureux dont on jalouse les étreintes en public, et dont l'imperceptible succession vous laisse croire les amours plus durables que le vôtre ? Pourquoi Dieu permet-il la lente désunion de ceux dont il a permis la rencontre et l'intimité ? On assure que le temps, qui étouffe les affections superficielles, ne cesse de ranimer les plus profondes. [...] Et à la manière de certains divorcés qui cohabitent après leur divorce, nous demeurions enlacés par la longue tristesse de ne point réussir à nous entendre.

[...] Il vient dans un ménage une époque où chacun des époux n'a plus la faculté, qu'il voudrait détenir toujours, de réserver à l'autre le meilleur de soi, que l'accoutumance anéantit lentement à votre insu : une richesse affective en vous ne reste disponible qu'au profit de l'étrangère qui l'exhume pour votre effroi.

Auteur: Guillet Christian

Info: Dans "Au nom du père", pages 138-139

[ couple ] [ banalité quotidienne ] [ fantasme-réalité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

déhiérarchisation

Que faire si nous ne pouvons ni avancer ni reculer ? Déplacer notre attention. Nous n’avons jamais ni avancé ni reculé. Nous avons toujours activement trié des éléments appartenant à des temps différents. Nous pouvons trier encore. C’est le tri qui fait le temps et non pas le temps qui fait le tri. Le modernisme — et ses corollaires anti- et postmodernes — n’était qu’une sélection faite par un petit nombre au nom de tous. Si nous sommes plus nombreux à récupérer la capacité de trier nous-mêmes les éléments qui font partie de notre temps, nous retrouverons la liberté de mouvement que le modernisme nous déniait, liberté qu’en fait nous n’avions jamais vraiment perdue. Nous n’émergeons pas d’un passé obscur qui confondait les natures et les cultures pour parvenir à un futur où les deux ensembles se sépareront enfin nettement grâce à la continuelle révolution du présent. Nous n’avons jamais été plongés dans un flux homogène et planétaire venu soit de l’avenir, soit du fond des âges. La modernisation n’a jamais eu lieu. Ce n’est pas une marée longtemps montante qui refluerait aujourd’hui. Il n’y a jamais eu de marée. Nous pouvons passer à autre chose, c’est-à-dire revenir aux multiples choses qui ont toujours passé de façon différente.

Auteur: Latour Bruno

Info: Nous n'avons jamais été modernes. Essai d'anthropologie symétrique. P 49

[ redistribution des rôles ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

religieux-civil

En publiant son catalogue d’erreurs, ce que Pie IX avait en vue, ce n’étaient pas uniquement la France ou la Belgique et les discordes des catholiques au nord des Alpes ; c’était avant tout l’ennemi intérieur, l’ennemi de la maison, le "gouvernement subalpin" et l’unité italienne. La révolution, pour l’ancien exilé de Gaëte, se personnifiait dans Mazzini, dans Garibaldi, dans les hommes qui avaient renversé le trône séculaire du chef de l’Eglise. Le libéralisme lui apparaissait sous la figure des Cavour, des Ricasoli, des Minghetti, des hommes d’Etat italiens qui voulaient annexer le patrimoine de Saint-Pierre. C’est contre eux, contre les revendications du gouvernement et des Chambres de Turin qu’étaient avant tout dirigées les censures du Syllabus. […] On le voit non moins par les dates ; c’est en 1852, peu de temps après sa rentrée dans Rome, que Pie IX, dit-on, conçoit la première idée du Syllabus. C’est après la révolution de 1860 et le démembrement de ses Etats qu’il s’y arrête définitivement ; c’est au lendemain de la convention de septembre 1864 qu’il en fait la publication. Contre les envahisseurs de l’héritage de l’Eglise, le Pape, déjà moralement abandonné des puissances, brandissait les seules armes à sa portée ; il leur barrait le chemin de Rome avec des anathèmes. Pour lui la civilisation et le progrès modernes, c’étaient la révolution unitaire et la spoliation de la chaire de Saint-Pierre. A ses yeux, le libéralisme se confondait avec les entreprises contre les droits du Saint-Siège. C’était l’ennemi déclaré de la souveraineté pontificale, et, pour mieux le repousser, Pie IX allait attaquer cet ennemi sur son propre terrain, jusque dans ses principes, dans son point de départ théorique.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: Les catholiques libéraux, l'Église et le libéralisme de 1830 à nos jours, Librairie Plon, 1885, pages 216-217

[ antimodernisme ] [ modernité ] [ réaction ] [ politique ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson