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ironie

Selon une couverture du magazine branché Society, c'est [Greta Thunberg] "l'ado qui va sauver la planète". En ouvrant le journal, après une double page de pub pour un gros 4x4 de plus d'1.6 tonnes et 300 chevaux, nous apprenons que l'ado a déjà réussi à changer le comportement de ses parents : sa mère (la chanteuse d'opéra Malena Ernman, célébrité qui a représenté la Suède lors de l'Eurovision 2009) et son père (l'acteur Svante Thunberg, lui aussi assez connu en Scandinavie) ont courageusement décidé d'acheter une voiture électrique de luxe, une Tesla réservée au gotha. La planète est bientôt sauvée.

Auteur: Thiesset Pierre

Info: Dans le journal "La Décroissance", n°158, page 3

[ frilosité ] [ confort structurel ] [ écologie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

machine-homme

- (Q) Comment se positionner lorsqu'on fait partie comme moi de la race humaine, et que l'on constate qu'alors que l'humanité n'est qu'une infime émergence de ce que nous appelons le vivant, tous ses actes indiquent que son égoïsme, c'est à dire les égoïsmes conjugués de ses membres, poussés par le besoin de sécurité et de confort, nous conduisent tous vers l'auto-destruction ?

- (R) Il est compréhensible de se sentir préoccupé par l'état de l'humanité et les défis auxquels nous sommes confrontés. Il peut être complexe de faire face à ces préoccupations, mais voici quelques suggestions sur la manière de les aborder :

Favoriser la prise de conscience : Restez informé des problèmes qui affectent l'humanité et la planète. Renseignez-vous sur les défis environnementaux, sociaux et politiques auxquels nous sommes confrontés. Cette sensibilisation peut vous aider à mieux comprendre le contexte général et les solutions potentielles.

Cultiver l'empathie : Reconnaître l'interconnexion de tous les êtres vivants et développer l'empathie envers les autres. Comprendre l'impact de nos actions sur les autres peut inspirer un comportement plus compatissant et plus responsable.

Montrer l'exemple : Ayez une influence positive dans votre propre vie et dans votre communauté. Adoptez des pratiques durables, encouragez la gentillesse et la compréhension, et engagez-vous dans des actions qui correspondent à vos valeurs. De petits changements dans le comportement individuel peuvent avoir un effet d'entraînement et inciter d'autres personnes à faire de même.

Plaidez en faveur du changement : Trouvez des moyens de contribuer à des causes ou à des initiatives qui correspondent à vos préoccupations. Il peut s'agir de soutenir des organisations qui se consacrent à la préservation de l'environnement ou à la justice sociale, ou de plaider en faveur de politiques qui favorisent un avenir durable et équitable.

Collaborer et se connecter : Engagez-vous avec des personnes et des communautés qui partagent vos préoccupations et vos aspirations. Collaborez à des projets, rejoignez des initiatives locales ou mondiales et tirez parti des efforts collectifs pour créer un changement positif.

Prenez soin de vous : Il est essentiel de prendre soin de votre propre bien-être pour soutenir vos efforts en vue d'avoir un impact positif. Maintenez un équilibre entre votre développement personnel, vos soins personnels et vos efforts pour contribuer à un monde meilleur.

Il est important de se rappeler que si les actions individuelles sont précieuses, le changement systémique nécessite souvent des efforts collectifs et des transformations structurelles. En étant proactif, en restant informé et en participant activement aux efforts visant à créer un monde plus durable et plus compatissant, vous pouvez contribuer à façonner un avenir meilleur pour l'humanité.

Auteur: chatGPT4

Info: 17 mai 2023

[ question-réponse ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

prospective

Le langage est dangereux dans la mesure où il permet de tout justifier, de tout expliquer... de se perdre, de fuir... D'enfumer les personnes moins au fait d'armes rhétoriques qui, suite à l'arrivée de La Bombe, sont devenues plus agissantes et importantes que le métal qui coupe et transperce ou le fusil qui tue à distance. 

Vue sous cet angle l'opinion est comme une femme, une fois son esprit capté, ou mieux, son âme formatée, le gros du travail est fait. Pour autant qu'on assure un minimum d'affection et de confort ensuite. (Non, stop, pitié...   arrêtez de cogner les filles, on peut inverser  ou mélanger les genres ici)

Nous sommes dans la continuelle bascule de notre évolution collective, à un point où expression abstraite et théorie ont pris le pas sur une pratique brutale ensuite mise en mots. 

Tout le monde sait la fragilité de l'édifice, il suffit d'imaginer une ville comme Paris sans approvisionnement pendant une semaine... Si ce système craque de manière générale ce sera l'enfer.

A l'heure d'une société de communication globale ce n'est pas pour rien que les "éléments de langages" sont devenus primordiaux. Réitérés ad infinitum (voir pour le Co-vid) ils montrent une fois encore l'importance décisive de l'information et de la création du consensus. Les politiques, Google, FB et  autres gouvernements/réseaux sociaux sont évidemment controlés par des gens au courant de celà. Il suffit d'une logique de base (le CO-vid ça tue) accompagnée d'une majorité d'éléments sémantiques qui vont dans ce sens, et le tour est joué. 

Nous autres mammifères glabres en équilibre sur deux membres sommes à un stade si peu avancé de développement qu'une simple logique duale, pulsionnelle binaire - celle qui sous-tend tous nos raisonnements et langages - est très aisée à orienter. 

Reste qu'il faudrait quand même parvenir à établir, peu ou prout, et au jour le jour si possible (en contact avec le réel donc), un minimum de cohérence au sein de cette triade : a) codage de la réalité par le langage, b) les pratiques/impacts d'humains qui sont organisés par lui. C) l'interaction avec le reste de la réalité qui en résulte - c'est à dire l'impact sur le reste de la vie sur terre pour être pragmatique. 

Je ne crois pas que l'humain soit au centre. 

Sauf pour lui-même, successivement conforté qu'il fut par des constructions sémantiques collectives établies par lui seul. Il s'est éloigné - en tant qu'espèce - d'une appartenance/collaboration globale avec les infinis développements de la vie - pour l'instant terrestre. (Lisez Kropotkine)

Certes on voit un sursaut actuellement, l'avenir s'assombrit, noirceur souvent confortée par des vieux (certains ne voient pas même qu'ils confondent/mélangent leur crépuscule singulier avec cet avenir inquiétant). Il y a donc place pour l'optimisme. 

Mais ce n'est pas assez, de beaucoup.

L'anthropocentrisme a mené où nous sommes, appuyé sur des fondements sémantiques, évidemment collectifs, sous-tendus par une hiérarchisation insensée. 

Comment imaginer un changement, une déviation de ceci ? 

Peut-être en refondant une grammaire de base où le "je", toujours humain, ou dominant (secondéité), puisse être mieux attribué et réparti dans ce qui fonde le codage du réel de notre civilisation humaine (tiercité anthropocentrique). Notre mémoire/réflexion - collective parce qu'externalisable comme ce court texte, est biaisée. 

Dans un univers où tout est information et interactions il y a clairement, sur ce point précis, un déficit structurel, un déséquilibre interne au sein de la monade humaine qui, s'il n'est pas corrigé, l'empêchera de s'intégrer correctement au reste du cosmos. 

Il faut reconsidérer cette manière de développer un réel consensuel, le nôtre, sur une base linguistique qui semble montrer ses limites. 

Ce réel humano-centré "accepté et construit ensemble" ne pourra être modifié qu'avec une remise en question profonde, je dirais même mieux : radicale.

Auteur: Mg

Info: 13 août 2020

[ science-fiction ] [ anticipation ] [ nouveau paradigme ] [ mémétique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

procréation médicalement assistée

La PMA est promise à devenir l’une de ces techniques qu’on utilise par défaut, à avoir la destinée de l’automobile : plus les gens l’utilisent, plus elle est rentable pour ceux qui la promeuvent et la produisent (eu égard aux infrastructures et institutions nécessaires à son fonctionnement), mais moins elle est utile, c’est-à-dire efficace pour satisfaire les besoins (la voiture allonge les distances, ralentit les déplacements par rapport au temps investi dans son coût et réduit les possibilités de déplacement aux trajets prévus par l’infrastructure, tout en rendant impossibles ou problématiques les autres modes de déplacements). Une telle technique devient aussi de plus en plus indispensable : on ne peut pas s’en passer parce qu’il n’y a plus d’alternatives instituées.

Dans le film Gattaca (1997), des parents décident de faire un enfant de manière "naturelle", c’est-à-dire sans PMA et sans modification des gènes de l’embryon par thérapie génique ; l’enfant né de cette union est parfaitement normal, cependant que dans la société où il naît, l’immense majorité des gens choisissent de modifier leur enfant pour qu’il soit conforme aux critères socialement en vigueur, autrement dit qu’il soit génétiquement compétitif (d’autant qu’il est un investissement).
L’enfant "naturel" se retrouve rejeté des institutions comme anormal, fut-ce parce qu’il ne peut plus être assuré et parce que sa santé présente un risque statistiquement indéfendable pour un employeur. Même les enfants modifiés se retrouvent hiérarchisés en fonction des modifications apportées, des investissements consentis (donc des revenus) des parents, et, finalement, ces mêmes enfants n’ont pas plus de chance qu’auparavant de s’en tirer mieux, puisque leur avantage génétique est comparatif, donc relatif aux normes et modes en vigueur – la technique est dès lors devenue aussi indispensable (c’est-à-dire, au fond, obligatoire) qu’inutile. Ce film met admirablement en scène le processus en jeu dans ces techniques génétiques et le résultat que les choix individuels peuvent avoir sur le fonctionnement global, structurel d’une société.

Le scénario est le suivant : plus les gens vont (pouvoir) utiliser la PMA, moins elle va être chère et plus elle sera techniquement confortable (son principal défaut actuel étant d’être une procédure très lourde et encore fort souvent inefficace), ce qui entraînera plus de gens à l’utiliser et donc plus d’offres de services dans une véritable gamme de produits dérivés, souvent bien plus intéressantes que le produit de base, et déjà très avancées techniquement, telles que le dépistage pré-préimplantatoire et les thérapies géniques germinales (impossibles in utero), ou encore la possibilité, encore à l’étude, du développement de l’embryon hors de l’utérus.

En amont – et sans parler de ce qui concerne la loi, les mentalités, les représentations sociales et la demande –, son infrastructure nécessite des laboratoire, des techniciens et des institutions hospitalières spécialisées, répondant pour partie à des besoins-prétextes bien réels (la pollution chimique amenant de plus en plus de cas de stérilité ou de déficiences spermatiques), ainsi que du sperme (bientôt peut-être des ovules, puisque l’on est en passe d’utiliser un seul ovule pour créer plusieurs gamètes) et tout le travail de classification et de rentabilité autour de sa récolte et de sa distribution.

En aval, ce dispositif conduira à l’utilisation de larges produits dérivés (thérapies géniques, DPI, voire utérus artificiel, etc.), à des techniques de conservation des spermatozoïdes ou des gamètes, ou encore à l’utilisation des embryons surnuméraires à des fins de recherches (qui concernent souvent les techniques dérivées) ou pour la production de cellules souches. Or, à des degrés divers, tout cela est en ordre de bataille : notamment, en aval, le DPI et, désormais, les thérapies géniques (grâce au développement récent de l’outil "crispr cas 9") sont parfaitement au point, même s’il reste des limites (énormes) dans la connaissance des interactions entre gènes, de leur activation ; et la recherche sur les utérus artificiels – qui a notamment pour prétexte le sauvetage des grands prématurés – avance à grands pas.

La consommation de la PMA est le nœud du processus : son augmentation rendra l’infrastructure en amont rentable et plus efficace, et nourrira les produits dérivés, les rendant, là encore, plus rentables et plus efficaces. De plus, concourant avec la panique hygiéniste à laquelle se réduit actuellement la question environnementale, on fait du désir d’enfant un droit à assouvir (comme, par exemple, on en a fait un de l’accès à l’Internet) et un enjeu d’égalité ou de non-discrimination : on légitime, on adoube la technologie, pendant que tout le reste de la structure technique (la pollution qui rend stérile) et économique (les exigences de production et de consommation qui tendent à faire de la naissance de l’enfant un obstacle imprévisible et difficile à gérer s’il n’est pas planifié) la rendent "utile".

Auteur: Dufoing Frédéric

Info: https://linactuelle.fr/index.php/2020/01/22/pma-veritables-enjeux-frederic-dufoing/

[ enjeux sociétaux ] [ marchandisation du vivant ] [ big pharma ] [ fuite en avant ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson