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nature

L'arbre, s'il est modèle de société à lui tout seul, sait également faire société avec ses congénères. C'est ainsi que se crée la forêt. Si l'on étudie une photo aérienne de la forêt on s’aperçoit que les houppiers ne se touchent pas et qu'un espace net les sépare ce qui n'empêche pas que tous forment un ensemble homogène. Chacun exprime sa singularité comme dans une société idéale, chaque individu doit affirmer sa parole et son existence au sein du groupe tout en faisant corps avec ce groupe.


Auteur: Muscat Jean-luc

Info: Auprès de mon arbre

[ sagesse ] [ intégration ]

 

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animal domestique

Malgré ses pattes robustes et capables de parcourir dix lieues en une journée sans fatigue, et malgré ses crocs acérés, d'une blancheur éclatante, qui lui permettraient de résister victorieusement à un lion, le chien, sans hésiter, laisse chez lui lâcheté naturelle, paresse et perversité prendre le dessus ; au mépris de tout amour-propre il se soumet aux hommes sans leur opposer de résistance, regarde ses congénères d'un oeil hostile et, quand il se trouve face à eux, leur aboie dessus et les mord, ne cessant de multiplier les efforts pour se concilier les bonnes grâces des humains.

Auteur: Dazai Osamu

Info: Cent vues du Mont Fuji, "Le chien"

[ servile ]

 

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entraide

Mais pourquoi les arbres ont-ils un comportement social, pourquoi partagent-ils leur nourriture avec des congénères et entretiennent-ils ainsi leurs concurrents ? Pour les mêmes raisons que dans les sociétés humaines : à plusieurs la vie est plus facile ? Un arbre n’est pas une forêt, il ne peut à lui seul créer des conditions climatiques équilibrées, il est livré sans défense au vent et à la pluie. A plusieurs, en revanche, les arbres forment un écosystème qui modère les températures extrêmes, emmagasine de grande quantité d’eau et augmente l’humidité atmosphérique…Pour maintenir cet idéal, la communauté doit à tous prix perdurer.

Auteur: Wohlleben Peter

Info: La vie secrète des arbres

[ solidarité ] [ union ] [ force ] [ végétaux ]

 

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interdépendance

Cependant, l'indépendance de la vie du mandala me procure par ailleurs une joie ineffable mais intense. J'ai compris cette indépendance en entrant dans la forêt il y a quelques semaines. Un pic chevelu s'est posé sur un tronc d'arbre et a poussé son cri. L'altérité de cet oiseau m'a frappé. Voilà un animal dont les pareils ont lancé leur appel caractéristique des millions d'années avant l'apparition de l'homme. Son univers quotidien est rempli d'écailles d'écorce, de coléoptères cachés et des sons émis par ses congénères, un autre monde, parallèle au mien. Des millions de mondes pareillement parallèles existent dans le mandala.

Auteur: Haskell David George

Info: Un an dans la vie d'une forêt

[ Umwelten ] [ symbole ]

 

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homme-animal

Au-delà de la capacité de conscience et de souffrance de l'animal, l'éthologie et la primatologie ont aussi récemment affaibli l'idée d'une "particularité" humaine en montrant la capacité de certaines espèces de singes à prendre des décisions morales, comme ces macaques qui, en laboratoire, refusent de se nourrir dès lors que cela implique l'administration de chocs électriques à des congénères. D'autres expériences, tout aussi extraordinaires, montrent que les singes capucins réagissent aux inégalités et à l'injustice. Dans les exercices qui leur sont proposés, certains singes sont volontairement récompensés de manière injuste, ou disproportionnée. Les singes injustement lésés manifestent alors leur mécontentement et cessent leur participation aux jeux.

Auteur: Augagneur Floran

Info: Révolutions invisibles : 40 récits pour comprendre le monde qui vient

[ éthologie ] [ moralité ] [ éthique ]

 

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conservatisme

Quand il lui arrivait de plonger ses regards dans l’esprit d’un de ses congénères, Lothe n’y voyait souvent que des préoccupations communes et vulgaires. Et, quand elles ne l’étaient pas, elles n’avaient aucun sens à ses yeux. Ces gens se rendaient malades en se demandant de quoi demain serait fait. Pour la plupart d’entre eux, demain devait se maintenir à l’identique du présent. L’inattendu, le changement, la remise en cause du statu quo, tout cela les terrifiait. Ils s’accrochaient à de minuscules privilèges, à des bribes de pouvoir ou de réputation, sans jamais s’interroger sur le sens de leur vie et de ces colifichets dont ils encombraient leur esprit.

Auteur: Racunica Alexis dit Alex Nikolavitch

Info: Eschatôn

[ frilosité ]

 

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nature

Un joueur de loto a une chance sur quatorze millions d’empocher le gros lot. Les chances de tomber au hasard sur une mutation génétique qui permettra de mieux affronter son environnement et de survivre sont plus faibles encore. C’est pourquoi l’équilibre naturel repose sur une durée de vie la plus courte possible, en fonction des espèces, et une succession rapide des générations. Ensuite, il repose sur un nombre de coups de dés élevé par génération : en moyenne, sur les cinq cents derniers millions d’années, il y avait un survivant sur mille à chaque génération, toutes espèces confondues. Autrement dit, un seul individu (plantes, champignons, animaux…) sur mille à deux mille congénères arrivait à l’âge de la reproduction. Les autres correspondent à des essais ratés.

Auteur: Alexandre Laurent

Info: La mort de la mort

[ générosité ] [ gaspillage ] [ hasard ] [ nécessité ] [ évolution ]

 

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hyper-olfaction

Pour effectuer le passage du milieu salé de l'océan Atlantique à l'eau douce des rivières, en passant par la saumure des embouchures de fleuves, le leptocéphale se métamorphose et devient civelle; il prend la forme tubulaire et serpentiforme de l'anguille. La pibale, son autre nom, dispose alors d'un très grand nez et de petits yeux. L'extraordinaire olfaction de l'animal lui permet de distinguer d'infimes molécules extrêmement diluées - il peut déceler et suivre la trace d'une proie de 25 milligrammes diluée mille de milliards de fois - un argument pour les partisans de l'homéopathie. On imagine que des nanoparticules donnent des informations qui peuvent concerner les métaux contenus dans les cours d'eau ou les phéromones de leurs congénères. Ainsi informées, les civelles trouvent la bonne direction pour remonter les cours d'eau.

Auteur: Onfray Michel

Info: Cosmos, p 212

[ poisson ] [ perception ] [ anadromes ] [ curiosité ] [ mémoire de l'eau ]

 

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meurtrier

(...) Les hommes de terre s'entre-tuent beaucoup plus vite que les géants ne les dévorent.
- Mais les gens ne se mangent pas les uns les autres, fit observer Sophie.
- Les géants non plus ne se mangent pas entre eux, répliqua le BGG, et en plus, les géants ne se tuent pas les uns les autres. (...) De même les croque-l'Odile ne tuent pas d'autres croque-l'Odile. Et les chats ne tuent pas d'autres chats.
- Ils tuent des souris, fit remarquer Sophie.
- Oui, mais ils ne tuent pas leurs congénères. L'homme de terre est le seul être qui tue son semblable (...) et ils montent dans des aéropalmes pour lancer des bombes sur la tête des autres. Et ils font ça chaque semaine. Les hommes de terre tuent sans arrêt d'autres hommes de terre.

Auteur: Dahl Roald

Info: Le Bon Gros Géant : Le BGG

[ animal ] [ particulier ]

 

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délire

Au son de l’orgue de Barbarie, le fiacre allait prendre son tour derrière la file de ses congénères, pour se nourrir et s’abreuver contre un arbre perfectionné, qui contenait un insecte du genre carabe, certains disent un staphylin, dont le ventre s’ornait de caroncules argentées.



Pendant que le cheval épelait son avoine en fourrant sa tête entre les pages, l’insecte se soulageait, dans son arbre, d’un liquide simple, heureusement filtré par l’aubier, et qui sautait en torsade violente, par un sexe de cuivre assez bas sur pattes, avec un bruit bleu longuement modulé, dans un seau de fer battu ou de toile, où le cheval faisait deux petits pas pour aller le boire, et l’uriner presque en même temps par un énorme clou de girofle, en regardant tristement ses souliers.



Ces soins rendus, le cocher nageait vers le traiteur, où on lui servait un pavé de santé de miroton ou de bœuf bourguignon, une entrepèse de grosse miche, un barodet, du piccolo, du fromage, un petit noir avec petit verre, deux dominos de sucre et un crapulo.

Auteur: Fargue Léon-Paul

Info: D'après Paris

[ entomologie ] [ festin ] [ poème ]

 

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