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intelligence artificielle

Chacune des cinq tribus du machine learning a son propre algorithme de base, principe apprenant à usage général qu'on peut en principe utiliser pour découvrir des connaissances à partir de données dans n'importe quel domaine. L'algorithme maître des symbolistes est la déduction inverse, celui des connexionnistes est la rétropropagation, celui des évolutionnistes la programmation génétique, celui des bayésiens l'inférence bayésienne, et celui des analogues la machine à vecteurs de support.

Auteur: Domingos Pedro

Info: The Master Algorithm : How the Quest for the Ultimate Learning Machine Will Remake Our World

[ apprentissage automatique ] [ synthèse ] [ penta ]

 

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entendement

Lorsqu'il est considéré comme un moyen de modéliser l'architecture cognitive, le connexionnisme* représente réellement une approche très différente de celle de la science cognitive classique qu'il cherche à remplacer. Les modèles classiques de l'esprit ont été dérivés de la structure des machines de Turing et de Von Neumann. Ils ne s'attachent pas, bien entendu, aux détails de ces machines tels qu'ils sont illustrés dans la formulation originale de Turing ou dans les ordinateurs commerciaux typiques, mais seulement à l'idée de base selon laquelle le type d'informatique pertinent pour comprendre la cognition implique des opérations sur des symboles... En revanche, les connexionnistes proposent de concevoir des systèmes capables d'afficher un comportement intelligent sans stocker, récupérer ou opérer sur des expressions symboliques structurées. Le style de traitement effectué dans de tels modèles est donc étonnamment différent de ce qui se passe lorsque des machines conventionnelles calculent une fonction quelconque.

Auteur: Pylyshyn Zenon Walter

Info: "Connectionism and cognitive architecture : A critical analysis." Cognition 28.1-2 (1988) : 3-71. With Jerry A. Fodor . *approche utilisée en sciences cognitives, neurosciences, psychologie et philosophie de l'esprit. Le connexionnisme modélise les phénomènes mentaux ou comportementaux comme des processus émergents de réseaux d'unités simples interconnectées. Par exemple des neurones ou réseaux de neurones.

[ engrammes intriqués ]

 

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informatique

Il n'y a pas d'approche meilleure que les autres pour ce qui est de représenter la connaissance, ou résoudre des problèmes, et autres limitations de l'intelligence artificielle actuelle, car tout ça provient pour bonne partie de la quête de "théories unifiées", ou alors des tentatives de réparations-corrections des déficiences de positions idéologiques théoriquement soignées, mais qui  conceptuellement s'appauvrissent. Nos réseaux connexionnistes purement numériques sont par essence déficients en termes de capacité à raisonner correctement ; nos systèmes logiques purement symboliques sont intrinsèquement déficients en termes de capacité à représenter les "connexions heuristiques" les plus importantes entre les choses - ces liens incertains, approximatifs et analogiques dont nous avons besoin pour formuler de nouvelles hypothèses. La polyvalence dont nous avons besoin ne peut être trouvée que dans des architectures à plus grande échelle, qui peuvent exploiter et gérer les avantages de plusieurs types de représentations en même temps. Chacune peut alors être utilisée pour surmonter les déficiences des autres.

Auteur: Minsky Marvin

Info: Logical vs Analogical or Symbolic vs. Connectionist or Neat vs. Scruffy

[ gradients d'apprentissage ] [ limitation ]

 

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neuroscience

L'une des approches les plus influentes de la réflexion sur la mémoire ces dernières années, connue sous le nom de connexionnisme, a abandonné l'idée qu'un souvenir est une image activée d'un événement passé. Les modèles connexionnistes ou de réseaux neuronaux reposent sur le principe selon lequel le cerveau stocke des engrammes en augmentant la force des connexions entre les différents neurones qui participent à l'encodage d'une expérience. Lorsque nous encodons une expérience, les connexions entre les neurones actifs deviennent plus fortes, et ce modèle spécifique d'activité cérébrale constitue l'engramme. Plus tard, lorsque nous essaierons de nous souvenir de l'expérience, un indice de récupération induira un autre modèle d'activité dans le cerveau. Si ce schéma est suffisamment similaire à un schéma précédemment encodé, le souvenir se produira. Dans un modèle de réseau neuronal, la "mémoire" n'est pas simplement un engramme activé. Il s'agit d'un modèle unique qui émerge des contributions combinées de l'indice et de l'engramme. Un réseau neuronal combine les informations de l'environnement actuel avec des modèles qui ont été stockés dans le passé, et le mélange des deux qui en résulte est ce dont le réseau se souvient... Lorsque nous nous souvenons, nous complétons un modèle avec la meilleure correspondance disponible dans la mémoire ; nous ne braquons pas un projecteur sur une image stockée.

Auteur: Schacter Daniel Lawrence

Info: Searching for Memory: The Brain, the Mind, and the Past

[ psychologie ] [ subjectivité ] [ restitution précise illusoire ]

 

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homme-machine

Quand l'ordinateur façonne sa propre compréhension du monde
Des ordinateurs capables de regrouper, à partir d'une seule photo de vous, toutes les informations que contient votre empreinte numérique... Des machines aptes à auto générer des résumés à partir de textes complexes, ou encore en mesure de détecter un problème de santé à partir de l'imagerie médicale sans l'aide d'un médecin...
Le mariage des deux sciences que sont l'intelligence artificielle et le traitement des métadonnées est consommé. Et, si leur progéniture technologique est déjà parmi nous sous différentes formes, on prévoit que leurs futurs rejetons révolutionneront encore bien davantage notre quotidien.
C'est ce que prédit notamment Yoshua Bengio, professeur au Département d'informatique et de recherche opérationnelle (DIRO) de l'Université de Montréal et directeur de l'Institut des algorithmes d'apprentissage de Montréal. Cet organisme compte près de 70 chercheurs, ce qui en fait le plus grand groupe de recherche en apprentissage profond (deep learning) du monde dont les activités sont concentrées en un seul endroit.
Les conséquences des avancées scientifiques actuelles et à venir sont encore difficiles à imaginer, mais l'explosion du volume de données numériques à traiter pose tout un défi : selon une estimation d'IBM, les échanges de données sur Internet devraient dépasser le zettaoctet, soit un milliard de fois la capacité annuelle d'un disque domestique...
Comment l'intelligence artificielle - IA pour les intimes - permettra-t-elle de traiter ces informations et de les utiliser à bon escient ?
Avant de répondre à la question, clarifions d'abord ce qu'on entend par "intelligence". Le célèbre psychologue suisse Jean Piaget en avait résumé une définition très imagée : "L'intelligence n'est pas ce qu'on sait, mais ce qu'on fait quand on ne sait pas." Plusieurs décennies plus tard, Yoshua Bengio applique cette définition à l'intelligence artificielle.
Apprentissage profond
Inspiré par les théories connexionnistes, Yoshua Bengio ainsi que les chercheurs Geoffrey Hinton et Yann LeCun ont donné naissance, il y a 10 ans, aux algorithmes d'apprentissage profond. Il s'agit de réseaux de neurones artificiels dont le nombre de couches plus élevé permet de représenter des concepts plus abstraits et donc d'apprendre mieux. Chaque couche se construit sur la précédente et combine les concepts plus simples captés à la couche précédente.
Par exemple, au cours des dernières années, différents chercheurs ont tenté d'améliorer la capacité de l'ordinateur à traiter le langage naturel, selon le concept de représentation distribuée : on associe chaque mot à une représentation, puis on utilise les neurones pour obtenir la probabilité du prochain mot.
"On crée de la sorte des relations sémantiques, explique M. Bengio. Si l'on dit "chien" dans une phrase, il est fort possible que cette phrase demeure correcte même si l'on remplace "chien" par "chat", puisque ces mots partagent de nombreux attributs sémantiques : l'ordinateur découvre des attributs communs et, par une forme de déduction, il devient capable d'opérer des transformations successives qui permettent par exemple à l'ordinateur de traduire d'une langue vers une autre."
De sorte que, là où il fallait auparavant plusieurs êtres humains pour montrer à l'ordinateur comment acquérir des connaissances, celui-ci est de plus en plus apte à façonner lui-même sa propre compréhension du monde. C'est là le propre de l'apprentissage profond.
Quelques applications actuelles
Combinée avec les avancées en recherche opérationnelle et les métadonnées, l'intelligence artificielle est déjà présente dans notre vie sous diverses formes. Il n'y a qu'à penser à la façon dont on peut désormais interagir verbalement avec son téléphone portable pour lui faire accomplir une tâche, comme lui demander d'avertir notre conjoint qu'on sera en retard, lui faire ajouter un rendez-vous à notre agenda ou, encore, lui demander de nous suggérer un restaurant italien à proximité de l'endroit où l'on se trouve... Il peut même vous indiquer qu'il est temps de partir pour l'aéroport en raison de la circulation automobile difficile du moment pour peu que vous lui ayez indiqué l'heure de votre vol !
"Ce n'est pas encore une conversation soutenue avec l'ordinateur, mais c'est un début et les recherches se poursuivent", indique de son côté Guy Lapalme, professeur et chercheur au laboratoire de Recherche appliquée en linguistique informatique de l'UdeM, spécialisé entre autres en génération interactive du langage et en outils d'aide à la traduction.
Et maintenant la recherche porte sur la combinaison langage et image. "Après un entraînement au cours duquel l'ordinateur a appris en visionnant plus de 80 000 photos associées chacune à cinq phrases descriptives, il est à présent en mesure de mettre lui-même par écrit ce que l'image évoque; il y a deux ans à peine, je n'aurais pas cru qu'il était possible d'en arriver là", mentionne M. Bengio, qui collabore régulièrement avec le Massachusetts Institute of Technology, Facebook ou Google.
"Nous avons fait de grands progrès récemment, mais nous sommes loin, très loin, de reproduire l'intelligence humaine, rassure l'éminent chercheur. Je dirais que nous avons peut-être atteint le degré d'intelligence d'une grenouille ou d'un insecte, et encore, avec plusieurs imperfections..."

Auteur: Internet

Info: 9 oct. 2015

[ Internet ] [ évolution ]

 
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