Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 28
Temps de recherche: 0.0407s

écriture

Écrire un roman est une dure épreuve, au cours de laquelle on perd ses cheveux alors que les dents se détériorent. Je suis toujours irritée par les gens qui laissent entendre qu'écrire une fiction est une évasion de la réalité. C'est un plongeon dans la réel qui est un vrai choc pour l'organisme.

Auteur: O'Connor Flannery

Info: Mystery and Manners: Occasional Prose

[ souffrance ] [ dur labeur ] [ création ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

- De toute façon, qu'est-ce que le mariage si ce n'est reconnaître que nos parents avaient raison ? C'est bien la manière la plus désespérante que la société ait trouvée pour réguler les impulsions naturelles.
- Les impulsions naturelles ?
- En effet, comment appeler ça autrement ?
- J'ai entendu beaucoup d'autres expressions, John. L'une d'elles, c'est l'amour.

Auteur: O'Connor Joseph

Info: Muse

[ union ]

 

Commentaires: 0

bêtise

Maintenant, dit-il, un ouvrier met un boulon, un autre un deuxième boulon, un autre un troisième boulon, si bien qu’il faut un homme par boulon. C’est pourquoi les voitures reviennent si cher : on paie pour tous ces hommes. Mais si vous n’aviez qu’un homme à payer, votre voiture reviendrait moins cher ; et cet homme prendrait de l’intérêt à la construire, elle serait donc meilleure.

Auteur: O'Connor Flannery

Info: Dans "C’est peut-être votre vie que vous sauvez"

[ absurde ] [ incompréhension industrielle ] [ usine ] [ chaîne de travail ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

écriture

Une histoire est une façon de dire quelque chose qui ne peut pas être dit autrement, et il faut chaque mot du texte pour en dire le sens. On raconte une histoire parce qu'une assertion parait inadéquate. Lorsque quelqu'un demande de quoi ça parle, la seule chose qui convient est de lui dire de lire l'histoire. Le sens de la fiction n'est pas un sens abstrait, mais un sens vécu.

Auteur: O'Connor Flannery

Info: “Mystery and Manners: Occasional Prose”, p.96, Macmillan (1969)

[ précision ] [ réalisme ] [ complétude ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

pensée-de-femme

Je biberonne ma vodka en rêvassant à Connor, et ça me fait du bien. Ses cheveux blonds qui brillent au soleil, son éternel sourire. La façon dont il a boosté mon ordinateur sans même que je le lui demande, et la façon dont...
J'ai un blanc. C'est fou ! Connor a tellement de qualités. Ses... jambes fines. Oui. Et ses larges épaules. Et le jour où il s'est occupé de moi quand j'avais la grippe. Combien de mecs feraient ça ? Hein ?
J'ai une chance de... Enfin, j'ai beaucoup de chance.

Auteur: Kinsella Sophie

Info: Les petits secrets d'Emma

[ amoureuse ]

 

Commentaires: 0

écrivains

[...] l'âge des deux hommes au moment de leur mort : Poe à quarante ans et neuf mois, Kafka quarante ans et onze mois. [...] Quarante ans c'est trop jeune. Mais pense à combien d'écrivains ne sont pas allés si loin. Christopher Marlowe. Mort à vingt-neuf ans. Keats à vingt-cinq. Georg Büchner à vingt-trois. Imagine. Le plus grand dramaturge allemand du dix-neuvième siècle, mort à vingt-trois ans. Lord Byron à trente-six. Emily Brontë à trente. Charlotte Brontë à trente-neuf. Shelley, juste un mois avant ses trente ans. Sir Philip Sidney à trente-et-un ans. Nathanael West à trente-sept. Wilfred Owen à trente-cinq. Georg Trakl à vingt-sept. Leopardi, Garcia Lorca et Apollinaire, tous à trente-huit. Pascal à trente-neuf. Flannery O'Connor à trente-neuf. Rimbaud à trente-sept. Les deux Crane, Stephen et Hart, à vingt-huit et trente-deux. Et Heinrich von Kleist - l'écrivain préféré de Kafka - mort à trente-quatre ans dans un double suicide avec sa maîtresse.

Auteur: Auster Paul

Info: The Brooklyn Follies, Faber & Faber Ltd 2005, p 151

[ morts jeunes ] [ littérature ]

 

Commentaires: 0

personnage

Le général Sash avait cent quatre ans. […] Ses pieds étaient complètement morts maintenant, ses genoux grinçaient comme de vieux gonds, ses reins fonctionnaient quand bon leur semblait, mais son cœur continuait de battre avec une obstination farouche. Passé et avenir se confondaient dans son esprit, le premier tombé dans l'oubli et l'autre hors de portée de sa mémoire ; mourir n'avait guère plus de sens pour lui que pour un quelconque animal. Tous les ans, le jour du Souvenir des Confédérés, on l'empaquetait et on le prêtait au Musée du Capitole ; il y était exposé entre treize et seize heures, dans une salle qui sentait le moisi, pleine de vieilles photographies, de vieux uniformes, de vieux canons et de documents historiques, le tout soigneusement disposé dans des vitrines pour empêcher les enfants d'y toucher. Il portait son uniforme de général, celui du gala, et restait assis, rigide, le sourcil menaçant, sur une petite plate-forme entourée d'une corde. Rien ne suggérait qu'il fût en vie, sauf, de temps à autre, un mouvement de ses yeux laiteux et gris ; une fois pourtant, un gamin avait touché son épée : son bras s'était détendu et, d'une claque, avait repoussé la main de l'audacieux.

Auteur: O'Connor Flannery

Info: Les Braves Gens ne courent pas les rues

[ vieillard ] [ militaire ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Connor se retourna quand il entendit la porte s'ouvrir.
Son silence choqué la fit se sentir très seule et terriblement exposée, comme si elle se retrouvait nue sur une scène, face aux murmures de la salle. Connor ouvrit la bouche. La referma. Sa pomme d'Adam fit un aller-retour dans sa gorge.
- Seigneur, souffla-t-il d'une voix rauque. Mais qu'est-ce que tu fais ?
Ses lèvres se mirent à trembler, puis son menton.
- Je ne sais pas, murmura-t-elle.
Elle ne savait pas du tout ce qu'elle faisait, mais apparemment, ce n'était pas la chose à faire.
Et voilà. Le pire des scénarios possibles. Dans des moments pareils, une femme doit se montrer forte.
Ses yeux s'embuèrent et elle se retourna.
- Je vais me rhabiller, marmonna-t-elle. Excuse-moi.
Aveuglée par les larmes, elle s'élança vers ce qu'elle estimait être la direction de la salle de bains.
Connor l'attrapa par-derrière, la fit pivoter sur elle-même et la plaqua contre le mur.
- Pas si vite. Attends une minute.
Son visage furieux n'était qu'à quelques centimètres du sien. Son torse nu effleurait ses pointes de seins. Elle ouvrit la bouche, mais aucun son n'en sortit.
- Comment oses-tu sortir de la salle de bains toute nue et me planter là comme ça !
- Mais je... Mais je pensais...
- Quoi ? Tu pensais quoi ? Que te promener toute nue sous mon nez serait sympa ? Que balancer l'appât pour me faire bondir serait rigolo ?
Sa fureur inexplicable la déroutait.
- Connor, je...
- Je t'interdis de m'allumer comme ça, Erin. Tu m'entends ? Je te l'interdis !

Auteur: McKenna Shannon

Info: Les frères McCloud, tome 2 : Au-delà de la trahison

[ attirance ]

 

Commentaires: 0