Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 12
Temps de recherche: 0.0358s

adaptation

L'âme humaine a toujours la possibilité d'une nouvelle tradition.  C'est parfois même nécessaire.

Auteur: Conroy Pat R

Info: The Lords of Discipline

[ réorganisation interne ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

canicule

Marcher dans les rues de Charleston en fin après-midi d'Août c'était comme marcher à travers de la gaze ou inhaler de la soie endommagée.

Auteur: Conroy Pat

Info:

[ respiration ] [ chaleur ]

 

Commentaires: 0

iles

Ma mère était originaire des montagnes du nord de la Géorgie. Les montagnards sont des reclus ; les insulaires sont citoyens du monde. Un insulaire accueille l'étranger avec chaleur ; un montagnard commence par se demander ce qu'il est.

Auteur: Conroy Pat

Info: Le Prince des Marées

[ montagnes ] [ habitants ] [ différence ]

 

Commentaires: 0

humour

Sur ma porte, j'ai une affichette imprimée suspendue à un crochet qui dit ceci: "Léo King est plongé dans la rédaction d'une rubrique qui l'a rendu célèbre à Charleston pendant que le reste de ses collègues triment dans une obscurité bien méritée. En d'autres termes, je suis en train d'écrire un morceau d'anthologie qui ne disparaîtra jamais tant que les hommes et les femmes apprécieront l'esprit humain. Prière de tenir éloignés vos lamentables cerveaux tant que je n'aurai pas terminé".

Auteur: Conroy Pat

Info: Charleston sud

[ écriture ] [ insulte ] [ vanité ]

 

Commentaires: 0

deuil

Le dernier soir que papa a pris une cuite il était planté sur le palier braillant qu’on lui apporte ses souliers pour aller sortir chez Tunney pour se cuiter plus et il avait l’air comme une souche et courtaud en chemise. Jamais plus le revoir. La mort, c’est ça. Papa est mort. Mon père est mort. Il m’a dit d’être un bon fils pour maman. J’ai pas pu entendre les autres choses qu’il a dites mais j’ai vu sa langue et ses dents essayant de le dire mieux. Pauvre papa. C’était M. Dignam, mon père. J’espère qu’il est au purgatoire maintenant parce qu’il est allé à confesse avec le père Conroy samedi soir.

Auteur: Joyce James

Info: Ulysse

[ dépendance ] [ précarité ] [ dernières paroles ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Plouin

piano

Monsieur Oliver considéra les touches un moment, retroussa les manches de sa chemise et commença à jouer, laissant échapper un grommellement étouffé du fond de sa gorge, mâchonnant sa lèvre inférieure comme un homme dans la souffrance. Il joua sans interruptions des strides et des boogies pendant plus d’une demi-heure, les mains martelant, les bras pompant, la tête et le torse immobiles. Une sueur légère perla à son front au bout d’un moment. Ce fut une tempête de notes et Claude, fasciné, regarda les bras de l’homme se croiser et se décroiser, se déplacer ensemble et séparément, et ses doigts, fonctionnant à une vitesse incroyable, arracher des thèmes limpides à une lame de fond presque irrésistible de musique.

Auteur: Conroy Frank

Info: Dans "Corps et âme"

[ accompagnement corporel ] [ spectateur ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

anti-psychanalyse

Lowenstein, vous tenez là la raison pour laquelle je hais le siècle où je suis né. Pourquoi a-t-il fallu que je voie le jour au siècle de Sigmund Freud ? Je méprise son jargon, ses disciples fanatiques, ses obscures incantations au psychisme, ses improuvables et rêveuses théories, ses catégorisations à n'en plus finir de tout ce qui est humain.
Je tiens donc à faire une déclaration solennelle, fruit d'une mûre réflexion et d'une longue délibération. J'emmerde Sigmund Freud. J'emmerde sa mère, son père, ses enfants et ses grands-parents. J'emmerde son chien, son chat, son perroquet et tous les animaux du zoo de Vienne. J'emmerde ses livres, ses idées, ses théories, ses rêves éveillés, ses fantasmes cochons et la chaise où il s'asseyait. J'emmerde ce siècle, année par année, jour par jour, heure par heure, et j'englobe tout dans ce misérable avortement de cent années de temps que je balance dans l'odorante chaise percée de Sigmund Freud.

Auteur: Conroy Pat

Info: Le Prince des Marées

[ dénigrement ]

 

Commentaires: 0

nature

Pour décrire notre enfance dans les basses terres de Caroline du Sud, il me faudrait vous emmener dans les marais, un jour de printemps, arracher le grand héron bleu à ses occupations silencieuses, disperser les poules d'eau en pataugeant dans la boue jusqu'aux genoux, vous ouvrir une huître de mon canif et vous la faire gober directement à la coquille en disant "Tenez. Ce goût-là, c'est toute la saveur de mon enfance." Je dirais: "Inspirez fort", et vous avaleriez cet air dont la saveur serait inscrite dans votre mémoire pour le reste de vos jours, arôme exquis et sensuel, impudent et fécond des marais, parfum de Sud caniculaire, du lait frais, du sperme et du vin répandus, avec, toujours, un relent d'eau de mer. Mon âme se repaît comme l'agneau de la beauté des terres baignées d'eau de mer.
J'ai le patriotisme d'une géographie singulière sur la planète; je parle de mon pays religieusement; je suis fier de ses paysages.

Auteur: Conroy Pat

Info: Le Prince des Marées

[ usa ] [ littérature ]

 

Commentaires: 0

extraterrestres

[...] Qu'est-ce qui pousse un Philip Klass, expert reconnu en aéronautique, à engloutir des années de travail pour réfuter les ovnis ? Il s'est confié là-dessus à un excellent journaliste, Ed Conroy, dans un livre dont nous reparlerons (Ed Conroy, Report on Communion, New York, Avon Books, 1990, pp. 210-211). Dans un long entretien, il nous compare aux écureuils de son jardin, qu'il nourrit régulièrement mais qui ne viennent jamais lui manger dans la main : " Pourquoi ? Parce que la nature leur a appris - c'est instinctif, je dirais - qu'ils doivent toujours être méfiants et prudents. Et si les écureuils étaient beaucoup plus audacieux et confiants, ils disparaîtraient sans doute en tant qu'espèce. Ainsi, le scepticisme, si vous voulez, c'est la voie de la Nature pour protéger les espèces". C'est un aveu curieux, qui révèle au minimum un doute, une perplexité. Car, s'il n'y a vraiment rien, pourquoi se méfier ? Mais il y a une autre fable, celle des autruches qui se mettent la tête dans le sable pour ne pas voir le danger...

Auteur: Bourdais Gildas

Info: Enquête sur l'existence d'êtres célestes et cosmiques, Filipacchi, 1994, p.71

[ peur ] [ debunking ]

 

Commentaires: 0

autodestruction

- Mais qu'est-ce qui a amené ce "déclin de la civilisation" ? demanda Conroy. Pas seulement l'introduction de ce nouveau type d'armement dont vous avez parlé, le "Système C" ?
- La promotion maximale des ventes d'armes impliquait une augmentation maximale des hostilités interhumaines. Toutes les sources qui sont à l'origine de ce phénomène ont été enregistrées ; parmi les plus fructueuses, je citerai le patriotisme, l'esprit de clocher, la xénophobie, l'ochlophobie, les différences raciales, linguistiques et religieuses, ainsi que le phénomène nommé "fossé des générations". Il s'avéra possible, et même facile, d'accentuer ces tendances latentes, jusqu'au point où une unité d'armement intégré dite "Système C" fut considéré si hautement désirable par la partie informée de la population que la perspective de voir un autre individu acquérir cet équipement théoriquement invulnérable devint une raison suffisante pour l'attaquer avant qu'il ne l'achète […]. Dans certaines régions, notamment en Californie et dans l'État de New York, l'incidence atteignit 70 %.
- Vous voulez dire que 70 % des riches qui furent assassinés le furent parce que leurs voisins avaient peur de les voir acheter cette arme ?
- Oui.

Auteur: Brunner John

Info: L'Orbite déchiquetée, Denoël, Paris, 1971

[ paranoïa ] [ Etats-Unis ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel