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dupes

Ce n'est pas que je n'admire pas la connerie.
Je dirai plus, je me prosterne.
Vous, vous ne vous prosternez pas.
Vous êtes des électeurs conscients et organisés.
Vous ne votez pas pour des cons.
C'est ce qui vous perd.
Un heureux système politique doit permettre à la connerie d'avoir sa place.
Et d'ailleurs, les choses ne vont bien que quand c'est la connerie qui domine.
Ceci dit, ce n'est pas une raison pour se prosterner.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre XIX : Ou pire"

[ apparences ] [ structure ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

emblèmes simplificateurs

Il y a quatre semaines, j'écrivais dans Charlie que les symboles attirent les cons. Je pensais d'abord à l'usage politique qu'on en fait. Il brille rarement par la finesse, la culture et l'ouverture d'esprit. En art, c'est parfois différent. Pas souvent, car les symboles, en projetant leurs ombres sur les sensations, ont tendance à les écraser. Ils contrôlent et limitent le double accès à l'imagination et à la réalité. Et ils vieillissent vite, plus vite encore que les hommes. Ils vieillissent comme les leçons de morale, comme les idées. Ils vieillissent comme des cons.

Auteur: Lançon Philippe

Info: Charlie Hebdo n° 1476, 4 nov. 2020 (Charlie Culture : Expo, les planètes de Giorgio De Chirico).

[ fermeture ] [ principes ] [ fanatisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

homme-animal

Quiconque a eu la chance d’observer assez longtemps une colonie de phoques au soleil a dû reconnaître : pas plus que l'intelligence, la connerie n'est une spécificité humaine. L'espace ne manque pas sur leurs immenses rochers ; les emmerdeurs non plus. Préférant les endroits occupés aux places disponibles , ils engagent des conflits inutiles, provoquent des cris et des des blessures, empoisonnent la vie des autres par tous les moyens - soit qu'ils plongent en éclaboussant partout, soit qu'ils cherchent à déloger des plus forts qu'eux, et parfois des moins forts. Voilà le drame de toute communauté. Partout où il y a des interactions, il y aussi des cons.

Auteur: Rovere Maxime

Info: Que faire des cons ? pour ne pas en rester un soi-même (156)

[ en troupeau ] [ comparaison ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

collégiens

Lila regrettait parfois l'école primaire. Plus proche. Plus petite. Plus calme. Les élèves du collège lui faisaient penser à un troupeau de gorets.

Se méfier surtout des 4èmes. Qui faisaient constamment les malins. Qui méprisaient les 6èmes et les 5èmes. Qui se prenaient pour des grands. Pas encore aussi grands que les 3èmes. Mais bien plus excités et bien plus cons.

Les 3èmes marmonnaient entre eux la plupart du temps. Les 4èmes ne marmonnaient pas. Les 4èmes gueulaient-meuglaient-beuglaient en permanence. "Mytho !" "Suce ma bite !" "Ta mère !" "Je te défonce !" Les mecs de 4ème se traitaient de "grosse pute !" entre eux et ça les faisait marrer.

Auteur: Guéraud Guillaume

Info: Plus de morts que de vivants, p. 20

[ entre eux ] [ hiérarchie ] [ intégration linguistique ] [ castes ] [ écoliers ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rapports humains

La pensée qu’il se retrouvait à présent, lui, du côté de ceux qu’on manipule, et auxquels on tente de faire gober des sornettes, le pétrifiait. En tant que vendeur d’illusions, il avait toujours méprisé ses clients, et tous ceux qui tombaient dans les pièges grossiers que leur tendaient des gens comme lui.

"Détourne leur attention, embrouille-les, et ils oublieront très vite ce qu’ils veulent, pour se mettre à te suivre partout", disait toujours son père. Et il avait raison. Les gens sont cons. Mais pas lui. Son père lui avait enseigné la suspicion ; il lui avait appris à chercher systématiquement la motivation secrète et à ne pas laisser les autres la manipuler aisément.

Auteur: Shoham Liad

Info: Oranges amères

[ méfiance ] [ calcul ] [ piégé ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rapports humains

Je m'appelle François Feldman, comme l'aut' con. Mais je suis pas chanteur. Et je suis pas juif. Depuis toujours quand je dis mon nom on me demande : "Comme le chanteur?" Quand je suis énervé je réponds : "Pis ta mère, tapette ?" Et quand je suis calme je dis que oui, c'est mon oncle. Là, les gens ne savent plus quoi dire et ils sourient bêtement. Ils sont écrasés par le poids de la célébrité et ils me regardent autrement. Sinon, on me demande souvent si je suis juif. "Feldman, Feldman... c'est juif, non ?" Quand je suis énervé je réponds : "Pis ta mère, tapette ?".  Et quand je suis calme je dis que oui, je suis feuj. Gros silence. Les gens n'ont rien contre les juifs mais ils n'aiment pas être avec eux, ils ignorent ce qu'il faut dire ou ne surtout pas dire, ils sont comme des cons et c'est ça qu'ils n'aiment pas : être comme des cons.

Auteur: Schwartzmann Jacky

Info: Demain c'est loin

[ ludiques ] [ identité ] [ assignation sémantique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

oisiveté

Aujourd'hui, je lis, je dors, j'écoute les concerts à la radio, je flâne dans Paris, je bavarde avec les gens, je vais au cinéma, je fais la sieste, je nourris les chats du quartier et quand je n'ai plus un rond, je me faufile entre les mailles du filet ou je vais bosser. Le minimum vital. Je n'ai jamais été aussi heureux de ma vie. Le scandale, ce n'est pas l'exploitation, c'est notre connerie. Ces contraintes qu'on s'impose pour avoir le superflu et l'inutile. Le pire, c'est les pigeons qui triment pour des prunes. Le problème, ce n'est pas les patrons, c'est le fric qui nous rend esclaves. Le jour de la grande bifurcation, celui qui a eu raison, ce n'est pas le couillon qui est descendu de l'arbre pour devenir sapiens, c'est le singe qui a continué à cueillir les fruits en se grattant le ventre. Les hommes n'ont rien compris à l'Évolution. Celui qui travaille est le roi des cons.

Auteur: Guenassia Jean-Michel

Info: Le club des incorrigibles optimistes

[ éloge ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

piège

<LuneBelle> Je me suis tapée la honte de ma vie today
<Raphi> Pk ?
<LuneBelle> Chuis en coloc avec une amie, et son copain était là
<LuneBelle> Ils se sont enfermés dans leur chambre en début d'apm
<LuneBelle> Après une 20aine de minutes, étant donné la maigre épaisseur des murs séparant nos chambres, j'ai entendu du bruit venant d'à côté
<Raphi> Pas besoin de demander quels style de bruits :p
<LuneBelle> Exactement. Et sachant qu'ils en avaient pour un moment, j'ai voulu en profiter pour satisfaire une envie naturelle de célibataire
<LuneBelle> Seulement, le prob, c'est qu'après 5 minutes, les 2 se pointent dans ma chambre en hurlant "surprise, t'es démasquée !!" ou un truc du style
<LuneBelle> Et moi qui, comme une conne, suis posée sur mon lit, à moitié à oilp, ...
<Raphi> Rhaaa les cons....
<LuneBelle> J'ai appris par après qu'ils avaient mis un mp3 en lecture avec le volume suffisamment fort que je l'entende et qu'ils avaient planifié ce
<coup depuis quelques jours...
<Raphi> ...
<LuneBelle> Je sais pas pk, mai j'ai des envies de meurtres et de vengeance.

Auteur: Internet

Info:

[ dialogue-web ] [ onanisme ]

 

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hiérarchie

Il ne faut rien exagérer. La judéo-gangsterie américaine a beau raffiner son boucan énorme, c'est pas elle quand même qui décide des choses vraiment graves, celles qui engagent toute la juiverie. Pas du tout ! Dans les conciles décisifs de la politique juive mondiale, Washington compte pour du beurre. Le personnel politique judéo-américain s'est toujours, partout, démontré d'une connerie sans nom. Il n’a pas droit à la parole. C'est Londres-l'hypocrite qui garde la haute main, le pouvoir très absolu, (par l'intelligence service) de guerre et de paix. Washington ne rame qu'à la traine avec son quarteron marrant de féodaux de la conserve et du soutien-gorge, éberlués du dollar, vieux aventuriers goujatiers, exhibitionnistes, analphabets retraités dans les protocoleries gâteuses.

Washington-la-conne n'ose jamais, ne prend jamais sur la scène mondiale d'initiatives majeures. C'est toujours Londres qui la règle dans toutes ses allures, fringantes, endiablées, sournoises, sermonneuses.

C'est Londres aussi qui règle Moscou dans ses perversités geôlieres, ses partouzes d'aveux spontanés, autant, pas plus, mais pas moins qu'elle oriente tous nos Orients, nos loges pas souveraines, nos trébuchets ministériels, notre démocratie française haletante. Les sages de Londres ne demandent aux Judéo-américains, obtuses, dépravées, infantiles brutes, que leur pétrole surabondant, leur coton, leurs avions, leur cinéma, leur or, leur 70 pour 100 de l'industrie mondiale, leur inégalable tapagerie-bastringue, leur propaganderie abracadabrante, leur bluff cyclopéen. C'est tout. Le matériel en temps voulu, la hurlerie en temps voulu. Pas d'avantage.

On ne leur demande jamais d'idées, surtout pas d'idées, on leur en fait grâce. Les Judéos-américains sont célèbrement idiots, atterants de sottise, voyez Roosvelt, Otto Khan, Morgenthau, Filène, Barush, Rosenthal... Regardez ces têtes de cons... Sottise en personnes ! Londres se méfie de leurs idées pires que de la peste. Les Judéos-américains ne se mettent en branle qu'au commandement de la cité, pour déverser leur brocante, à toute berzingue, toute leur quincaillerie, le crédit, leurs huiles puantes, leur tintamarre, leurs filmeries, où on leur dit, ici, là-bas à l'endroit juste...

Tous les déclics de la guerre, de la paix, sont à Londres...

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: l'école des cadavres (1938, 305 p.)

[ empire ] [ domination ] [ état profond ] [ lobby ] [ réseaux occultes ]

 
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