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abrutissement

On peut tout à fait végéter en consommant beaucoup.

Auteur: Dutschke Rudi

Info:

[ matérialisme ] [ consumérisme ]

 

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abrutissement

Détruire l'élan spirituel, le goût du combat politique, le désir de savoir, séparer les couples, détruire l'amour responsable au profit du désir de jouissance égoïste travaille à l'avènement d'une apathie consommante généralisée.

Auteur: Soral Alain

Info: Misères du Désir, éditions Blanche Espace de consommation

[ vingtième siècle ] [ société de consommation ] [ consumérisme. ]

 

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absurde

Il est bien caractéristique de notre temps que le progrès se fasse désormais à rebours. Il y a seulement quelques années, l'apparition d'automobiles marchant au bois aurait suscité le rire. Bientôt on va nous présenter comme dernier cri de la technique un moteur consommant exclusivement du foin, et on finira par découvrir avec ravissement la voiture à cheval.

Auteur: Tournier Michel

Info: Dans "Le roi des Aulnes"

[ redécouverte ] [ éternel retour ] [ ironie ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

bd création

Ne s’occuper "que" du dessin dans un album de bande dessinée, c’est un processus très long, consommant une énergie considérable. S’atteler tout seul à l’intégralité d’un album de bande dessinée, cela devient athlétique. Ajouter, en plus, des trames manuelles sur 90 pages, cela devient cauchemardesque. On devient une ombre dans un recoin de la maison, le petit bureau avec la table à dessin.

Auteur: Alary Pierre

Info:

[ travail solitaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

automobile

Pour aller d'un point à un autre par les autoroutes françaises vous allez payer un coût de péage qui sera supérieur à celui de l'essence. Comme cela se passe en général lors des jours de pointe, vous serez soit pris dans des embouteillages brise-nerfs, soit embarqués dans une aventure stressante à 130 km heure. Tout en consommant beaucoup plus de carburant qu'en ayant roulé pépère à quatre-vingt-dix sur les routes nationales.
Total : déficit nerveux, financier et écologique. Tout ça pour éventuellement gagner une heure ou deux.

Auteur: Mg

Info: 14 juillet 2013

[ Gaule ] [ triade ] [ économies ]

 

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écologie

OUI, je m'engage à saloper un maximum le paysage en consommant des sacs en plastique qui ne se détruiront pas avant 300 ans (on s'en fout, la planète sera complètement vide à cette époque).

OUI, je soutiens activement l'action de Nicolas Hulot pour la sauvegarde de la planète en distribuant son programme aux écureuils et aux marcassins.

OUI, je bourre de pesticide mon jardin pour éliminer toutes ces saloperies d'insectes de merde. De toute façon, ils sont nuisibles, non ?

OUI, j'installe des climatiseurs partout.
Il y a réchauffement de la planète, il me semble, non ?

Auteur: Ducat Philippe

Info: Mouvement pour la destruction de la planète, et rapidos

[ ironie ] [ humour ] [ inversion ]

 
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société consumériste

Tout le monde est d’une certaine manière occupé et employé comme travailleur à domicile.

Un travailleur à domicile d’un genre pourtant très particulier.

Car c’est en consommant la marchandise de masse – c’est-à-dire grâce à ses loisirs – qu’il accomplit sa tâche, qui consiste à se transformer lui-même en homme de masse.

Alors que le travailleur à domicile classique fabriquait des produits pour s’assurer un minimum de biens de consommation et de loisirs, celui d’aujourd’hui consomme au cours de ses loisirs un maximum de produits pour, ce faisant, collaborer à la production des hommes de masse.

Le processus tourne même résolument au paradoxe puisque le travailleur à domicile, au lieu d’être rémunéré pour sa collaboration, doit au contraire lui-même la payer, c’est-à-dire payer les moyens de production dont l’usage fait de lui un homme de masse. [...] Il paie donc pour se vendre.

Sa propre servitude, celle-là même qu’il contribue à produire, il doit l’acquérir en l’achetant puisqu’elle est, elle aussi, devenue une marchandise.

Auteur: Anders Günther Stern

Info: "Le monde comme fantôme et comme matrice",in L’obsolescence de l’homme (Sur l’âme à l’époque de la deuxième révolution industrielle), 1956

[ asservissement continu ] [ paradoxe ] [ réseaux sociaux ] [ métadonnées ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nord-sud

L’idée selon laquelle la diffusion de la culture de masse et des biens de consommation dans le monde entier représente le triomphe de la civilisation occidentale repose sur une vision affadie de la culture occidentale. L’essence de la civilisation occidentale, c’est le droit, pas le MacDo. Le fait que les non-Occidentaux puissent opter pour le second n’implique pas qu’ils acceptent le premier.
C’est également sans conséquence directe sur leur attitude à l’égard de l’Occident. Quelque part au Moyen-Orient, une demi-douzaine de jeunes gens peuvent bien porter des jeans, boire du Coca-Cola, écouter du rap et cependant faire sauter un avion de ligne américain. Pendant les années soixante-dix et quatre-vingt, les Américains ont consommé des millions de voitures, de postes de télévision, d’appareils photo et de gadgets électroniques japonais sans se "japoniser" pour autant. Ils sont même devenus de plus en plus hostiles au Japon. Seule l’arrogance incite les Occidentaux à considérer que les non-Occidentaux "s’occidentaliseront" en consommant plus de produits occidentaux. Le fait que les Occidentaux identifient leur culture à des liquides vaisselle, des pantalons décolorés et des aliments trop riches, voilà qui est révélateur de ce qu’est l’Occident.

Auteur: Huntington Samuel P.

Info: Le Choc des civilisations

[ consumérisme ] [ naïveté ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

gastronomie

Ce n'est que par le vécu qu'on est soi-même. Un vécu réel, pas reproduit ni singé, mais ressenti. Il est là, l'intérêt majeur du goût, qui vous rappelle que vous ne pouvez parler d'une sensation que ressentie. On finira par se rendre compte un jour que, si on ne se construit pas par cette voie sensorielle, si on n'associe pas son corps à sa propre évolution, il reste sur la touche. Il se déplace, il avale, il regarde la télé, mais il est dépourvu de perceptions et de références personnelles, exclu de la vraie vie. L'écoute des aliments est le premier apprentissage du goût. A force de manger des produits muets, un homme devient muet à son tour, il n'a rien à raconter. Consommant des produits faux et déguisés, il parle faux et déguise sa pensée. (...) La culture américaine est une culture (...) du passif, qui donne satisfaction à une société physique cherchant à se remplir la panse, à obtenir la satiété sans connaître d'émotion. C'est pourquoi l'obésité fait de tels dégâts outre-Atlantique et commence d'en faire chez nous. Tentez cette expérience, prenez un fromage sans caractère sensoriel précis: vous allez en manger la moitié sans pain et sans plaisir, jusqu'à vous être rempli la panse; mais s'il s'agit d'un munster, avec son passé et son caractère, vous en mangerez moins, vous y associerez le pain, peut-être le vin, et vous éprouverez une telle densité émotionnelle que vous vous arrêterez de manger à temps.

Auteur: Puisais Jacques

Info: entretien à Télérama, 27 décembre 2000

 

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surpopulation

L’écologie humaine du dépassement : Pourquoi une importante "correction de population"est inévitable

Homo sapiens a évolué pour se reproduire de manière exponentielle, s’étendre géographiquement et consommer toutes les ressources disponibles. Pendant la majeure partie de l’histoire de l’évolution de l’humanité, ces tendances expansionnistes ont été contrées par des rétroactions négatives. Cependant, la révolution scientifique et l’utilisation des combustibles fossiles ont réduit de nombreuses formes de rétroaction négative, ce qui nous a permis de réaliser notre plein potentiel de croissance exponentielle. Cette capacité naturelle est renforcée par l’économie néolibérale axée sur la croissance – la culture complète la nature. Problème : l’entreprise humaine est une "structure dissipative" et un sous-système de l’écosphère – elle ne peut croître et se maintenir qu’en consommant et en dissipant l’énergie disponible et les ressources extraites de son système hôte, l’écosphère, et en rejetant ses déchets dans son système hôte. L’augmentation de la population de un à huit milliards d’habitants et la multiplication par plus de 100 du PRP réel en seulement deux siècles, sur une planète finie, a donc propulsé la société techno-industrielle moderne dans un état de dépassement avancé. Nous consommons et polluons la base biophysique de notre propre existence. Le changement climatique est le symptôme le plus connu du dépassement, mais les "solutions" courantes vont en fait accélérer le dérèglement climatique et aggraver le dépassement. L’humanité présente la dynamique caractéristique d’un cycle unique d’expansion et de régression de la population. L’économie mondiale se contractera inévitablement et l’humanité subira une "correction" démographique majeure au cours de ce siècle. 

Auteur: Rees William E.

Info: Traduction DeepL du résumé de "The Human Ecology of Overshoot: Why a Major ‘Population Correction’ Is Inevitable". Sur le blog de Paul Jorion. 27 août 2023

[ surconsommation ] [ changement climatique ] [ transition énergétique ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste