changement paradigmatique

Nous devons moins voyager, moins consommer, et moins produire. (...) Les esprits malins parlent de “croissance verte” (...) le mot est faux, le concept n’existe pas, ce qu’il faut organiser c’est la décroissance.

Auteur: Aphatie Jean-Michel

Info: Europe 1, 24 juin 2019

[ langue de bois ] [ anti-développement durable ]

végétarien

On veut bien consommer de la viande mais pas l'animal ?
- Oui. Nous voulons bien être des sarco-phages, mais nous ne supportons pas l'idée d'être des "zoophages", pour reprendre la distinction établie par Noëlie Vialles.

Auteur: Cyrulnik Boris

Info: La plus belle histoire des animaux

[ homme-animal ]

femmes-hommes

J'aurais aimé un fils... Non ! Une fille, peut-être pour lui passer mes recettes de confitures, la confiture d'hommes, par exemple: " Prendre un fruit pas encore mûr, éplucher, épépiner, réduire, faire mariner dans l'attente, et consommer selon besoin.

Auteur: Groult Benoîte

Info: le Féminin Pluriel

[ femmes-par-femmes ] [ De mère à fille ]

vacheries

Anto : C'est un miracle Mec ! J'ai consommé plus de lait que de bière ce mois ci !
Xeno : Tu sais mec, le vrai miracle ce sera quand tu consommera plus de capotes que de CD vierges.
Anto : connard.

Auteur: Internet

Info:

[ dialogue-web ] [ adolescent ] [ réparties ]

consumérisme

Trois ingrédients sont nécessaires pour que la société de consommation puisse poursuivre sa ronde diabolique : la publicité, qui crée le désir de consommer, le crédit, qui en donne les moyens, et l'obsolescence accélérée et programmée des produits, qui en renouvelle la nécessité.

Auteur: Latouche Serge

Info: Petit traité de la décroissance sereine

[ triade ] [ diabolique ] [ propagande ]

vocabulaire

Le mot est avant tout une brique de conscience ; il suffit de quelques-unes à certains pour en faire un palais. Avec deux trois un poète bâti un univers, tandis que le vulgaire en consomme à profusion pour bâtir à peine un taudis.

Auteur: Internet

Info: http://perso.wanadoo.fr/paul.g.aclinou/aujourdhui.htm

[ poésie ]

écriture

De même que la vache broute l'herbe, de même on consomme les sujets littéraires, de même on rumine et on triture les procédés.
L'écrivain ne peut-être un laboureur : il est un nomade qui se déplace sur de nouveaux herbages avec son troupeau et sa femme.

Auteur: Chklovski Victor

Info: Zoo

[ créativité ]

abrutissement

Victoire est aussi coprophage. Symboliquement parlant, car elle ne mange pas "pour de vrai" des matières fécales. Elle se contente d'en consommer ÉNORMÉMENT par le truchement de la téléréalité (...) elle prétend regarder par curiosité psychosociale, questionnement ethnohumain ou je ne sais pas quoi.
Foutaises : elle souffre juste de voyeurisme compulsif.

Auteur: Chazerand Emilie

Info: La fourmi rouge

[ téléphage ] [ télévision ] [ justification ]

humilité

La littérature est d'ailleurs absente de la littérature même, et si nous appelons livres nos ouvrages, nous devrions inventer un autre terme pour désigner, ces objets hâtivement barbouillé, mémoire de comédiens, confessions de généraux, documents, témoignages, qui trônent dans les vitrines des librairies. Marchandise à consommer dans les trois mois sous peine de pourriture.

Auteur: Matzneff Gabriel

Info: Les passions schismatiques (1977, 144p.) p.96

[ art réduit ] [ dévalorisation ] [ nocive commercialisation ] [ société de marché ]

motivation

L'espérance d'arriver un jour à pouvoir se procurer les objets de luxe, n'est-elle pas un puissant aiguillon pour le travail et pour l'industrie ? Le luxe ne peut-il pas alors produire plus qu'il ne consomme, s'il est vrai que, faute de cet aiguillon, les hommes seraient paresseux et indolents, comme ils sont assez généralement portés à l'être ?

Auteur: Franklin Benjamin

Info: Mélanges de Morale, d'Economie et de Politique, t.2, Paris, J.Renouard 1826 [BnF], Réflexions sur le luxe, p.114

[ consumérisme ]