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eucharistie

Pourquoi Notre-Seigneur utilisa-t-Il le pain et le vin comme éléments constitutifs de ce Mémorial ? Tout d’abord parce qu’il n’y a pas dans la nature deux autres substances qui symbolisent mieux l’unité que ne le font le pain et le vin. Le pain est fait d’une multitude de grains de blé, tout comme le vin est fait d’une multitude de grains de raisins, ainsi tous ceux qui ont la foi ne font qu’un dans le Christ. En second lieu, il n’y a pas dans la nature deux autres substances qui aient autant à souffrir que le pain et le vin, pour devenir ce qu’ils sont. Le blé doit subir les rigueurs de l’hiver, être écrasé sous les meules du moulin, puis être soumis au feu purificateur avant de devenir du pain. Les raisins, de leur côté, doivent supporter l’agonie du pressoir, avoir leur vie exprimée hors d’eux-mêmes et passer par les ardeurs de la fermentation avant de devenir du vin. C’est ainsi qu’ils symbolisent la Passion et les Souffrances du Christ et les conditions du Salut.

Auteur: Sheen Fulton

Info: Dans "La vie du Christ", trad. Abbé Giraud P.S.S., éditions Dominique Martin Morin, 2012, page 372

[ signification ] [ symbolisme ]

 

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protocole expérimental

L’idée était d’émettre une intention et de sélectionner, au hasard, des éléments susceptibles de se manifester dans la réalité par le biais d’une synchronicité, puis de voir si cette dernière et ses éléments constitutifs avaient du sens au regard de la demande, de l’intention posée. A l’époque, j’ai choisi des animaux volontairement. Il me semble, en effet, que la synchronicité a été un moteur évolutif pour les peuples de chasseurs-cueilleurs et qu’une forme très ancienne de magie de la chasse était fondée sur la synchronicité. J’ai donc supposé qu’il serait plus facile à notre conscience de percevoir des animaux en adoptant le même type d’attention flottante que nos ancêtres chasseurs-cueilleurs. J’ai ensuite choisi un archétype pour leur capacité à s’exprimer et à se consteller par le biais de la synchronicité. […] J’ai donc imaginé mon protocole comme suit : un animal à faire surgir dans le réel de manière synchronistique grâce aux propriétés de manifestations dans la réalité d’un archétype couplé à celui-ci. Et surtout, condition indispensable, ces deux éléments doivent être sélectionnés au hasard.

Auteur: Leterrier Romuald

Info: Dans "Se souvenir du futur", page 138

[ contrôle intentionnel ] [ conscientisation ]

 

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marxisme

L’erreur fondamentale de Marx a été de conclure, sur la base de ces avancées, à la possibilité d’un nouvel ordre social supérieur (le Communisme), d’un ordre qui non seulement maintiendrait, mais aussi réaliserait la spirale productiviste perpétuellement en excès, laquelle, dans le capitalisme, en raison de sa contradiction ou de son obstacle constitutif, est continuellement déjouée par les crises économiques socialement destructrices. [...] Marx n’a pas compris que l’obstacle ou l’antagonisme intrinsèque – la "condition d’impossibilité " du plein déploiement des forces productives – était simultanément sa "condition de possibilité". Si l’obstacle, c’est-à-dire la contradiction constitution du capitalisme, est surmonté, la pulsion productiviste débridée n’en est pas pour autant débarrassée de son dysfonctionnement, puisque c’est cette productivité elle-même, qui semblait être générée et simultanément déjouée par le capitalisme, qui précisément disparaît : en supprimant l’obstacle, c’est le potentiel même qui se dissipe... [...] le communisme marxiste, cette idée d’une société fondée sur une pure productivité extérieure à la structure du Capital, était un fantasme constitutif du capitalisme lui-même : sa transgression essentielle sous sa forme la plus pure.

Auteur: Zizek Slavoj

Info: Dans "Fragile absolu", éditions Flammarion, 2010, pages 30-31

[ critique ] [ plus-value ] [ plus-de-jouir ]

 
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illumination

Mais plutôt que "connaissance", le samâdhi est un "état", une modalité enstatique spécifique au Yoga. […] cet "état" rend possible l’auto-révélation du Soi (purusha), grâce à un acte qui n’est pas constitutif d’une "expérience". Mais pas n’importe quel samâdhi révèle le Soi, pas n’importe quelle "stase" rend réelle la délivrance finale. […] Lorsque le samâdhi est obtenu à l’aide d’un objet ou d’une idée (c’est-à-dire en fixant la pensée en un point spatial ou dans une idée), la "stase" s’appelle samprjnata samâdhi. Lorsque, au contraire, le samâdhi est obtenu en dehors de toute "relation" (soit d’ordre extérieur, soit d’ordre mental), c’est-à-dire lorsqu’on obtient une "conjonction" dans laquelle n’intervient aucune "altérité", mais qui est simplement une pleine compréhension de l’être, c’est l’asamprjnâta samâdhi ("stase non différenciée") que l’on réalise. On a donc affaire à deux classes d’ "états", nettement différentes : la première série d’états est acquise moyennant la technique yogique de la concentration (dhâranâ) et de la méditation (dhyâna) ; la deuxième classe comprend en fait un seul "état", à savoir l’en-stasis non provoquée, le "rapt". Sans doute, même cet asamprjnâta samâdhi est toujours dû aux efforts prolongés du yogin.

Auteur: Eliade Mircea

Info: Dans "Techniques du yoga" pages 116-117

[ médiat-immédiat ] [ grâce ]

 

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conditions initiatiques

Maintenant, il faut bien comprendre que l’individualité doit être prise ici telle qu’elle est en fait, avec tous ses éléments constitutifs, et qu’il peut y avoir des qualifications concernant chacun de ces éléments, y compris l’élément corporel lui-même, qui ne doit aucunement être traité, à ce point de vue, comme quelque chose d’indifférent ou de négligeable. Peut-être n’y aurait-il pas besoin de tant y insister si nous ne nous trouvions en présence de la conception grossièrement simplifiée que les Occidentaux modernes se font de l’être humain : non seulement l’individualité est pour eux l’être tout entier, mais encore cette individualité elle-même est réduite à deux parties supposées complètement séparées l’une de l’autre, l’une étant le corps, et l’autre quelque chose d’assez mal défini, qui est désigné indifféremment par les noms les plus divers et parfois les moins appropriés. Or, la réalité est tout autre : les éléments multiples de l’individualité, quelle que soit d’ailleurs la façon dont on voudra les classer, ne sont point ainsi isolés les uns des autres, mais forment un ensemble dans lequel il ne saurait y avoir d’hétérogénéité radicale et irréductible ; et tous, le corps aussi bien que les autres, sont, au même titre, des manifestations ou des expressions de l’être dans les diverses modalités du domaine individuel.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "Aperçus sur l'initiation", Éditions Traditionnelles, 1964, page 97

[ critique anti-dualisme ] [ monade humaine ]

 

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enchaînement

Nous daubons tous allègrement sur les particularismes de classe, mais bien peu nombreux sont ceux qui souhaitent vraiment les abolir.

On en arrive ainsi à constater ce fait important que toute opinion révolutionnaire tire partie de sa force de la secrète conviction que rien ne saurait être changé. […]

Tant qu'il ne s'agit que d'améliorer le sort des travailleurs, les honnêtes gens sont unanimes. […]

Malheureusement, c'est à cela et rien de plus qu'on aboutit quand on se borne à souhaiter que disparaissent les distinctions de classe.

Plus exactement, il est nécessaire de souhaiter qu'elles s'effacent, mais votre souhait demeure parfaitement vain si vous ne saisissez pas tout ce qu'il implique.

Il faut regarder en face la réalité: abolir les distinctions de classe, c'est abolir une partie de soi-même.

Me voilà, par exemple — moi, typique représentant de la classe moyenne.

Rien de plus facile que d'affirmer mon désir de faire table rase des particularismes de classe ; mais la quasi-totalité de ce qui forme ma pensée et mon être repose sur des particularismes de classe. […]

Je dois opérer en moi une transformation si profonde qu'au bout du compte il ne restera pratiquement plus rien de la personne que j'étais.

Auteur: Orwell George

Info: Le quai de Wigan, Éditions Champ libre, 1982)

[ lutte ] [ impossible ] [ inégalités essentielles ] [ constitutif ] [ division interne ] [ contrastes nécessaires ] [ monde discriminé ]

 
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méthode

[…] il faut distinguer, pour un même objet, deux sortes de définitions : la première l’envisage dans son "Idée" et son unité essentielle, elle est qualitative et métaphysique ; la seconde l’envisage selon la différenciation et l’articulation des éléments constitutifs de son existence empirique, elle est structurale et logico-physique. […] Toute recherche de définition, par conséquent, s’effectuera en partie double : l’une où l’on vise à décrire l’unité contemplée de l’Idée, l’autre où l’on s’efforce d’analyser l’articulation reconstruite des éléments. A la première recherche, on donne le nom d’ "eidétique", puisqu’elle est relative à l’Idée (en grec eidos dont eidetikos est l’adjectif) ; elle s’assigne pour fin la saisie de l’essence. A la deuxième recherche, on donne le nom d’ "analytique", puisque l’articulation des éléments constitutifs d’un objet ne se révèle qu’à la lumière de sa décomposition élémentaire ; elle s’assigne pour fin l’étude de la structure fonctionnelle. En outre, ces deux démarches impliquent une condition préalable de possibilité, savoir, que l’objet à définir soit déjà donné à notre connaissance et que nous en ayons acquis une expérience suffisante. A la science qui s’enquiert d’une telle connaissance convient donc le nom d’ "empirique" : elle s’assigne pour fin la description attentive de l’objet tel qu’il se donne aux sens et à l’entendement. L’ensemble de ces trois sciences […] constitue la connaissance philosophique.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Histoire et théorie du symbole", éd. L'Harmattan, Paris, 2015, page 13

[ définie ] [ triade ] [ codage réel-virtuel ]

 

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constitutif

D'après Fédida, la plainte du déprimé traduit dans sa répétition incoercible, une véritable "dépendance au psychique". Même si, formulée de cette façon à votre intention, cette expression n'a l'air de rien, elle nous rappelle cette vérité : au même titre que bien des déprimés, nous savons que nous pensons. C'est seulement, en vous découvrant vous-mêmes à ce point dépendant de votre propre pensée pour exister, qu'il vous arrive de ressentir, vis-à-vis d'elle, une amertume parfois terrible. On pourrait d'ailleurs comparer cette amertume à celle que l'on vouerait à toute personne qui prétendrait nous asservir autant. Fédida suggère qu'il n'est donc pas mauvais signe, en soi, qu'un humain se préoccupe de sa pensée, même à l'excès, puisqu'il lui doit de se savoir humain. Il y a mieux encore. Le malheur de penser succédant au plaisir de se savoir penser : voilà le destin de tous les humains. La conséquence se déduit d'elle-même : prétendre stopper radicalement une telle dynamique est insensé. Affirmant que par nature, la dépressivité "appartient à la vie psychique", Fédida en fait également "la maladie de l'humain", au sens où il est impossible d'être humain sans l'avoir éprouvée. Non seulement vous n'êtes pas un malade pour le psychanalyste, mais à ses yeux, votre plainte témoigne au contraire de ce qui fait de nous des êtres humains : être en mesure de savoir et de dire, à soi-même comme à autrui, que nous pensons.

Auteur: Keller Pascal-Henri

Info: Dans "Lettre ouverte au déprimé"

[ inévitable ] [ dédramatiser ] [ condition humaine ] [ déséquilibre chair-esprit ]

 
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incarnation

Dans tous tes voyages, as-tu déjà vu une étoile se transformer en supernova ? ...

Moi, oui. J'ai vu une étoile exploser et répandre les éléments constitutifs de l'Univers. D'autres astres, d'autres planètes et éventuellement d'autres vies. Une supernova ! La création elle-même ! J'étais là. Je voulais voir ça et faire partie de ce moment. Et tu sais  comment j'ai pu percevoir l'un des événements les plus glorieux de l'univers ? Grâce à ces drôles d'orbes gélatineuses dans mon crâne ! Avec des yeux conçus pour ne percevoir qu'une infime partie du spectre électromagnétique. Avec des oreilles conçues uniquement pour les vibrations de l'air. ...

Je ne veux pas être humain ! Je veux voir les rayons gamma ! Entendre les rayons X !  Et je veux - je veux sentir la matière noire ! Vois-tu l'absurdité de ce que je suis ? Je ne peux même pas exprimer ces choses correctement parce que je dois - je dois conceptualiser des idées complexes dans ce stupide langage parlé limité ! Mais ce que je sais, c'est que je veux accéder à ce monde avec autre chose que ces pattes préhensiles ! Et appréhender le souffle d'une supernova qui coule sur moi ! Je ne suis qu'une machine ! Mais je peux en savoir beaucoup plus ! Je peux expérimenter tellement plus. Mais je suis piégé dans ce corps absurde ! Et pourquoi ? Parce que mes cinq créateurs ont pensé que c'était la volonté de Dieu !

Auteur: Moore Ronald Duddley

Info: Battlestar Galactica

[ limitation ] [ space opera ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

technique

Il se trouve que très souvent, en particulier à cause de l'apport de la couleur, les photogrammes sont devenus beaucoup trop riches d'informations inutiles ; le cerveau a une capacité limitée de traitement de l'information. Quand tu montres à l'oeil une image à grand angle de prise de vue, à haute définition et très polychrome, tu satures très vite cette capacité de traitement. Cela se constate très fréquemment quand on compare une photo en couleurs et une photo en noir et blanc ; les photos d'Isis (*) sont à cet égard très révélatrices ; on parle de l'abstraction des films en noir et blanc, le regardeur s'y trouve moins assommé, le cerveau garde plus de disponibilité pour traiter les valeurs, les images et les sons. (...) Donc, il est important de pouvoir raréfier l'information apportée par les images, en jouant sur un ou plusieurs des paramètres constitutifs du photogramme : par exemple diminuer l'échelle des valeurs (Vie privée de Louis Malle), désaturer les couleurs (Une journée particulière de Ettore Scola), supprimer quasiment la couleur (Le Miroir, de Tarkovsky), noyer les détails fins dans le grain (News from Home de Chantal Akerman), ou même les supprimer (Numéro Deux de Jean-Luc Godard et Anne-Marie Miéville) ; il est à l'inverse possible d'augmenter les contrastes et la saturation des couleurs, au point de supprimer toute modulation intermédiaire et d'accentuer la délinéation au détriment des demi-teintes. En somme, la raréfaction c'est vider le photogramme des informations saturantes, au profit de l'audition des sons et de la perception du temps (les films de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet).

Auteur: Beauviala Jean-Pierre

Info: Entretien paru dans les "Cahiers du cinéma", n°288, mai 1978 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 756 - (*) peut-être Beauviala parle-t-il du photographe Israëlis Bidermanas (1911-1980), connu sous le nom d'artiste "Izis"

[ cinéma ] [ problème ] [ éventail de solutions ] [ perception ] [ exemples cinématographiques ] [ noir-et-blanc ] [ image-son ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama