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danse

"Deux sortes de danseurs dit-il subitement. Mouvement parfait, technique parfaite. Et puis danseurs sur la musique, moins parfaits. Faire des erreurs. Mais la musique aller directement du corps vers public..." Il ne me dit pas dans quelle catégorie il se rangeait mais il me semble que, dans sa jeunesse, il avait appartenu au deux. Désormais avec l'âge et la maladie, il disait qu'il laissait à la musique le soin de consumer le peu qu'il restait de lui.

Auteur: Vidal Gore

Info: Parlant avec Noureïev en visite chez lui sur la toute fin de sa vie.

[ vieillesse ]

 

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rédemption

Cet assassin, cet inverti, cette boue, cette loque, ce déchet, ce rebut dont vous, les hommes, ne voulez plus, qui ne veut même plus de lui-même, donnez-le-moi, dit l'Éternel. Donnez-le-moi ! Et qu'il accepte seulement, humblement, de connaître sa misère, de la porter et de lutter. Et j'affermirai ses pas, et mettrai un cantique nouveau dans sa bouche. Et cette poussière chantera ma louange. Et cette vie, de honte et d'ignominie aux yeux de tous, pour moi, elle se consumera comme un encens.

Auteur: Van der Meersch Maxence

Info: Masque de chair

 

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question

Les gens demandent toujours pourquoi Dieu permet la souffrance. Pourquoi permet-il qu'un enfant soit battu ? Qu'une femme pleure ? Qu'un holocauste se produise ? Qu'un bon chien meure dans la souffrance ? La simple vérité est qu'Il veut voir par Lui-même ce que nous ferons. Il a posé et allumé la bougie, mis le diable près de la mèche, et maintenant Il veut voir si nous l'éteignons ou si nous la laissons se consumer. Dieu est le plus grand spectateur de la souffrance.


Auteur: McDaniel Tiffany

Info: The Summer that Melted Everything

[ bien-mal ] [ Éternel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

prescience

J’ai vu monter les pins

Vers le ciel. Impassibles.

À travers les feux des soleils.

Déjà j’ai vu l’incendie

Qui les consumera.



Sur un oreiller blanc

Les monts-ancêtres ont appuyé leurs têtes

Et se sont tus. —

Les pins bruissent.

(À qui parlent-ils ?)



Je les ai vus,

Colonnes ardentes

Qui cheminaient — vers le ciel…



Mon corps en cendres s’est effondré.

Auteur: Kosovel Srecko

Info: J'ai vu monter les pins

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

réincarnation

On reste dix, vingt minutes, une demi-heure à regarder ces hommes et ces femmes qui regardent le feu dans lequel brûle leur défunt... A la fin, on comprend que leur indifférence stoïque n'est pas insensibilité, ni froideur, mais la conséquence d'une religion qui considère la mort comme un simple changement d'habit ou de dépouille. Dans ce bûcher, selon une métaphore bien connue, ne se consume pas une personne à jamais unique, mais un vêtement usé et qui ne servira plus, une peau vieille, abandonnée pour une neuve.

Auteur: Moravia Alberto

Info: Une certaine idée de l'Inde

[ incinération ]

 

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vacherie

La tête de Mirabeau n'était qu'une grosse éponge toujours gonflée des idées d'autrui. Il n'a eu quelque réputation que parce qu'il a toujours écrit sur les matières palpitantes de l'intérêt du moment. Ses brochures sont des brûlots lâchés au milieu d'une flotte : ils y mettent le feu, mais ils s'y consument. Du reste c'est un barbare effroyable en fait de style; c'est l'Attila de l'éloquence, et s'il y a dans ses gros livres quelques phrases bien faites, elles sont de Chamfort, de Cerutti ou de moi.

Auteur: Rivarol Antoine de

Info:

[ . ]

 

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corps-esprit

Seul l'estomac est absorbé par le manger – le corps s'il s'absorbe dans le manger n'est pas pour autant absorbé ; l'estomac consume tout à la fois lui-même et la nourriture en tant qu'il n'est qu'appétit – le corps qui consume sa faim en mangeant – a plus d'espoir de continuer. – La satisfaction d'une déficience déterminée permet à l'ensemble des déterminations d'éprouver de nouveau une déficience. – L'ensemble se dit rassasié à cet égard sans être totalement rassasié : car l'affirmation de cette détermination a pour critère la prévision des autres : l'ensemble des déterminations n'est pas un chaos mais un organisme.

Auteur: Michelstaedter Carlo

Info: La Persuasion et la Rhétorique

[ chair automate ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déchéance

Quel que soit le boulot, qu'est-ce qu'un type connaît de ses motivations profondes ? L'ennui, peut-être ; l'envie que ça bouge un peu. [...] Ou alors un mobile positif, mais atroce : avoir vu un être profondément aimé, chéri intimement, un être qu'on a tenu dans ses bras après l'amour, embrassé, protégé, entouré de ses soins et surtout admiré - avoir vu cet être se consumer de l'intérieur, avoir vu l'incendie ravager son coeur puis se propager. Jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un insecte cliquetant qui répétait la même phrase à n'en plus finir. Un enregistrement. Une boucle sur une bande magnétique.

Auteur: Dick Philip K.

Info: Substance mort

[ vieillesse ]

 

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avarice

Gaspiller ton patrimoine te porte tort. Et il n'y a chose au monde qui se consume elle-même plus vite que la générosité : pendant que tu l'emploies, tu perds la faculté de l'employer, tu deviens pauvre et méprisable, ou, pour échapper à la pauvreté, rapace et détestable. Or un prince doit éviter par-dessus tout d'inspirer la haine et le mépris : deux malheurs auxquels la libéralité conduit inévitablement. Il y a donc plus de sagesse à accepter l'appellation de lésineur, qui engendre un mauvais renom sans haine, qu'à ambitionner celle de libéral, qu'accompagne nécessairement celle de rapace, qui engendre un mauvais renom avec haine.

Auteur: Machiavel Nicolas

Info: Le Prince/Le livre de poche/Librairie Générale Française 1983

[ justification ]

 

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terroir

La veillée de Noël était particulière. On avait mis de côté depuis l'été, une bûche de taille respectable, mal dégrossie, de foyard (hêtre) appelée keuche ou queuche. Après le souper, on plaçait la bûche dans la cheminée et on la laissait se consumer le plus longtemps possible : on veillait la keuche. On la recouvrait de cendres lorsqu'on partait à la messe de minuit pour ralentir sa combustion. On ne travaillait pas cette soirée-là car "les souris mangeaient le travail fait cette nuit-là". On conservait un charbon de la queuche pour protéger la maison contre un incendie, souvenir d'un certain paganisme des premiers chrétiens.

Auteur: Forgeot Jacqueline

Info: Guyonelle, Histoire et anecdotes d'un petit village de Haute-Marne

[ christianisme ] [ superstition ] [ bûche ] [ traditions ]

 

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