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mémoire

Celui que nous étions.... est seulement une tache de couleur floue contemplée de la limite de celui que nous sommes devenus.

Auteur: Ferrante Elena

Info: Premier amour

[ autobiographique ]

 

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exemple

La beauté morale laisse un souvenir inoubliable à celui qui, même une fois, l'a contemplée. Elle nous touche plus que la beauté de la nature, ou celle de la science. Elle donne à celui qui la possède un pouvoir étrange, inexplicable. Elle augmente la force de l'intelligence. Elle établit la paix entre les hommes. Elles est, beaucoup plus que la science, l'art et la religion, la base de la civilisation.

Auteur: Carrel Alexis

Info: L'homme cet inconnu, p.189, Livre de Poche no 445-6

[ vertu ] [ parangon ] [ modèle ]

 

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divertissement

L’aliénation par le travail, en déliant les individus de leurs préoccupations personnelles, sauve ces derniers du vide et de la médiocrité contemplée, médiocrité qui acculerait beaucoup d’entre eux à la dépression et au suicide. Les tensions avec sa chef de service, Mme Rivalin, détournèrent Claire du projet envisagé pendant l’été de quitter son mari. Elle s’était glissée dans ses habitudes, ses sorties entre copines le samedi après-midi et son cours de stretching du vendredi soir.

Auteur: Patrice Jean

Info: Dans "L'homme surnuméraire", page 38

[ accommodations ] [ fuite ] [ labeur ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

auvergne

Le lendemain, nous avons observé de plus près la scène que nous avions contemplée à partir des hauteurs de Ferrières; longeant d'abord la crête qui domine la Limagne, jusqu'à la ville ancienne et noire de Thiers, et puis redescendant vers la plaine. Notre route la traversait, en passant par la charmante ville médiévale de Pont-du-Château, jusqu'à Clermont-Ferrand, qui étend sa masse brune à la base du puy de Dôme : cité très étrange, très sévère, entièrement bâtie et pavée avec la pierre volcanique de Volvic, et couronnée par la sinistre splendeur de sa cathédrale noire.

Auteur: Wharton Edith

Info: La France en automobile, 1908

[ chef-lieu ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

éducation

Je l'ai contemplée. Sheila était ma fille - la fille que je voulais - et que je voulais garder. Mais il ne servait à rien de se faire des illusions sur elle. Sheila était une menteuse et le serait probablement toujours. C'était sa façon de se battre pour sa survie - le déni facile et rapide. C'était l'arme d'un enfant, et elle s'en servirait probablement toujours. Si je voulais Sheila, je devais l'accepter telle qu'elle était, c'est-à-dire qu'elle soit à portée de main pour que je puisse soutenir ses points faibles. Nous avons tous nos points faibles. Les miens étaient différents de ceux de Sheila, il fallait faire avec.

Auteur: Christie Agatha

Info:

[ discernement ] [ inconditionnalité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

philosophe

Averroës veut restaurer le péripatétisme authentique ; il exerce une critique des plus sévères à l’égard du néoplatonisme d’Avicenne. Il rejette l’Emanation, parce que l’émanatisme est encore un crypto-créationnisme, et que toute idée de création est inassimilable pour un Péripatéticien. Outre l’Intelligence agente, séparée et unique, il admet, certes, une intelligence humaine indépendante de l’organisme […] mais cette intelligence, ce n’est pas l’individu. Loin de là, tout l’individuel s’identifie avec le périssable ; ce qu’il y a d’éternisable dans l’individu appartient totalement à l’Intelligence agente séparée et unique. […] la cosmologie d’Averroës, en raison du péripatétisme auquel elle se veut strictement fidèle, exclut toute la seconde hiérarchie angélique, celle des Anges-Âmes célestes, dont le monde était celui de l’Imagination active, de l’Imagination de désir, le lieu des événements visionnaires, des visions symboliques, le monde où sont contemplées les personnes-archétypes auxquelles réfère le sens ésotérique des Révélations.

Auteur: Corbin Henry

Info: Dans "L'imagination créatrice dans le soufisme d'Ibn Arabî", page 34

[ théologie ] [ présentation ] [ idées ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

nostalgie

Retournée, mise en place et contemplée enfin sans blasphèmes ni marchandage, cette toile (Un village breton sous la neige) devenait un paysage breton, village d'hiver sous la neige : quelques maisons de chaume épaulent la ligne d'horizon et se pressent autour du clocher juste central. A gauche, une falaise violette tombe vers un ciel de crépuscule. A droite filent des arbres maigres. Tout le sol est fait de neige, ruisselant de lumières fondues, magnifique pelage bleu et rose, fourrure sur le sol froid. C'est donc cela que le Peintre, en mourant, recréait avec nostalgie ? Sous les soleils de tous les jours, le suscitateur des dieux chauds voyait un Village breton sous la neige ! Cette toile, je l'ai gardée. Le don même en serait injurieux, Gauguin mourut en la peignant, c'est un legs. Seule de tant d'autres, elle se signe de l'absence du nom.

Auteur: Segalen Victor

Info: Dans "Premiers écrits sur l'art (Gauguin, Moreau, Sculpture)"

[ compensation ] [ oeuvre oubliée ] [ art pictural ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

méthode

[…] il faut distinguer, pour un même objet, deux sortes de définitions : la première l’envisage dans son "Idée" et son unité essentielle, elle est qualitative et métaphysique ; la seconde l’envisage selon la différenciation et l’articulation des éléments constitutifs de son existence empirique, elle est structurale et logico-physique. […] Toute recherche de définition, par conséquent, s’effectuera en partie double : l’une où l’on vise à décrire l’unité contemplée de l’Idée, l’autre où l’on s’efforce d’analyser l’articulation reconstruite des éléments. A la première recherche, on donne le nom d’ "eidétique", puisqu’elle est relative à l’Idée (en grec eidos dont eidetikos est l’adjectif) ; elle s’assigne pour fin la saisie de l’essence. A la deuxième recherche, on donne le nom d’ "analytique", puisque l’articulation des éléments constitutifs d’un objet ne se révèle qu’à la lumière de sa décomposition élémentaire ; elle s’assigne pour fin l’étude de la structure fonctionnelle. En outre, ces deux démarches impliquent une condition préalable de possibilité, savoir, que l’objet à définir soit déjà donné à notre connaissance et que nous en ayons acquis une expérience suffisante. A la science qui s’enquiert d’une telle connaissance convient donc le nom d’ "empirique" : elle s’assigne pour fin la description attentive de l’objet tel qu’il se donne aux sens et à l’entendement. L’ensemble de ces trois sciences […] constitue la connaissance philosophique.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Histoire et théorie du symbole", éd. L'Harmattan, Paris, 2015, page 13

[ définie ] [ triade ] [ codage réel-virtuel ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

cosmétique miraculeux

Du bout des doigts, Marguerite appliqua une touche de crème sur la paume de sa main ; l’odeur de forêt humide et d’herbe des marais se fit plus forte. Marguerite commença alors à enduire de crème son front et ses joues.
La crème s’étalait aisément, et – sembla-t-il à Marguerite – s’évaporait aussitôt. Après quelques frictions, Marguerite se regarda de nouveau, et partit d’un rire fou, irrépressible.
Ses sourcils, affilés au bout en fines pointes, s’épaississaient en arcs noirs d’une régularité parfaite, au-dessus de ses yeux dont l’iris vert avait pris un vif éclat. La mince ride qui, depuis octobre, c’est-à-dire depuis la disparition du Maître, coupait verticalement la racine de son nez était complètement effacée. Les ombres jaunes qui ternissaient ses tempes, ainsi que les pattes d’oie qui ridaient imperceptiblement le coin de ses yeux, s’étaient également effacées. Une teinte rose uniforme colorait ses joues, son front était devenu blanc et pur, et ses cheveux, artificiellement bouclés par le coiffeur, s’étaient dénoués.
Dans la glace, la Marguerite de trente ans était contemplée par une jeune femme de vingt ans, à la souple chevelure noire naturellement ondulée, qui riait sans retenue en montrant toutes ses dents.
Réprimant enfin son rire, Marguerite, d’un geste vif, se débarrassa de son peignoir, puisa largement dans le pot la légère crème grasse et en enduisit énergiquement son corps nu. Aussitôt, celui-ci devint rose et chaud. En même temps se dissipa, comme si on venait d’ôter une aiguille de son cerveau, la douleur lancinante qui avait enserré ses tempes toue la soirée, depuis la rencontre de l’inconnu dans le jardin Alexandrovski ; les muscles de ses bras et de ses jambes s’affermirent, et enfin, le corps de Marguerite perdit toute pesanteur.

Auteur: Boulgakov Mikhaïl

Info: Dans "Le Maître et Marguerite", trad. Claude Ligny, Editions Laffont, Paris, 1968, page 326

[ rajeunissement ] [ fantastique ]

 

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divinité

Dieu est une essence sans dualité (adwaita), ou, comme certains le soutiennent, sans dualité mais non sans relations (vishishtâdwaita). Il ne peut être appréhendé qu'en tant que Essence (asti), mais cette Essence subsiste dans une nature duelle (dwaitîbhâva), comme être et comme devenir. Ainsi, ce que l'on appelle la Plénitude (kritsnam, pûrnam, bhûman) est à la fois explicite et non explicite (niruktânirukta), sonore et silencieux (shabdâshabda), caractérisé et non caractérisé (saguna, nirguna), temporel et éternel (kâlâkâla), divisé et indivisé (sakalâkala), dans une apparence et hors de toute apparence (mûrtâmûrta), manifesté et non manifesté (vyaktâvyakta), mortel et immortel (martyâmartya) et ainsi de suite.
Quiconque le connaît sous son aspect prochain (apara), immanent, le connaît aussi sous son aspect ultime (para), transcendant. Le Personnage qui se tient dans notre coeur, mangeant et buvant, est aussi le Personnage dans le Soleil. Ce soleil des hommes, cette Lumière des lumières, que " tous voient mais que peu connaissent en esprit ", est le Soi Universel (âtman) de toutes les choses mobiles et immobiles. Il est à la fois dedans et dehors (bahir antach cha bhûtânâm) mais sans discontinuité (anantaram) ; il est donc une présence totale, indivise dans les choses divisées. Il ne vient de nulle part, il ne devient qui que ce soit, mais il se prête seulement à toutes les modalités possibles d'existence.
Il est d'usage de traiter la question de ses noms Agni, Indra, Prajâpati, Shiva, Brahmâ, Mitra, Varuna, etc., de la façon suivante " ils le nomment multiple, lui qui, en réalité, est un " ; " tel il paraît, tel il devient " ; " il prend les formes que se représentent ceux qui l'adorent ". Les noms trinitaires, Agni, Vâyu et Âditya ou Brahmâ, Rudra et Vishnu, " sont les plus hautes personnifications du suprême, de l'immortel et de l'informel Brahma... leur devenir est une naissance l'un de l'autre, ils sont des participations à un Soi commun défini par ses différentes opérations... Ces personnifications sont appelées à être contemplées, célébrées, et, en dernier lieu, désavouées.

Auteur: Ananda Kentish Coomaraswamy Kentish Kumanasvami

Info: Hindouisme et bouddhisme, p. 11

[ hindouisme ]

 

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