Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 28
Temps de recherche: 0.0416s

existence

Nous avons tous deux vies :

la vraie, celle que nous avons rêvée dans notre enfance, et que nous continuons à rêver, adultes, sur un fond de brouillard ;

la fausse, celle que nous vivons dans nos rapports avec les autres,

qui est la pratique, l'utile,

celle où l'on finit par nous mettre au cercueil. 

Auteur: Pessoa Fernando (Alv. de Campos)

Info: Poésies d'Alvaro de Campos - Le Gardeur de troupeau, autres poèmes d'Alberto Caeiro

[ duale ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

langage

Il n'y a aucune idée nouvelle. C'est impossible. Nous prenons simplement un tas de vieilles idées et les mettons dans une sorte de kaléidoscope mental. Puis nous les tournons à notre sauce ce qui amène de curieuses et nouvelles combinaisons. Nous continuons ainsi à combiner indéfiniment alors que ce ne sont que les mêmes vieux morceaux de verre coloré qui furent utilisés au travers des âges.

Auteur: Twain Mark

Info:

[ limitation ] [ résignation ] [ redites ] [ perroquet ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

vingtième siècle

Jusqu'au bout je resterai un enfant de l'Europe, du souci et de la honte ; je n'ai aucun message d'espérance à délivrer. Pour l'Occident je n'éprouve pas de haine, tout au plus un immense mépris. Je sais seulement que, tous autant que nous sommes, nous puons l'égoïsme, le masochisme et la mort. Nous avons créé un système dans lequel il est devenu simplement impossible de vivre ; et, de plus, nous continuons à l'exporter.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Plateforme

[ dégoût ]

 

Commentaires: 0

métaphysique

Rares sont ceux qui triomphent car nous sommes presque tous liés à un passé de fautes criminelles qui déforment notre caractère. A chaque cycle de réalisations terrestres, nous croyons plus à nos tendances inférieures du passé qu'aux possibilités divines du présent, compliquant ainsi le futur. C'est comme ça que nous continuons, là-bas, attachés au mal, oublieux du bien. Parfois même, nous en arrivons à la déraison, interprétant les difficultés comme des punitions alors que tout obstacle apporte une occasion vraiment précieuse à tous ceux qui ont des "yeux pour voir".

Auteur: Chico Xavier

Info: Les messagers de Francisco Candido Xavier

[ réincarnations ]

 

Commentaires: 0

antispiritualisme

Il y a beaucoup de croyances que nous voyons comme des vérités dans la civilisation occidentale depuis des centaines d'années. Nous vivons selon ces "vérités" et, par conséquent, vivons en utilisant ces croyances, qui peuvent être très autodestructrices. Croyances qui auront donc une incidence sur les décisions économiques et politiques et sur tout ce que nous faisons. Un de ces mythes est que nous continuons de valoriser un monde matérialiste newtonien qui, par définition, met l'accent sur la primauté de la matière et ignore ou minimise en quelque sorte l'influence de la partie immatérielle de l'univers.

Auteur: Lipton Bruce H.

Info: sur lotusguide.com

[ science physique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

urbanisme

Les villes ne meurent plus. Elles enflent, elles se superposent à elles-mêmes comme des cristaux malades. Elles cherchent la lumière qu'elles absorbent.
En tant que futur architecte vous avez peut-être des propositions ? Imagineriez-vous une ville molle ? Pliable, capable de se transformer sous l'effet de la pluie et du vent ? Du gel ? Flasque comme une méduse, pleine d'eau ? ...
Pourquoi pas... Je ne sais pas quelle forme aurait une ville érodable... La forme actuelle des villes traduit notre archaïsme, notre inaptitude à enregistrer le mouvement pour le faire nôtre. Au flux de l'eau nous continuons à opposer des digues... que l'eau un jour porte à la ruine. On peut se demander s'il ne faut pas plutôt infléchir son cours, travailler avec elle... Imaginez que l'on construise un ouvrage qui aille dans le sens de l'érosion. Alors il ne pourrait jamais y avoir ruine. Il y aurait transformation...

Auteur: Clément Gilles

Info: Thomas et le Voyageur : Esquisse du jardin planétaire

[ symbiose ]

 

Commentaires: 0

temps libre

Il faut en finir avec la notion absolument spécieuse comme quoi tout le monde doit gagner sa vie. C'est un fait aujourd'hui qu'une personne  sur dix mille peut réaliser une percée technologique capable de faire vivre tous les autres. Les jeunes d'aujourd'hui ont tout à fait raison de dénoncer cette absurdité qui est de gagner sa vie. Nous continuons à inventer des emplois à cause de cette fausse idée que tout le monde doit être employé à une sorte de corvée parce que, selon la théorie malthusienne darwinienne, on doit justifier son droit d'exister. Nous avons donc des vérificateurs de vérificateurs et des gens qui fabriquent des instruments permettant aux vérificateurs de vérifier les vérificateurs. La véritable activité des gens devrait être de retourner à l'école et de réfléchir à ce à quoi ils pensaient avant que quelqu'un ne vienne leur dire qu'ils devaient gagner leur vie.

Auteur: Buckminster Fuller R.

Info:

[ civilisation de loisirs ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par miguel

scepticisme constructif

La science n'est pas l'endroit pour qui veut trouver des certitudes, et souhaite que les vérités apprises dans l'enfance soient confirmées pour se rassurer dans la vieillesse. Des surprises surviennent et modifient notre perception de la réalité - par exemple, la découverte de la radioactivité ou le rôle génétique de l'ADN.... Nous traitons chaque nouvelle observation, ou théorie, avec scepticisme, en conservant nos doutes jusqu'à ce quelle ait passé l'épreuve de l'expérience, pour être ensuite placée en parallèle aux autres acquisitions avec le soin du collectionneur qui a acquis un objet de valeur après une longue recherche. Alors nous pouvons éprouver la joie de la science. C'est cette joie, plutôt qu'une insistance quant à une réponse immédiate, qui doit être notre récompense alors que nous continuons à chercher l'origine de la vie. Mais, même avec cette conclusion, faisons preuve d'une certaine prudence. Nous sommes peut-être plus près de la réponse que nous ne le pensons.

Auteur: Shapiro Robert

Info: Origins: A Skeptic’s Guide to the Creation of Life on Earth. Chapter Thirteen (p. 312) Summit Books. New York, New York, USA. 1986

[ quête pondérée ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

hommes-par-femme

Nous sommes misandres dans notre coin. Quand nous détestons les hommes, au mieux nous continuons de les tolérer avec froideur, parce qu'ils sont partout et qu'il faut bien faire avec (incroyable mais vrai : on peut détester quelqu'un sans avoir une envie irrépressible de le tuer). Au pire, nous cessons de les inviter dans nos vies - ou alors avec une sélection drastique au préalable. Notre misandrie fait peur aux hommes, parce qu'elle est le signe qu'ils vont devoir commencer à mériter notre attention. Qu'être en relation avec les hommes n'a rien d'un dû, d'un devoir de notre part, mais que, comme toute relation équitable, elle nécessite que toutes les parties engagées fassent un effort pour traiter l'autre avec respect.

Tant qu'il y aura des hommes misogynes, des hommes qui s'en lavent les mains et une société qui les accepte et les encourage, il y aura des femmes qui lassées, refuseront de faire encore les frais de relations épuisantes et même parfois dangereuses.


Auteur: Harmange Pauline

Info: Moi les hommes, je les déteste

[ honnis ] [ dénigrés ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

cité imaginaire

C’est selon l’humeur de celui qui la regarde que Zemrude prend sa forme. Si tu y passes en sifflotant, le nez au vent, conduit par ce que tu siffles, tu la connaîtras de bas en haut : balcons, rideaux qui s’envolent, jets d’eau. Si tu marches le menton sur la poitrine, les ongles enfoncés dans la paume de la main, ton regard ira se perdre à ras de terre, dans les ruisseaux, les bouches d’égout, les restes de poisson, les papiers sales. Tu ne peux pas dire que l’un des aspects de la ville est plus réel que l’autre, pourtant tu entends parler de la Zemrude d’en-haut surtout par ceux qui se la rappellent pour s’être enfoncés dans la Zemrude d’en-bas, parcourant tous les jours les mêmes morceaux de rue et retrouvant le matin la mauvaise humeur de la veille collée au pied des murs. Pour tous, vient tôt ou tard le jour où ils abaissent le regard en suivant les gouttières et ne parviennent plus à le détacher du pavé. Le cas opposé n’est pas exclu, mais il est plus rare : c’est pourquoi nous continuons à tourner dans les rues de Zemrude avec des yeux qui désormais fouillent plus bas que les caves, jusque dans les fondations et les puits.

Auteur: Calvino Italo

Info: Villes invisibles

[ pessimiste pesanteur ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel