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conservation

Car, dit-il en clignant ses yeux géants, quel but y a-t-il pour des créatures intelligentes hormis la collecte et la sauvegarde de toutes les informations disponibles ?
[…] Et l’énergie du Soleil contribuait intégralement à la lente croissance, quasi corallienne, de cette grandiose Bibliothèque.

Auteur: Baxter Stephen

Info: Dans "Les Vaisseaux du temps", Livre Un, 18

[ connaissance ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

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Asie

Pourtant, même si le développement des échanges contribuait à accroître les distinctions sociales, la société chinoise se caractérisait encore à la fin du XVe siècle par une forte cohésion. Une cohésion sociale d'abord, assurée par la permanence de la famille, considérée par l’État comme le noyau élémentaire de la société. [...] La cohésion est aussi assurée par un système philosophique et religieux syncrétiste, associant le bouddhisme, le confucianisme et le taoïsme, dont les lettrés chinois étaient convaincus qu'il contribuait à maintenir l'harmonie sociale.

Auteur: Sallmann Jean-Michel

Info: Nouvelle histoire des relations internationales, tome 1 : Géopolitique du XVIe siècle 1490-1618 , Le monde à la fin du XVe siècle - L'Extrême-Orient chinois

[ historique ]

 

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ennui

Elle connaissait trop la campagne ; elle savait le bêlement des troupeaux, les laitages, les charrues. Habituée aux aspects calmes, elle se tournait, au contraire, vers les accidentés. Elle n'aimait la mer qu'à cause de ses tempêtes, et la verdure seulement lorsqu'elle était clair-semée parmi les ruines. Il fallait qu'elle pût retirer des choses une sorte de profit personnel ; et elle rejetait comme inutile tout ce qui ne contribuait pas à la consommation immédiate de son coeur, - étant de tempérament plus sentimentale qu'artiste, cherchant des émotions et non des paysages.

Auteur: Flaubert Gustave

Info: Madame Bovary, Première partie, Chapitre VI

[ dépaysement ] [ femmes-par-hommes ]

 

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politique

Entendez-vous, par démocratie, la Révolution en révolte perpétuelle contre toute autorité, contre toute religion et toute croyance, l’Eglise catholique est incompatible avec la démocratie. De même, entendez-vous, par démocratie, une puissance illimitée, qui prétend à une omnipotence absolue, qui ne reconnaît d’autre droit et d’autre règle que la volonté du grand nombre, l’Eglise, le christianisme, toute religion, pour ne pas dire toute philosophie, sont inconciliables avec cette manière de comprendre la démocratie. Entendez-vous encore, par démocratie, le socialisme, le collectivisme, le communisme athée d’aujourd’hui, qui prétendent borner la destinée de l’homme à cette terre et lui interdire tout rêve de l’au-delà, l’Eglise, le christianisme, la religion sont incompatibles avec une pareille démocratie. Mais est-ce la seule manière dont on puisse entendre la démocratie ? Ne peut-on la concevoir d’une façon tout autre, et certaines nations, comme les Etats-Unis, ne nous en offrent-elles pas la preuve vivante ? Ne voyons-nous pas, par les exemples de la grande République américaine, que la démocratie n’est inconciliable ni avec la religion, ni avec le christianisme, ni même avec le catholicisme ? Et comment y aurait-il, entre eux, incompatibilité, alors que les grandes idées d’égalité et de fraternité ont leurs plus anciennes et leurs plus profondes racines dans le christianisme, dans la Bible juive et dans l’Evangile chrétien ? 

Il y a bien eu, entre l’Eglise d’un côté, et la démocratie de l’autre, une longue lutte, comme un grand duel, qui a rempli toute l’histoire du XIXe siècle. A cela, il y avait des raisons multiples, des raisons historiques surtout. L’Eglise personnifiait, en face de la Révolution, la tradition et l’autorité. L’Eglise, attaquée par les uns comme une barrière, a été défendue par les autres comme un rempart. Un fait, en soi-même d’importance secondaire, le pouvoir temporel des papes, contribuait à envenimer et à prolonger cette lutte. Le pape, souverain temporel, voyait sa petite monarchie menacée par la Révolution et par la démocratie issue de la Révolution ; il se trouvait, naturellement, enclin à regarder la démocratie comme l’adversaire de la papauté. Aussi est-ce, en grande partie, le long combat pour la défense du pouvoir temporel qui, entre l’Eglise et la démocratie, a creusé un fossé si large et si profond.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: " Les doctrines de haine ", éditions Payot et Rivages, Paris, 2022, pages 244-246

[ temporel-éternel ] [ conciliation ] [ idées modernes ] [ historique ]

 

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