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animal

Les faucons pèlerins étaient les oiseaux les plus rapides du monde. Il ne se lassait jamais d'admirer leur vol majestueux ; il lui arrivait de les regarder chasser de l'aube au crépuscule. Le cou tendu, le rapace repérait sa proie d'un oeil vif, puis repliait ses ailes et plongeait en piqué. Juste avant de l'atteindre, il interrompait net son plongeon et la frappait de ses serres acérées. La mort était instantanée. Ils pouvaient aussi intercepter n'importe quel oiseau en plein vol. Aucun n'était capable de déjouer leurs plans. (...)
Les faucons pèlerins mâles défendaient leur territoire et se livraient à de stupéfiantes acrobaties aériennes afin d'inciter la femelle à s'accoupler. Ils lui tendaient un piège, pour ainsi dire. Une fois la femelle convaincue d'avoir affaire au mâle le plus extraordinaire qu'elle ait jamais rencontré, elle acceptait de rester en permanence sur sa saillie rocheuse, ne la quittant qu'une fois par jour pour se nourrir.

Auteur: Brennan Allison

Info: Traque fatale

[ mâles-femelles ] [ séduction ]

 

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femmes-entre-elles

Tu avais autrefois une tante qui devait subir une grave opération dont elle était convaincue qu’elle ne réchapperait pas, alors qu’entre elle et sa plus proche parente existait depuis des années l’une de ces tranquilles inimitiés, profondes et inexplicables (pour un cerveau d’homme), telles qu’on en rencontre entre femmes d’une même famille, et son seul souci avant de quitter ce monde fut de se débarrasser d’une certaine robe marron qu’elle possédait et qu’à sa connaissance sa parente savait qu’elle avait toujours détestée, robe qu’il fallut brûler, non pas donner mais brûler, dans l’arrière-cour, au-dessous de la fenêtre d’où, en se faisant soutenir (et au prix d’effroyables souffrances), elle pût la voir brûler de ses propres yeux, persuadée qu’elle était qu’une fois morte sa parente, celle à qui incomberait logiquement le soin des obsèques, la ferait enterrer dans cette robe-là. — Et elle est morte ? demanda Quentin. — Non. À peine la robe brûlée, elle a commencé à se rétablir.

Auteur: Faulkner William

Info: Absalon, Absalon!

[ antagonistes ] [ habillement ] [ haine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Une dame, qui fit demander audience à Jean III, roi de Portugal, quoiqu'il fût tard, l'obtint, et lui dit d'abord : " Sire, auriez-vous pardonné à mon mari s'il m'avait surprise et tuée en adultère ? " Après que le roi lui eut répondu qu'en ce cas il aurait pardonné à son mari, elle ajouta : " Tout va donc bien, Sire, parce qu'ayant su que mon mari était avec une autre dans une de mes maisons de campagne, j'y suis allée avec deux de mes esclaves, à qui j'ai promis la liberté s'ils m'assistaient dans mon entreprise; et, après avoir rompu la porte, je les ai surpris et les ai tous deux tués avec ce poignard. Je vous demande, Sire, le même pardon que vous n'eussiez pas refusé à mon mari, si j'eusse été convaincue du même crime."

Le roi, étonné de la manière dont elle venait de l'aborder et de son étrange résolution, la renvoya libre et fit enterrer les deux coupables.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard, Anecdotes portugaises

[ cocuage ]

 

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culpabilité

À la clinique, tu commences à dire des choses, tu parles d’une voix que tu entends et qui te dit Jette-toi, tu n’as rien dit avant, Valentine sait bien que tu as des idées suicidaires, tu as dit que tu voulais en finir, mais la voix, elle n’en savait rien. C’est le choc. Le premier, il y en a d’autres, tu parles d’un pourrissement, je suis pourrie, tu le répètes, tu ne l’as jamais exprimé avant, peut-être tu en as parlé avec Guillaume, elle ne sait pas, ou au psychiatre de la clinique, elle croit que tu en as parlé à Jérôme, à Nicolas, mais jamais à elle directement à part à la clinique. Le pourri tu l’avais déjà depuis un moment à l’intérieur de toi. Et puis tu dis que tu as commis un crime, tu es totalement convaincue que tu as commis un crime, tu fais beaucoup référence à Crime et châtiment, et quand Valentine demande quel crime, tu ne sais pas mais tu penses que c’est arrivé et que c’est pour ça que tu es malade .

Auteur: Revah Anne

Info: L'intime étrangère p 58

[ autodestruction ] [ délire ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

joie amoureuse

Ils s’assirent, la tête à l’abri et les pieds dans la chaleur. Ils regardaient toute cette vie grouillante et petite qu’un rayon fait apparaître ; et Jeanne attendrie répétait : "Comme on est bien ! que c’est bon la campagne ! Il y a des moments où je voudrais être mouche ou papillon pour me cacher dans les fleurs."

Ils parlèrent d’eux, de leurs habitudes, de leurs goûts, sur ce ton plus bas, intime, dont on fait les confidences. Il se disait déjà dégoûté du monde, las de sa vie futile ; c’était toujours la même chose ; on n’y rencontrait rien de vrai, rien de sincère.

Le monde ! elle aurait bien voulu le connaître ; mais elle était convaincue d’avance qu’il ne valait pas la campagne.

Et plus leurs cœurs se rapprochaient, plus ils s’appelaient avec cérémonie "monsieur et mademoiselle", plus aussi leurs regards se souriaient, se mêlaient ; et il leur semblait qu’une bonté nouvelle entrait en eux, une affection plus épandue, un intérêt à mille choses dont ils ne s’étaient jamais souciés.

Auteur: Maupassant Guy de

Info: Dans "Une vie", éditions Gallimard, 1974, page 69

[ flirt ] [ jeune couple ] [ expansion ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

parapsychologie

Des personnes vous diront qu'il ne faut pas, en mettant la table, croiser les couverts parce que ça porte malheur. Ces personnes vous citeront des exemples, elles-mêmes ou leur mère l'ont constaté bien des fois. On conclurait un peu vite à la superstition. En fait si croiser des couverts ne porte pas malheur en soi il est normal qu'une personne convaincue remarquera que chaque fois qu'elle a croisé les couverts un décès a été constaté dans son entourage. Que s'est-il passé ? Il s'agit d'un banal acte radiesthésique, la convention mentale, non formulée, est bien apparente "si je croise les couverts il y a aura un décès". Il s'agit d'une pratique divinatoire, la personne en question fait très attention, en général, lorsqu'elle met la table, puisqu'elle croit qu'elle peut porter malheur ; or il lui arrive malgré tout de faire ce qu'elle évite. Pourquoi ? Il faut que ce jour-là, elle soit totalement ou partiellement en état second, elle pressent l'évènement à venir et extériorise ses sensations en croisant les couverts, seule action en rapport avec ce qu'elle ressent, compte tenu de son orientation mentale.

Auteur: Pagot Jean

Info: Radiesthésie et émission de forme

[ synchronicité ]

 

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végétarien

Ma mère était convaincue, et j'ai gardé à cet égard ses convictions, que tuer les animaux pour se nourrir de leur chair et de leur sang est l'une des plus déplorables et des plus honteuses infirmités de la condition humaine, que c'est une de ces malédictions jetées sur l'homme. Elle croyait, et je crois comme elle, que ces habitudes d'endurcissement du coeur à l'égard des animaux les plus doux, ces immolations, ces appétits de sang, cette vue des chairs palpitantes, poussent les instincts du coeur à la cruauté et à la férocité. (...) Ma mère croyait, et je le crois aussi, que cette nourriture [carnée], plus succulente et plus énergétique en apparence, contient en soi des principes irritants et putrides qui agitent le sang et abrègent les jours de l'homme ... Elle ne me laissa jamais manger de la viande avant l'âge où je fus jeté dans la vie pêle-mêle des Collèges. ... Je ne vécus donc, jusqu'à douze ans, que de pain, de laitages, de légumes et de fruits. Ma santé n'en fut pas moins forte, mon développement pas moins rapide [...]

Auteur: Lamartine Alphonse de

Info:

[ . ]

 

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tradition littéraire

Le conte de fées, autre source de sagesse populaire, est en train de se tarir, grâce encore aux idéologues progressistes qui veulent protéger l’enfant de ces histoires réputées terrifiantes. La censure exercée sur les contes de fées, tout comme l’assaut donné à la littérature "inappropriée" au monde moderne, fait partie d’une persécution générale de l’imagination et du fantasme. Au nom du réalisme et d’une "culture appropriée", notre âge psychologique interdit des sublimations pourtant sans danger. Dans Psychologie des contes de fées, Bettelheim a montré que cette formation "réaliste" a pour effet d’accentuer la discontinuité entre les générations (l’enfant ayant l’impression que ses parents habitent un monde tout à fait étranger au sien) et fait douter l’enfant de sa propre expérience. Jadis, la religion, le mythe et le conte de fées conservaient suffisamment d’éléments propres à l’univers enfantin pour offrir aux jeunes une vision convaincue du monde. Or, la science ne peut se substituer à eux. D’où la régression, si commune dans la jeune génération vers un mode de pensée magique des plus primaires, telles la fascination exercée par la sorcellerie et l’occultisme, la croyance dans les perceptions extra-sensorielles, la prolifération des cultes chrétiens primitifs. 

Auteur: Lasch Christopher

Info: Dans "La culture du narcissisme", trad. Michel L. Landa, éd. Flammarion, Paris, 2018, pages 242-243

[ oubli ] [ appauvrissement de l'imaginaire ] [ parents-enfants ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

Entre 18 et 20 ans une femme est comme l'Afrique : à moitié sauvage, naturellement belle et pleine de mystérieux deltas à la fertilité certaine. Entre 21 et 30 ans une femme est comme l'Amérique : développée et ouverte au commerce, spécialement avec ceux qui ont du pognon.
Entre 31 et 35 ans une femme est comme l'Inde : sensuelle, relaxée, épanouie, convaincue de sa beauté. Entre 36 et 40 ans une femme est comme la France : délicieusement mûre, elle reste un agréable territoire à visiter. Entre 41 et 50 ans une femme est comme la Yougoslavie : la guerre est aujourd'hui perdue, les erreurs du passé la hantent. De gros travaux de reconstruction doivent être lancés. Entre 51 et 60 ans une femme est comme la Russie : étendue, aux limites incontrôlées. Le climat froid décourage les visiteurs. Entre 61 et 70 ans une femme est comme la Mongolie : un glorieux passé de conquêtes, mais hélas, aucun futur. Après 70 ans une femme est comme l'Afghanistan : beaucoup savent où ça se trouve, mais personne ne veut plus y aller....
Géographie d'un homme : Entre 15 et 70 ans un homme est comme les Etats Unis: gouverné par un gland.

Auteur: Internet

Info:

[ comparés ] [ humour ] [ continents ]

 

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pédagogie holistique

Le journal d’hier matin m’a fait chaud au coeur. La journaliste culturelle suédoise Ulrika Knutson y donnait une longue interview sous le titre "L’éducation peut se passer de livres". Elle y rappelait la coexistence, au début du XXe siècle, de l’éducation pratique et de l’éducation livresque. La méthode n’était pas réservée aux plus aisés, elle a même permis à la classe dite "inférieure" de développer ses compétences pratiques et esthétiques. Ce sont les mêmes compétences que beaucoup souhaiteraient aujourd’hui supprimer des programmes scolaires. Je suis convaincue que l’éducation devrait être plus rationnelle, plus rapide, et mieux prendre en compte les besoins du marché. Ulrika Knutson formule ainsi sa défense d’une éducation non livresque : "Nous ne sommes pas tous des lecteurs, mais nous pouvons tous nous former. On rencontre d’autres personnes, on écoute, on vit. Pour cette raison, je suis fascinée par ceux qui, au début du siècle dernier, ont mis l’accent sur le pouvoir du cerveau, du coeur et de la main."

Tout est dit. C’est ainsi ce que je voudrais répliquer aux sociologues qui nous parlaient des analphabètes, de ceux qui ignorent les théorèmes, les noms des plantes ou des animaux. Bien sûr, on peut apprendre toutes sortes de choses dans les livres, et c’est tant mieux. Mais la vie à laquelle j’aspire, c’est une union du cerveau, du coeur et de la main. C’est pour eux que je fais des recherches sur les neurosciences et que je me passionne pour tout et n’importe quoi. Pour eux que je vis intensément, entourée de nombreux amis. Pour eux que je tricote, nettoie, brode. Le cerveau, le coeur et la main.

 




Auteur: Antas Maria

Info: Faut que ça brille !

[ enseignement pratique ] [ apprentissage intégré ] [ intelligence multidimensionnelle ] [ travail manuel ] [ langage surévalué ] [ verbe surestimé ] [ transdisciplinarité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel