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populiste

Trump exprime une authenticité qui le distingue des politiques professionnels, sur lesquels tout semble glisser avec la même indifference inaltérable. Donald est sûrement un peu fou mais c’est une personnalité vraie, ce n'est pas l'assemblage artificiel des conseils de spin doctors. II dit les choses telles qu'elles sont. Il n'a pas de temps pour le politically correct et ce, dit-il, exactement comme l'Amérique, qui se perd dans des bavardages sur les toilettes transgenres et les potagers bio alors que les usines ferment et que les emplois se délocalisent vers le Mexique et l'Extrême-Orient. Le style agressif de Trump transmet un sentiment de force. Lui qui n’a pas peur de défier les conventions se battra avec la même énergie pour changer les choses.

Auteur: Empoli Giuliano da

Info: Les ingénieurs du chaos

[ simplificateur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

méthodologie

Les signes sont un soutien nécessaire de la pensée. Pour la pensée socialisée (stade de communication) et pour la pensée en train de se socialiser (stade de formulation) le système le plus usuel de signes est le langage proprement dit; mais la pensée intérieure, surtout quand elle est créatrice, use volontiers d'autres systèmes de signes, plus souples et moins standardisés que le langage et qui laissent davantage de liberté, de dynamisme, à la pensée créatrice... Parmi tous ces signes et symboles, il faut distinguer entre les signes conventionnels empruntés aux conventions sociales, d'une part, et d'autre part les signes personnels qui, à leur tour, peuvent se subdiviser en signes constants, appartenant aux habitudes générales, et signes épisodiques crées ad hoc et qui ne participent qu'à un seul acte créateur.

Auteur: Jakobson Roman Ossipovitch

Info: cité par J.Hadamard dans Essai sur la psychologie de l'invention en mathématique

[ réflexion ] [ externalisation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

réel consensuel

Principe premier : la réalité n'existe pas. Nous l'inventons via la perception des stimuli de l'environnement - externe ou interne - au sujet desquels nous produisont des énoncés. Tout le monde perçoit des choses et chacun formule des affirmations à leur propos. Tout le monde - pour ce qu'on peut constater - est suffisamment d'accord pour fonctionner ainsi, de sorte que lorsque je dis "Passe-moi le café", tu sais ce que tu dois  faire. Telle est la réalité. Deuxième principe : les gens s'habituent à un certain type de conventions et finissent par les anticiper, et si ce qu'ils perçoivent ne correspond pas aux énoncés sur lesquels tout le monde s'est mis d'accord, soit la culture doit subir une sorte d'ajustement jusqu'à ce qu'elle s'adapte... soit elle l'ignore tout simplement.

Auteur: Elgin Suzette Haden

Info: Native Tongue

[ habitudes aveugles ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ego

De toute façon, nous existons tous à travers les autres, qui que nous soyons, nous ne sommes qu’une idée de nous-mêmes. Une idée qui ne cesse de se modifier, d’ailleurs, selon les circonstances, les événements, le temps, la mode, les conventions, ou tout simplement selon nos propres calculs. Nous ne rentrons pas dans une forme définie et invariable. Tout être humain est une existence plurielle en raison justement de cette multitude d’idées qu’il se fait de lui-même.

Pourtant, on dit bien “être soi-même”. On l’affirme avec une certitude impertinente, persuadé de la permanence de notre moi. En vérité, être soi-même ne veut strictement rien dire. Pour être soi-même, il faut déjà être quelqu’un, c’est-à-dire savoir qui l’on est. Perdus au milieu de représentations multiples et variables, comment pourrions-nous le savoir ?

Auteur: Mysliwski Wieslaw

Info: La dernière Partie

[ multiplicité ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

vie intense

En me souvenant de nos semaines d’Oermingen, je cherchais à m’expliquer mon étrange goût de la guerre. Scaferlati pour troupes, qui est tout jeunesse et inconscience, ne traduit qu’imparfaitement le fond de mes sentiments. Je hais, j’abomine la guerre, c’est certain, car je hais la douleur, la cruauté, la violence, la contrainte, la chair blessée. Mais ce qui m’exalta dans l’état de combattant, lorsque j’avais dû l’accepter, c’était la conscience d’être au-delà des conventions, des mesquineries, des soucis, des calculs de la vie. C’était l’orgueil d’une pureté vraie. C’était le sacrifice de tout, imposé d’abord sans doute par les événements, puis consenti, et qui ne laissait place que pour une frénésie de vivre, pour cet enivrement un peu fou auquel nous nous abandonnions sur les routes et dans les vergers de la Sarre.

Auteur: Betz Maurice

Info:

[ combattant ] [ soldat ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

langage masque

Les troubles de l'humanité ne changent pas, ce sont les mots pour les décrire qui évoluent au gré des civilisations et des époques. La nôtre se cache derrière des mots bien pensés, des phrases bien construites, un ton posé et calme pour donner l'impression que nous maitrisons notre destin. Grand-père n'a pas Alzheimer, il perd la tête ; Maman n'a pas un cancer, elle est gravement Malade ; Papa n'est pas mort, il est parti là-haut ; Jean-Phi n'est pas psychotique et maniaco-dépressif, il est bipolaire. J'aimerais tirer au bazooka sur toutes ces conventions sociales, une bonne fois pour toutes, histoire qu'on puisse enfin se regarder dans le blanc des yeux, montrer ce qui se cache dans nos coeurs, dans nos âmes, mais tout cela est peine perdue. L'humanité poursuit sa route et l'hypocrisie bien-pensante l'accompagne sans doute.

Auteur: Grondeau Alexandre

Info: Génération H

[ relatif ] [ inutile ] [ politiquement correct ]

 

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début de cycle

Au premier tournant de la rue, Käthe ouvrait sa fenêtre et regardait la ville. Je saluais Käthe à chaque fois. Je ne lui avais encore jamais parlé, je n’avais rien à lui dire, je ne la saluais que parce qu’elle regardait par sa fenêtre et que le monde, d’aussi bonne heure le matin, n’était pas encore un monde de conventions, mais un monde simple, comme aux premiers jours de son enfance, quelques années après la Création, alors qu’il n’était peuplé que d’une vingtaine d’hommes dont les relations étaient faites d’amitié et de bonté. Plus tard, lorsque je revenais, il était déjà midi, le monde avait vieilli de milliers d’années, et je ne saluais plus personne, parce qu’il était inconvenant, dans un monde parvenu à un stade aussi avancé, de saluer une jeune fille à qui l’on n’avait jamais parlé.

Auteur: Roth Joseph

Info: Le marchand de corail, p.45

[ journée-vie ] [ circadienne existence ] [ jeunesse ]

 

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question

Le langage, en codant/formalisant les signes de notre priméité (un orage qui se déclenche, le regard d'un inconnu dans la rue, un arbre en fleur, le chien qui indique son désir d'aller en promenade...), nous aide à les communiquer. Aussi à consensualiser et lexicologiser ces conventions verbales dans le grand cadre communautaires via des termes-vocable reconnus (la lune tiens, par exemple).

Et puis viennent les listes, livres, comptines, histoires imaginaires, sagas, philosophies...

Postérieurement, de façon plus solitaire, avec la lecture et/ou la réflexion, cette mise en verbe de nos réalités permet d'y revenir en développant-bricolant nos propres abstractions.  

Ce faisant tout jargon - outil de pensée - nous éloigne de la priméité-source. 

Quelles pistes pour aller de l'avant sans renier ces pôles, grandir, se développer, vieillir...  et conserver l'équilibre entre eux ?

Auteur: Mg

Info: sept 2022

[ réel - imaginaire ]

 

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fuite

Dans la vraie vie, on ne dit pas J’ai besoin d’une pause, ça ne se fait pas, ce n’est pas inscrit dans les codes sociaux. Lorsqu’on est invité à un repas, par exemple, on ne se lève pas soudain en disant J’ai besoin d’une pause, on ne prend pas son imper dans le vestibule et on ne claque pas la porte sans autre explication et justification que J’ai besoin d’une pause. On dit par exemple je suis désolé, ma mère a fait un AVC, je suis très inquiet, je dois vous quitter, ou bien je suis désolé, je suis vegan, je ne supporte pas la vue de ce gigot et de manière générale tout ce qui rappelle la souffrance animale, ce n’est pas contre vous, je suis hypersensible, excusez-moi, on ne dit pas J’ai besoin d’une pause sans rien derrière, sans rien autour.

Auteur: Fabcaro Fabrice Caro

Info: Le discours

[ conventions sociales ]

 

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vingtième siècle

Musicien chercheur inconscient j'étais autant grand admirateur de l'ordre et la beauté harmonique, disons Bach, que partisan du désordre créateur, disons Albert Ayler ou Cecil Taylor.

Bien qu'irrémédiablement imprégné par mon environnement et la culture européenne, mon instinct me disait que cet art dozénal représentait un verrou, une fermeture. Schoenberg l'avait bien montré, alors que les tentatives de se compères Webern et Berg me laissaient sur ma faim. En même temps je découvrais le blues, ce paradoxe majeur-mineur qui avait fait exploser ces complexes conventions musicales post-baroques par un retour vers la simplicité, tant harmonique (mineur et majeur mélangés), mélodique (pentatonique), formelle (8 ou 12 mesures) que rythmique (plus grande souplesse expressive du ternaire et du phrasé instinctif).

Le puissant prâna africain, rémora de la civilisation US, utilisait cette dernière pour revivifier une musique nécrosée et rigidifiée... celle de la tradition classique, blanche et occidentale.

Auteur: Mg

Info: 11 mars 2022

[ sérialisme ] [ duodécimal ] [ Afrique-Usa ]

 

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