Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 44
Temps de recherche: 0.0438s

mobilisation sociale

Celle des Gilets jaunes est la plus originale, révélatrice des fractures sociales et politiques hexagonales. Apparue hors de toute structure préalable, elle tira sa force de cette spontanéité. Son rejet vigilant de toute récupération ou convergence a favorisé la cristallisation d’un "bloc populaire" apte à déjouer les clivages partisans pour affirmer les aspirations sociales, longtemps silencieuses, des "petits", du travail "dur", mal payé et aléatoire. L’inorganisation initiale est allée de pair avec la simultanéité des liens que facilitaient les réseaux sociaux, amplifiés par les médias, tandis que des solidarités élémentaires s’ébauchaient dans l’action. L’inexpérience bouscula les codes des protestations classiques. Expression d’une culture à cent lieues des procédures institutionnelles, mais porteuse de références républicaines à la justice et à la supériorité absolue de la "volonté populaire", la colère a transgressé les protections légales des puissants. Les Gilets jaunes peu soucieux d’informer les autorités de leurs intentions, refusèrent les relégations spatiales et investirent les parages des Champs-Elysées, haut lieu symbolique du pouvoir et de la richesse ostentatoire.

Auteur: Pigenet Michel

Info: Introduction à "La violence dans l'histoire", éd. Le temps des cerises, Montreuil, 2020, page 47

[ révolte ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

savoirs

Les "sciences humaines" ne sont des sciences que par une flatteuse imposture. Elles se heurtent à une limite infranchissable, car les réalités qu'elles aspirent à connaître sont du même ordre de complexité que les moyens intellectuels qu'elles mettent en oeuvre. De ce fait, elles sont et seront toujours incapables de maîtriser leur objet.

Jusqu'au XIXe siècle au moins, la chance des sciences "dures" a été que leurs objets furent considérés comme moins complexes que les moyens dont l'esprit dispose pour les étudier. La physique quantique est en train de nous apprendre que cela n'est plus vrai et qu'à cet égard une convergence apparaît entre les différentes sciences (ou prétendues telles). Seulement, même si les réalités dernières du monde physique sont inconnaissables, le physicien parvient à découvrir entre elles des rapports exprimables en termes mathématiques, et dont des expériences lui permettent de démontrer l'exactitude.

Pour nous autres des sciences humaines, ces expériences sont hors de portée. Aussi, quand nous nous efforçons - et c'est le sens de l'entreprise structuraliste - de substituer, à la connaissance illusoire de réalités impénétrables, la connaissance - possible, celle-ci - des relations qui les unissent, nous en sommes réduits aux tentatives maladroites et aux balbutiements. 

Auteur: Lévi-Strauss Claude

Info: Le Monde, 8 octobre 1991.

[ rationalisme miroir ] [ limitation cognitive ] [ solipsisme anthropique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

stipes

Nous habitons une semi-clairière dans un lieu nommé "Les Fougères", je ne vous explique pas le pourquoi du nom de l'endroit. 

J'écris ces mots, installé dans un Club Med de prestige (ma femme à gagné un concours sinon jamais nous nous serions trouvés là), resort de luxe 5 étoiles, qui a coûtè très cher et se situe en pleine jungle, dans une zone protégée, sur une côte sud de la République dominicaine. Bref nous sommes dans les palmiers. 

C'est ainsi que j'ai appris que fougères et palmiers ne sont pas de familles parentes, ce que je croyais. Ce sont simplement des végétaux avec des appendices capteurs de photons aux apparences proches (des feuilles ?.. Je ne sais). C'est ainsi que j'ai appris l'existence des faux-troncs, catégorie de végétaux terrestres où se retrouvent palmiers, yuccas, dragonniers, bananier et...  fougères arborescentes. D'où le titre/catégorie de cette rubrique.

Il y a donc une simple convergence phénétique dans l'apparence de deux plantes que je pensais apparentées de façon cladistique. Reste à savoir si elle est du même ordre que celle qui préside à la forme des ailes de toutes sortes d'animaux terrestres. Comparer les contraintes moteurs qui ont conduit vers des convergences distinctes comme celles-ci pourrait s'avérer intéressant.

Auteur: Mg

Info:

[ classification ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

progrès

Claude Lévi-Strauss identifiait trois humanismes en conclusion à ses analyses des rapports entre les sciences et les sciences sociales. Pour Lévi-Strauss, ces trois humanismes ont toujours été anthropologiques. L'humanisme de la Renaissance, ancrée dans la redécouverte des textes de l'Antiquité classique, l'humanisme exotique, associé à la connaissance des cultures de l'Orient et de l'Extrême-Orient, et finalement l'humanisme démocratique, celui de l'anthropologue qui fait appel, dans ses analyses, à la totalité des activités des sociétés humaines... Ces trois humanismes sont aussi des évolutions politiques : le premier, aristocratique, car restreint à un petit nombre privilégié, le second, bourgeois, car il accompagne le développement industriel de l'Occident, et le troisième, démocratique, car il n'exclut aucune personne, aucune culture et surtout, aucun fait ou geste humains.
(...)
Le numérique peut être considéré comme un quatrième humanisme, car il modifie nos rapports avec l'héritage des trois premiers en introduisant de nouvelles perspectives politiques. L'humanisme numérique est le résultat d'une convergence inédite entre notre héritage culturel complexe et une technique devenue un lieu de sociabilité sans précédent. Une convergence qui, au lieu de tout simplement renouer l'antique et l'actuel, redistribue les concepts, les catégories, et les objets, tout comme les comportements et les pratiques qui leur sont associés, dans un environnement nouveau. L'humanisme numérique est l'affirmation que la technique actuelle, dans sa dimension globale, est une culture, dans le sens où elle met en place un nouveau contexte, à l'échelle mondiale.

Auteur: Milad Doueihi

Info: Article de juin 2013 sur le site InaGlobal, La Revue des industries créatives et des médias.

[ historique ] [ vingt-et-unième siècle ]

 

Commentaires: 0

onirisme

Ce qu'il aurait vraiment dû enseigner, c'était cette chose mystérieuse et raffinée que lui seul - parmi dix mille, cent mille, peut-être même un million d'hommes - savait enseigner : par exemple, comment penser à de multiples niveaux : vous regardez une personne et vous la voyez aussi clairement que si elle était faite de verre et que si vous étiez souffleur, tandis qu'en même temps, sans empiéter le moins du monde sur cette clarté, vous remarquez parallèlement quelque vétille - telle que la ressemblance entre l'ombre du récepteur téléphonique et une immense fourmi légèrement écrasée, et (tout ceci simultanément) la convergence est rejointe par une troisième pensée - le souvenir d'une soirée ensoleillée dans une petite gare de chemin de fer russe : i. e., images n'ayant aucun rapport rationnel avec la conversation que vous poursuivez tandis que votre esprit vagabonde à l'extérieur de vos propres paroles et à l'intérieur de celles de votre interlocuteur. [...] pour tous les déchets de la vie qui, au moyen d'une distillation alchimique momentanée - "l'expérience royale" - sont changés en quelque chose de précieux et d'éternel. Ou alors : le sentiment constant que nos jours ici ne sont que de l'argent de poche, de la petite monnaie cliquetant dans l'obscurité, et que la véritable richesse est entreposée quelque part, richesse dont la vie devrait tirer des dividendes sous forme de rêves, de larmes et de bonheurs, de lointaines montagnes.

Auteur: Nabokov Vladimir

Info: Le don, Gallimard, Collection Folio n°2340, 1992, p.245-246

 

Commentaires: 0

antisémitisme

Depuis des siècles, on le sait, les juifs vivaient, en effet, dans un état d’attente perpétuelle ; ils étaient restés au point de vue matériel, comme au point de vue moral, de simples nomades ; leur monothéisme — le seul véritable — n’était que l’expression extérieure d’une doctrine, du reste fort belle, qui accordait la première place, non pas à l’œuvre mais à l’ouvrier, non pas à la maison familiale mais à l’idée de famille. Il s’opposait, jusque-là, au paganisme occidental qui soumettait l’homme aux forces naturelles, qui le sacrifiait, au besoin, à son œuvre, à sa maison ou à sa patrie. Tout naturellement, lorsque le style fut à peu près mort, les juifs ne manquèrent point de prendre la première place en toutes choses, car leurs procédés critiques remarquables se trouvaient correspondre exactement aux procédés d’analyse voulus par le Léviathan. On les accusa d’intrigue bien injustement, car c’était notre monde qui s’était converti, par des voies différentes, à leurs propres idées, tandis qu’eux-mêmes n’avaient fait que conserver les leurs.

Privés de toute règle intérieure, dépourvus de tout style dans leurs productions artistiques, comme dans leur vie quotidienne, les hommes du vingtième siècle ne formèrent plus qu’une masse immense de cellules différenciées, privées de direction morale, qui, tout naturellement, s’agglomérèrent joyeusement dans le corps matériel du Léviathan.

La forme sociale extérieure remplaça dès lors le style intérieur dont elle n’était qu’une grossière caricature. On s’imagina donner ainsi pleine indépendance à l’individu en le délivrant de tout idéal : on ne fit que l’asservir aux besoins les plus bas de la vie matérielle.

Auteur: Pawlowski Gaston de

Info: Voyage au pays de la quatrième dimension, Flatland éditeur, 2023, page 94

[ réaction ] [ convergence contingente ] [ immanence ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

dépliages

Je me suis laissé aller à produire quelques considérations sur J.S. Bach, tôt imprégné que je fus par ses soieries auditives (à 5 ans : maman, remets le disque stp), impressionné plus tard (mieux informé) par la force de travail, l'équilibre foncier et la puissance computationnelle du maître des variations symétriques. C'est beaucoup plus tard que mon inculture naturelle - aaah, bonheur de découvrir des choses ! - m'a amené à prendre connaissance des développements de Deleuze sur Leibniz et le baroque. Ces fameux textes de Deleuze sur le pli sont des périples mentaux que je qualifierai de "chimiques", tant ça vous embarque et dévoile des choses qui agissent comme un subtil médicament qui vous tripatouille les méninges. Écrits où les développements s’enchaînent sans discontinuer, présentant surprise après surprise, à l'image des plis qu'il défend, présente... Démontre... Déplie et replie... Le fond rejoint la forme.

C'est costaud.

Deleuze montre que le pli a toujours existé dans les arts, le propre du Baroque étant de le porter. Telle est la philosophie de Leibniz dont il s'inspire, où tout se plie, se déplie, se replie. Comme dans sa thèse la plus célèbre, celle de l’âme “monade”, sans porte ni fenêtre, qui tire d’un fond sombre toutes ses perceptions claires, et qui ne peut se confondre que par analogie avec l’intérieur d’une chapelle baroque de marbre noir où la lumière n’arrive que par des ouvertures imperceptibles vers l’observateur du dedans.

Aussi l’âme est-elle emplie de plis obscurs. Chacun sait que Bach, de la génération suivant Leibniz, est considéré comme le pinacle de la musique baroque. Mais je n'ai pas connaissance d'un travail quelconque (si ça se trouve il y en a des charrettes) sur les analogies de son oeuvre avec la philo de Leibniz*. Je n'ai pas non plus la présomption de m'y lancer. Pas vraiment les compétences. Et les journées sont courtes.

Auteur: Mg

Info: 3 juin 2020 *Les 4 inversions de base du contrepoint dont JSB fut le maître absolu pourraient peut-être servir de base de départ, en éventuelle corrélation avec la tétravalence - alcènes et alcynes - de l'atome du carbone, qui est à la source de la vie telle que nous la connaissons

[ post-renaissance ] [ convergence ] [ mathématiques ] [ éloge ] [ repliements ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

dissidence

Les mauvais sentiments ne représentent peut-être pas la garantie absolue de la bonne littérature, mais les bons, en revanche, sont une assurance-béton pour faire perdurer, pour faire croître et embellir tout ce qu’on peut imaginer de plus faux, de plus grotesquement pleurnichard, de plus salement kitsch, de plus préraphaélite goitreux, de plus romantique apathique, de plus victorien-populiste qui se soit jamais abattu sur aucun public. La réalité ne tient pas debout en plein vent caritatif. Un romancier véridique, aujourd’hui, serait traité comme autrefois les "porteurs de mauvaises nouvelles" : on le mettrait à mort séance tenante, dès remise du manuscrit. C’est pour cela exactement qu’il n’y a plus de romanciers. Parce que quelqu’un qui oserait aller à fond, réellement, et jusqu’au bout de ce qui est observable, ne pourrait qu’apparaître porteur de nouvelles affreusement désagréables.

La Littérature ? Il y a des Fêtes du Livre pour ça.

L’air du temps cherche tout ce qui unit. Rien n’est écœurant comme cette pêche obscène aux convergences. Nous vivons sous une arrogance puritaine comme on en a rarement vu. [...]

L’enfer contemporain est pavé de bonnes dévotions qu’il serait si agréable de piétiner. C’est un crime contre l’esprit, c’est une désertion gravissime de ne pas essayer, jour après jour, d’étriller quelques crapuleries. Les gens ne croient plus, dit-on, que ce qu’ils ont vu à la télé ? Ça tombe bien, la littérature a toujours été là, en principe du moins, pour démolir ce que tout le monde croit. S’il en existait encore une, s’il y avait encore des écrivains, au lieu d’"auteurs", au lieu de "livres", on pourrait peut-être se divertir. Toute entreprise d’envergure a toujours été, dans ce domaine, par un bout ou par un autre, franchement démoralisatrice, saccageuse de pastorale. Voyez les niaiseries de chevalerie pulvérisées dans Cervantès ; ou encore la "chimère" religieuse à son plus haut point d’hégémonie pourchassée par Sade de bout en bout ; ou le parti dévot dans Molière… Non, aucun grand écrivain n’a jamais accepté, quels que soient les dangers, de descendre de la constatation des données de la société à l’apologie de la nécessité de cette dernière.

Auteur: Muray Philippe

Info: "Défriser l'être", tiré de L'Empire du Bien

[ démystification ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

résumé de livre

À force d’entendre les têtes plates citer en toute occasion Le Choc des civilisations de Samuel P. Huntington, j’ai voulu me faire une idée. À mesure que je progressais dans les chapitres, je me suis rendu compte que lesdites têtes plates n'avaient jamais ouvert leur bréviaire. Sans se soucier le moins du monde de son contenu, elles pensent tenir là, dans ces pages émaillées de schémas et de courbes, une sorte de rapport dans lequel un expert visionnaire fournit la preuve scientifique du péril que l’islam représente pour la civilisation occidentale. Fussent-elles allées dans leur lecture au-delà du titre, elles eussent déchanté. Le Choc des civilisations n’a rien d’un livre apocalyptique ni même d’un traité belliciste néoconservateur. Huntington entend simplement démontrer que la mondialisation du modèle techno-scientifique et consumériste occidental n’ayant pas abouti à l’homogénéisation des cultures, ni à un consensus sur la démocratie libérale, elle risque d’entraîner le réveil d'identités culturelles, et, très probablement, leurs affrontements.

Contrastant avec la brutalité marketing du titre — choisi pour trancher avec le livre de Francis Fukuyama, paru en 1992, La Fin de l’Histoire — le texte reste très prudent, son vocabulaire très politiquement correct. Huntington use du mot "conflit" plutôt que du mot "guerre", écrit "influence" au lieu de "domination", ne parle pas de terrorisme. Quant à l’islam — et à sa "résurgence" —, il ne lui consacre qu’une cinquantaine de pages dans un volume qui en contient cinq cents.

Concernant l’avenir du monde, rien n’y est affirmé, tout y est conjecturé. Le livre date de 1996. Sous un ton docte, Huntington ne fait qu’exprimer le désarroi dans lequel se trouvent, à cette époque, les "stratèges" du gouvernement des Etats-Unis. Avant la chute du Mur de Berlin, deux mondes s’affrontaient : le monde dit libre et le monde dit totalitaire. Le bloc soviétique effondré, comment la civilisation suprême redessinerait-elle la carte du monde — autrement dit, quelle place donnerait-elle ou confisquerait-elle aux Européens, aux Asiatiques, aux Africains, aux Russes, aux Arabes, aux Latino-Américains, bref, aux non-étasuniens? Telle est, n’en déplaise aux têtes plates, la seule interrogation de Huntington, interrogation qui lui permet d’avancer la thèse selon laquelle, désormais, les nations ne s’entrechoqueront plus à cause de rivalités économiques ou territoriales mais à cause de différences culturelles — ou, inversement, les nations ne se regrouperont et ne s’allieront plus contre d’autres selon des convergences stratégiques mais par affinités de mœurs et de cultes. Quand on voit les rivalités intracontinentales des pays européens, africains, latino-américains, asiatiques, rien ne semble plus fantasque que la thèse de Huntington. Que dire des nations du "monde musulman" où, plus que partout ailleurs, l’inimitié fait rage — entre sunnites et chiites, entre kurdes et turcs, entre perses et arabes, etc. — les unes et les autres soutenues par des États occidentaux et "chrétiens" eux-mêmes rivaux. Qui peut croire que c’est en raison de proximités culturelles et cultuelles que les États-Unis et Israël sont les alliés de l’Arabie saoudite, du Pakistan et de l’Égypte, la Russie l’amie de l’Iran, de la Syrie et à présent de la Turquie?

Avant de lire Huntington, je m’attendais à tomber sur un disciple de Carl Schmitt qui reprendrait la dualité ami/ennemi, or j'ai eu affaire à un sage rejeton de Kant défendant l’idée que toutes les cultures et toutes les religions — y compris, bien sûr, les diverses obédiences mahométanes —, par-delà leurs différences, ont des "valeurs fondamentales communes" et que c’est en établissant à une échelle supranationale la "règle des points communs" que les dirigeants des pays œuvreront à une Civilisation universelle. Et, pour montrer qu'un tel idéal est possible, Huntington prône in fine comme modèle la cité moderne de… Singapour ! En lisant ce dernier chapitre, je ne doutai plus qu'il y avait tromperie sur la marchandise, qu'il eût été plus honnête de la part du bon professeur Huntington d'intituler son livre: Vers la paix entre les civilisations.

Auteur: Schiffter Frédéric

Info: Publication facebook, 05.10.2021

[ idéologies ] [ géopolitiques ] [ synthèse ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

prospective technologique

9 Tendances de l'intelligence artificielle que vous devriez surveiller en 2019

1) Les puces activées par l'intelligence artificielle seront généralisées
Contrairement à d'autres technologies et outils logiciels, l'IA dépend fortement de processeurs spécialisés. Pour répondre aux exigences complexes de l'IA, les fabricants de puces créeront des puces spécialisées capables d'exécuter des applications compatibles avec l'IA.
Même les géants de la technologie comme Google, Facebook et Amazon dépenseront plus d'argent pour ces puces spécialisées. Ces puces seraient utilisées à des fins comme le traitement du langage naturel, la vision par ordinateur et la reconnaissance vocale.

2) L'IA et l'IdO (Internet des objets) se rencontrent
2019 sera l'année de la convergence des différentes technologies avec l'IA. L'IdO se joindra à l'IA sur la couche informatique de pointe. L'IdO industriel exploitera la puissance de l'IA pour l'analyse des causes profondes, la maintenance prédictive des machines et la détection automatique des problèmes.
Nous verrons la montée de l'IA distribuée en 2019. Le renseignement sera décentralisé et situé plus près des biens et des dispositifs qui effectuent les vérifications de routine. Des modèles d'apprentissage machine hautement sophistiqués, alimentés par des réseaux neuronaux, seront optimisés pour fonctionner à la fine pointe de la technologie.

3) Dites "Bonjour" à AutoML.
L'une des plus grandes tendances qui domineront l'industrie de l'IA en 2019 sera l'apprentissage automatique automatisé (AutoML). Grâce à ces capacités les développeurs seront en mesure de modifier les modèles d'apprentissage machine et de créer de nouveaux modèles prêts à relever les défis futurs de l'IA.
AutoML (Cloud AutoMLB, modèles de machine learning personnalisés de haute qualité) trouvera le juste milieu entre les API cognitives et les plates-formes d'apprentissage sur mesure. Le plus grand avantage de l'apprentissage automatique sera d'offrir aux développeurs les options de personnalisation qu'ils exigent sans les forcer à passer par un flux de travail complexe. Lorsque vous combinez les données avec la portabilité, AutoML peut vous donner la flexibilité que vous ne trouverez pas avec d'autres technologies AI.

4) Bienvenue chez AIOps (intelligence artificielle pour les opérations informatiques)
Lorsque l'intelligence artificielle est appliquée à la façon dont nous développons les applications, elle transforme la façon dont nous gérions l'infrastructure. DevOps sera remplacé par AIOps et permettra au personnel de votre service informatique d'effectuer une analyse précise des causes profondes. De plus, cela vous permettra de trouver facilement des idées et des modèles utiles à partir d'un vaste ensemble de données en un rien de temps. Les grandes entreprises et les fournisseurs de cloud computing bénéficieront de la convergence de DevOps avec AI.

5) Intégration du réseau neuronal
L'un des plus grands défis auxquels les développeurs d'IA seront confrontés lors du développement de modèles de réseaux neuronaux sera de choisir le meilleur framework. Mais, avec des douzaines d'outils d'IA disponibles sur le marché, choisir le meilleur outil d'IA pourrait ne pas être aussi facile qu'avant. Le manque d'intégration et de compatibilité entre les différentes boîtes à outils des réseaux de neurones entrave l'adoption de l'IA. Des géants technologiques tels que Microsoft et Facebook travaillent déjà au développement d'un réseau neuronal ouvert (ONNX). Cela permettra aux développeurs de réutiliser les modèles de réseaux neuronaux sur plusieurs frameworks.

6) Les systèmes d'IA spécialisés deviennent une réalité.
La demande de systèmes spécialisés augmentera de façon exponentielle en 2019. Les organisations ont peu de données à leur disposition, mais ce qu'elles veulent, ce sont des données spécialisées.
Cela obligera les entreprises à se doter d'outils qui peuvent les aider à produire des données d'IA de grande qualité à l'interne. En 2019, l'accent sera mis sur la qualité des données plutôt que sur la quantité. Cela jettera les bases d'une IA qui pourra fonctionner dans des situations réelles. Les entreprises se tourneront vers des fournisseurs de solutions d'IA spécialisés qui ont accès à des sources de données clés et qui pourraient les aider à donner du sens à leurs données non structurées.

7) Les compétences en IA détermineront votre destin.
Même si l'IA a transformé toutes les industries auxquelles vous pouvez penser, il y a une pénurie de talents avec des compétences en IA. Pat Calhoun, PDG d'Espressive a déclaré : " La plupart des organisations souhaitent intégrer l'IA dans leur transformation numérique, mais n'ont pas les développeurs, les experts en IA et les linguistes pour développer leurs propres solutions ou même former les moteurs des solutions préconçues pour tenir leurs promesses ".
Rahul Kashyap, PDG d'Awake Security, ajoute : "Avec autant de solutions'AI-powered' disponibles pour répondre à une myriade de préoccupations commerciales, il est temps que les entreprises deviennent plus intelligentes sur ce qui se passe dans la 'boîte noire' de leurs solutions AI". La façon dont les algorithmes d'IA sont formés, structurés ou informés peut conduire à des différences significatives dans les résultats, poursuit-il. La bonne équation pour une entreprise ne sera pas la bonne pour une autre."

8) L'IA tombera dans de mauvaises mains
Tout comme une pièce de monnaie à deux faces, l'IA a un côté positif et un côté négatif. Les professionnels de la sécurité informatique utiliseront l'intelligence artificielle pour détecter rapidement les activités malveillantes. Vous pouvez réduire les faux positifs de 90 % à l'aide d'algorithmes de réponse et d'apprentissage machine pilotés par l'intelligence artificielle.
L'intelligence artificielle tombera entre de mauvaises mains et les cybercriminels aux desseins malveillants en abuseront pour réaliser leurs objectifs. Avec l'automatisation, les armées de cyberattaquants peuvent lancer des attaques mortelles avec plus de succès. Cela obligera les entreprises à combattre le feu par le feu et à investir dans des solutions de sécurité alimentées par l'IA capables de les protéger contre de telles attaques.

9) Transformation numérique alimentée par l'IA
En 2019, l'IA sera partout. Des applications Web aux systèmes de soins de santé, des compagnies aériennes aux systèmes de réservation d'hôtels et au-delà, nous verrons des nuances de l'IA partout et elle sera à l'avant-garde de la transformation numérique.
Tung Bui, président du département informatique et professeur à l'Université d'Hawaii a déclaré : "Contrairement à la plupart des prédictions et des discussions sur la façon dont les véhicules et les robots autonomes finiront par affecter le marché du travail - ceci est vrai mais prendra du temps pour des raisons institutionnelles, politiques et sociales - je soutiens que la tendance principale en IA sera une accélération dans la transformation numérique, rendant plus intelligent les systèmes commerciaux existants".

Auteur: Internet

Info: zero hedge, 1 mars 2019

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel