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mort

Le cimetière était situé en contrebas d'une maison de retraite. Les petits vieux jouissaient donc d'une vue imprenable sur l'avenir...

Auteur: Monfils Nadine

Info: Commissaire Léon madame Edouard, la nuit des coquelicots

[ humour ] [ futur ]

 

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comprendre

Pour voir beaucoup de choses, il faut apprendre à détourner le regard de soi : cette dureté est nécessaire pour quiconque gravit des montagnes. Mais celui qui cherche la connaissance avec des yeux indiscrets, comment pourrait-il voir au-delà du premier plan de quoi que ce soit ?

Auteur: Ghahremani Zohreh

Info: Un ciel de coquelicots

[ détachement ] [ profondeur ]

 

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normalisation

Les médias sociaux sont le triomphe suprême du lieu commun, la voix non diluée du poncif, le moyen parfait de transmission virale du cliché. Toute excellence est traquée et exterminée. Le lieu commun infecte tout. Il pousse partout comme de la mauvaise herbe et étrangle toutes les fleurs splendides et exceptionnelles. Les grands coquelicots qui dépassaient disparaissent.

Auteur: Dixon Joe

Info: The Mandarin Effect: The Crisis of Meaning

[ langage ] [ simplification ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

aurore

Depuis le début de la semaine, la vallée en est pleine. Des coquelicots partout. C’est comme une saignée qui défie le fleuve de boue. Et quand l’aube point et que ses nappes de brume se déversent sur le fleuve, leur flamboyante couleur déteint sur tout le reste. La nébulosité. L’air orangé du ciel. L’horizon jaune pâle. Tout est teinté de ces fleurs nées de nulle part et de presque rien.

Auteur: Spitzer Sébastien

Info: La Fièvre, p. 306

[ fleurs ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

enterrement

Il n'y a pas d'inscriptions sur les tertres pas de noms. Il tombe de la neige fondue. On enfonce dans la boue. Les coquelicots sont mouillés. On est debout, on serre les mains des parents de mademoiselle Caylus, On dit, les soleils couchants revêtent les champs les canaux la ville entière d'hyacinthe et d'or le monde s'endort dans une chaude lumière. On dit, tant je l'aimais qu'en elle encore je vis.

Auteur: Wittig Monique

Info: L'Opoponax

[ chagrin ] [ deuil ]

 

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torture

Deux gardes m’ont conduite dans une grand pièce au bout du couloir. Avant le début de l’interrogatoire, ils m’ont braqué une puissante lampe sur les yeux. A toutes les questions, j’ai juste répondu : "je ne sais pas." L’un deux a déchiré l’arrière de ma robe et, quand le premier coup a cinglé mon dos, j’ai eu l’impression qu’une lame souple me tailladait la chair. Un cri m’a échappé mais, quand les autres coups se sont abattus à intervalles réguliers, j’ai pu me préparer. Le plus insupportable était l’indignité de tout cela. Je suis revenue à moi dans le silence de ma cellule sombre, la joue contre le sol dur, et j’ai roulé sur le dos pour laisser la fraîcheur du ciment apaiser ma douleur.

Auteur: Ghahremani Zohreh

Info: Un ciel de coquelicots

[ interrogatoire ]

 

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zen

Il existe une espèce de dicton - le néant habite l'être, et je comprends ce que ça veut dire, sauf que formulé dans ces termes c'est trop abstrait, trop philosophique. Plutôt rébarbatif, en plus - alors que ça ne l'est pas le moins du monde. John dirait que ça sonne mieux en français mais ce n'est pas ça. Ça sonne mieux quand on est au bord d'un champs de coquelicots transis et qu'on laisse venir le néant, comme ça, rien de fracassant, juste un néant prosaïque. Ça sonne mieux quand on ne le formule pas avec des mots, quand on ne le commente même pas, qu'on se contente de regarder et d'écouter pendant qu'il nous emporte - pas du tout un truc négatif, pas une condition existentielle, mais un genre d'éclosion, un événement naturel. Une chose qui, lorsqu'elle finit par venir, n'a rien d'un coup d'éclat. La conscience qui s'épanche. Le rouge des coquelicots. La fraîcheur du matin.

Auteur: Burnside John

Info: Scintillation

[ vacuité ] [ méditation ]

 

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éclore

Avant même de naître, je crois que nous marchions. Nous étions déjà debout, la horde entière étalée en arc, déjà fermes sur fémurs et nous avancions avec nos carcasses raclées et nos côtes nues, les rotules rouillées de sable, à griffer le roc avec nos tarses. Nous avons marché longtemps ainsi, tous ensemble, à chercher la première de toutes nos prairies. Nous n’avons jamais eu de parents : c’est le vent qui nous a faits. Nous sommes apparus doucement au milieu de la friche armée des hauts plateaux, à grandes truellées de terre voltigée pris dans nos ossements, par l’accumulation des copeaux de fleurs, dit-on aussi, sur cette surface qui allait devenir notre peau. De cette terre sont faits nos yeux et de coquelicots nos lèvres, nos chevelures se teintent de l’orge cueilli tête nue et des graminées attirées par nos fronts. Si vous touchez les seins d’Oroshi, vous sentez qu’ils sortent du choc des fruits sur son torse, et mûrissent toute une vie. Ainsi en est-il des animaux et des arbres, de tout ce qui est : seuls naissent vraiment les squelettes, seuls ont une chance ceux qui se dressent au-dessus de leur paquet d’os et de bois, en quête d’une chair, en quête d’une écorce et d’un cuir, de leur pulpe, en quête d’une matière qui puisse, en les traversant, les remplir.

Auteur: Damasio Alain

Info: La Horde du Contrevent

[ effort ] [ survie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écriture

Pourquoi écrire, si je n'écris pas mieux ? Mais que deviendrais-je si je n'écrivais pas le peu que je réussi à écrire, même si, ce faisant, je demeure très inférieur à moi-même ? Je suis un plébéien de l'idéal, puisque je tente de réaliser ; je n'ose pas le silence, tel un homme qui aurait peur d'une pièce obscure. Je suis comme ceux qui apprécient davantage la médaille que l'effort, et qui se parent des plumes du paon.

Pour moi, écrire c'est m'abaisser ; mais je ne puis m'en empêcher. Ecrire, c'est comme la drogue qui me répugne et que je prends quand même, le vice que je méprise et dans lequel je vis. Il est des poisons nécessaires, et il en est de forts subtiles, composés des ingrédients de l'âme, herbes cueillies dans les ruines cachées de nos rêves, coquelicots noirs trouvés sur les tombeau de nos projets, longues feuilles d'arbres obscènes, agitant leurs branches sur les rives des eaux infernales de l'âme.

Ecrire, oui, c'est me perdre, mais tout le monde se perd, car vivre c'est se perdre. Et pourtant je me perds sans joie, non-pas comme le fleuve qui se perd à son embouchure - pour laquelle il est né, encore inconnu -, mais comme la flaque laissée dans le sable par la marée haute, et dont l'eau lentement absorbée ne retournera jamais à la mer.

Auteur: Pessoa Fernando (Alv. de Campos)

Info: Le livre de l'intranquillité

[ quête ] [ passe-temps ] [ mémoire ] [ solitude ]

 

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beaux-arts

- Qu'est-ce que le Dadaïsme ?
Une pâquerette au milieu de l'autoroute, le vol du papillon au milieu du béton, un pique nique dans le tramways, faire l'amour alors que le monde se fissure autour de nous, marcher nus au milieux de la foule, pétrir du pain à Pouldresic, a la claire fontaine te dire que jamais je ne t'oublierais, marcher légèrement au milieu de la désolation, la petite souris qui trotte dans ma tête, les coquelicots au milieu des blés, une fée légère perdue dans les pages de mon roman, te porter ma raison comme un fruit sans raisons, te gratter la noreille au milieu de mon cynisme, une poussière d'étoile accrochée au balais, des petites notes de musique qui se mêlent à la pluie qui tombe, avoir mal alors que tu es la, crever de trop t'aimer, un couteau sans manche et sans lame, réfléchir les miroirs, conter l'argent, le goût de menthe de mon café, la beauté de la laideur, le lutin qui passe sur mon lit pendant que je dors, ta main qui ne trouve pas mes cheveux, le goût sucré de l'océan, l'amer amertume de nos baisers d'adolescents, le goût d'amande de tes taches de rousseurs, le bruit assourdissant des flocons de neige venus mourir à mes pieds, un chat qui est un chien, Je qui est un autre mais qui est moi, un lapin blanc en retard et qui me bouscule, le bruit rose de l'amour de mes voisins, mon regard usé sur le nouveau né, la force de ta main qui serre ma faiblesse, le noeud au creux de mon ventre quand je déploie mes sentiments, les traces de pollens sur ta peau silencieuse, ton odeur d'absence.... Dis je peux t'appeler Shalaoshou ?

Auteur: Aghouchy Sofiya

Info:

[ littérature ] [ perdu ]

 

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