Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 16
Temps de recherche: 0.043s

poème

Maman, plus tard, moi je serai
blanchisseur de nuages ou berger d'oiseaux,
peut-être compteur de gouttes d'eau,
arbitre pour combats d'escargots,
garde du corps pour papillons,
acupuncteur pour hérissons,
clown pour passants fatigués,
imprimeur pour sans-papiers,
décorateur de coccinelles,
empêcheur de tomber du ciel.

Auteur: Norac Carl

Info:

[ métiers improbables ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

système politique

J'ai ce matin le concept du parti de demain, un parti mondial. Le parti de la régulation.
Règles forces du mouvement : empêcher les excès, limiter les pouvoirs, interdire l'accumulation de biens ou autre dans les mêmes familles ou corps de métiers, supprimer les pays trop grands et puissants, susceptible de devenir dangereux...
Régulationnaires de tous les pays unissez-vous !

Auteur: Mg

Info: 1 aout 2015

[ utopie ]

 

Commentaires: 0

corporation

Les fabricants de bottes et de chaussures, que ce soit en tant qu'industriels ou cordonniers, furent les premiers et les plus acharnés des industriels américains dans leurs luttes économiques. Une classe de commerçants hautement qualifiés et intelligents, largement dispersés, facilement menacés par les mutations commerciales et industrielles. A chaque nouvelle menace ils eurent recours avec détermination au refuge des organisations protectrices.

Auteur: Commons John R.

Info: Les cordonniers américains, 1648-1895: une esquisse de l'évolution industrielle. The Quarterly Journal of Economics, 1909: 39-84. an

[ historique ] [ corps de métier ]

 

Commentaires: 0

sociologie

Je me propose de démontrer l'interdépendance de ces propositions en examinant notamment : comment les scientifiques - au quotidien, dans leur vie, leur expérience, leur pratique médicale - produisent des vérités sur la sexualité, comment nos corps intègrent et confirment ces vérités et enfin comment ces vérités façonnées par le milieu social au sein duquel les biologistes exercent leur métier, façonnent à leur tour notre environnement culturel.

Auteur: Fausto-Sterling Anne

Info: Corps en tous genres

[ identité ] [ sexe ] [ société ] [ transgenre ]

 

Commentaires: 0

malheur

Dans toutes les formes de la condition terrestre qui nous sont communes, la nudité, le froid, le sommeil, la fatigue, la détresse du corps souffrant, les barrières qui séparent les hommes s'effacent, et les catégories artificielles qui distinguent les hommes justes et injustes, honorables et criminels se défont; il ne reste que le pauvre animal de toujours, la créature terrestre qui a faim, qui a soif, qui a sommeil et qui est lasse comme toi et moi, comme nous tous.

Auteur: Zweig Stefan

Info: Découverte inopinée d'un vrai métier/La vieille dette

[ solidarité ] [ fraternité ] [ grégaire ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

chantier

Il faut savoir que, dans le bâtiment, les corps de métier se vouent un mépris aussi inexplicable qu'inextinguible. Le plâtrier tient le maçon pour un pouilleux et le plaquiste pour un escroc. Le chauffagiste regarde de haut le fumiste qui, lui-même, toise le jointeur. Quant à l'électricien, électron agaçant, il ne voit même pas le peintre que, souvent, le carreleur rabroue. Le charpentier n'est qu'un primate aux yeux du menuisier que le couvreur tient pour quantité négligeable, tandis que le zingueur, albatros des toitures, raille le plombier, vague ratier de la tuyauterie.

Auteur: Dubois Jean-Paul

Info: Vous plaisantez, monsieur Tanner

[ rapports humains ] [ professions ] [ Btp ]

 

Commentaires: 0

confort

C'était la douloureuse vérité qu'il avait dû admettre depuis longtemps, au moins vis-à-vis de lui-même : la vie jaillissait du gaspillage, pas de la parcimonie, du hasard, pas du calcul, et toute création était le fruit d'un geste téméraire sans lequel il n'y aurait que répétition. L'histoire et les progrès de la civilisation avaient été une longue tentative couronnée de succès de rassurer les hommes doux et peureux, en camouflant cette terrible hypocrisie derrière l'impératif de la logique, de la morale et de la beauté. Avec son métier, ses livres, son long corps maigre dépourvu d'agressivité, il n'était que l'ultime produit de cette avancée : un napperon de dentelle insipide, habilement crocheté, fait pour attirer la poussière et les compliments sur la commode d'une vieille tante.

Auteur: Longo Davide

Info: L'homme vertical

[ vieillir ] [ déprime ] [ dégénérescence ] [ fin de race ] [ abrutissement ]

 

Commentaires: 0

pensée-de-femme

Je prends mon pied avec vos pères, vos frères, et vos maris. Ça vous choque ? Eh bien, c'est votre problème, bande d'hypocrites ! je ne vends pas mon corps. Je couche en échange d'argent. C'est un métier honnête et les gens en ont pour le fric. (...)
C'est drôle que, dans ce monde de putes où la corruption, le crime et la prostitution de tout genre gangrènent les sociétés, on s'en prenne à nous, ça en dit long sur la régression de notre époque. Ce n'est pas pour rien que, dès que les extrémistes islamistes s'emparent du pouvoir, ils s'en prennent tout de suite au plaisir en général, et au plaisir sexuel en particulier. Comme les mollahs ici ou les Frères Musulmans en Egypte...
Ils ne supportent pas l'idée que leur mère ait écarté les jambes pour les fabriquer.
Remarquez, elles auraient mieux fait de s'abstenir.

Auteur: Chahdortt Djavann

Info: Les putes voilées n'iront jamais au Paradis ! p. 79-80

[ musulmane ] [ prostitution ]

 

Commentaires: 0

nostalgie

Le croira-t-on, nous avons été nourris dans un peuple gai. Dans ce temps-là un chantier était un lieu de la terre où des hommes étaient heureux. Aujourd’hui un chantier est un lieu de la terre où des hommes récriminent, s’en veulent, se battent ; se tuent.

De mon temps tout le monde chantait. (Excepté moi, mais j’étais déjà indigne d’être de ce temps-là.) Dans la plupart des corps de métiers on chantait. Aujourd’hui on renâcle. Dans ce temps-là on ne gagnait pour ainsi dire rien. Les salaires étaient d’une bassesse dont on n’a pas idée. Et pourtant tout le monde bouffait. Il y avait dans les plus humbles maisons une sorte d’aisance dont on a perdu le souvenir. Au fond on ne comptait pas. Et on n’avait pas à compter. Et on pouvait élever des enfants. Et on en élevait. Il n’y avait pas cette espèce d’affreuse strangulation économique qui à présent d’année en année nous donne un tour de plus. On ne gagnait rien ; on ne dépensait rien ; et tout le monde vivait.

Auteur: Péguy Charles

Info: L’Argent, Les Cahiers de la Quinzaine, 1913, Éditions des Équateurs, coll. Parallèles, 2008

[ simplicité joyeuse ] [ musique spontanée ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

sacrifice humain

La Ghâya* nous apprend ce qui suit : un homme blond aux yeux bleus et attiré dans une salle du temple et il y est plongé dans un tonneau rempli d’huile de sésame. Il est enfermé dans le récipient de manière que seule sa tête dépasse. Il reste là pendant quarante jours et, pendant ce temps, il n’est nourri que de figues trempées dans l’huile de sésame. On ne lui donne pas une goutte d’eau. Par ce traitement son corps est macéré au point de devenir mou comme de la cire. On procède souvent à des encensements du prisonnier et on prononce sur lui des formules magiques. Pour finir, on lui tranche la tête au niveau de la première vertèbre cervicale tandis que le corps demeure dans l’huile. La tête est alors mise dans une niche sur un tas de cendre d’olives et elle est entourée de coton. Elle est de nouveau encensée et fournit des révélations sur la pénurie ou l’abondance des récoltes, sur les changements de dynasties et sur les événements à venir. Ses yeux voient mais ses paupières ne remuent plus. La tête leur manifeste aussi leurs pensées intimes. On lui aurait également posé des questions concernant les sciences et les métiers. 

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Les racines de la conscience", trad. Yves Le Lay, éd. Buchet-Chastel, Paris, 1971, page 257, *Ghâyat al-hakim, ou Picatrix, traité arabe de magie et d'hermétisme (écrit vers l'an 1000)

[ oracle ] [ cérémonial divinatoire ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson