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science-fiction

Le poids total de la mémoire a atteint une masse critique. [...] Le fardeau et le volume de toutes les sensations notées au cours des jours, des années et des décennies, déclenche des changements chimiques dans le cerveau qui déclenchent à leur tour des modifications cellulaires, jusqu'à ce que le corps ne puisse plus le supporter et la panne s'accélère. Le point de rupture. Ce sont nos souvenirs qui nous tuent.

Auteur: Kress Nancy

Info: In Memoriam 1988

[ souvenirs ] [ maladie ]

 

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dernières paroles

N'oublie jamais que ton père a toujours refusé de vendre son pays. Si on te propose de signer un traité pour acheter ta terre, bouche-toi les oreilles. D'ici quelques années, les blancs seront partout. Ils convoitent notre domaine. Mon fils conserve dans ta mémoire ces paroles que je prononce au seuil de la mort. Cette terre abrite le corps de ton père. Ne vends pas la dépouille de ton père et de ta mère.

Auteur: Tu-ekas-kas

Info:

[ . ]

 

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homme-machine

Fabriquer de l'intelligence artificielle, c'est comme façonner un double de l'homme. Non dans sa dimension physique - la machine ne se reproduit pas, elle n'a pas de corps, même si elle peut habiter celui d'un robot - mais au sens de la pensée et de la capacité créative. Une immense avancée scientifique, qui annonce cependant la possible fin de l'homme comme être unique, créature supérieure à toutes les autres, et son renvoi eu statut de "machine organique".

Auteur: Bouée Charles-Edouard

Info: La chute de l'Empire humain: Mémoires d'un robot

[ miroir ]

 

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envieillir

Le terrible n'est pas la disparition de l'âme, ce pseudo-leurre de l'immortalité inventé par les clercs, encore moins la dissolution du corps dévoré par les vers, faut bien que chacun vive, n'est-ce pas, ce qui est terrible c'est la fonte de la mémoire, le flux qui emporte un million de souvenirs, l'expérience perso noyée dans le néant. Les idées, la foi, le talent, l'amour ne sont plus que des grains de sable que la mer emporte. Vieillir... c'est devenir indifférent.

Auteur: Bialot Joseph

Info: Le jour où Albert Einstein s'est échappé, p.25, Métailié, 2008

[ décliner ] [ sombrer ]

 

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deuil

- C'est parce que l'âme de Chigusa-san reste dans ton coeur, ton coeur est lourd.
- Mais tu m'as dit que l'âme allait dans le dix milla milliardième monde...
- La plus grande partie, oui, mais certains morceaux restent dans le coeur des gens qui ont été liés à cette âme.... Il ne faut pas t'inquiéter. Bientôt, tu t'habitueras à ce poids. Le corps grandit en mangeant... mais le coeur grandit grâce à toutes sortes d'âmes que tu gardes en toi.

Auteur: Shigeru Mizuki

Info: NonNonBâ

[ mémoire ] [ karma ]

 

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dégout

En sortant de la chambre de Louis XV, mort dans un étal de décomposition affreuse, Leduc de Villequier, premier gentilhomme de la chambre d'année, enjoignit à M. Andouillé, premier chirurgien du roi, d'ouvrir le corps et de l'embaumer. Le premier chirurgien devait nécessairement en mourir. "Je suis prêt, répliqua Andouillé ; mais pendant que j'opérerai vous tiendrez la tête : votre charge vous l'ordonne." Le duc s'en alla sans mot dire, et le corps ne fut ni ouvert ni embaumé.

Auteur: Campan Madame

Info: Mémoires

[ cadavre ] [ puanteur ]

 

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songe

Rêve. Trois statues de la mort. L'une, un squelette; l'autre, un corps de phtisique portant une grosse tête ridicule comme dans les foires; l'autre, une statue de marbre noir. Toutes trois sur un piédestal dans une chambre, tandis que dans l'ombre d'un corridor se débattent des formes confuses et qui font peur. L'une après l'autre, descendant de leur piédestal et cherchant à m'attraper et me prenant par les bras et me tiraillant à elles, se disputent ma personne comme des raccrocheuses de trottoir.

Auteur: Goncourt Edmond et Jules de

Info: mémoires nov. 1855

[ triade ]

 

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supplice

L’expérience de la torture n’est pas seulement, peut-être même pas principalement, celle de la souffrance, de la solitude abominable de la souffrance, écrirait Semprun. C’est aussi, surtout sans doute, celle de la fraternité. Le silence auquel on s’accroche, contre lequel on s’arc-boute en serrant les dents, en essayant de s’évader par l’imagination ou la mémoire de son propre corps, son misérable corps, ce silence est riche de toutes les voix, toutes les vies qu’il protège, auxquelles il permet de continuer à exister. […]

Auteur: Kix Paul

Info: Le saboteur

[ prendre sur soi ] [ encaisser ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

biologie

Comme tout organisme reçoit de chaque parent un jeu complet d'unités, celles-ci se réassortissent au hasard au cours des générations. L'organisation qu'étudient les anatomistes, les histologistes et les physiologistes, cette structure d'ordre deux à quoi se réfèrent les formes et les propriétés d'un être vivant ne suffit donc plus à expliquer l'hérédité. Il faut faire appel à une structure d'ordre plus élevé, plus cachée encore, plus profondément enfouie dans les corps. C'est dans une structure d'ordre trois qu'est logée la mémoire de l'hérédité.

Auteur: Jacob François

Info: In "La logique du vivant", éd. Gallimard, p. 226

[ transmission ] [ complexification ] [ hiérarchie du savoir ] [ ADN insuffisant ] [ spéculation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

survie

C'est sans doute une des caractéristiques les plus singulières de l'être humain : de même que le corps lorsqu'on lui inflige trop de souffrance ou lorsqu'il est trop affaibli s'éteint momentanément par l'évanouissement pour pouvoir, comme une simple machine, se rallumer et repartir, l'esprit aussi, lorsque la douleur et l'impuissance sont trop fortes, s'assombrit, s'assourdit, se referme pour survivre, - quelque chose qui est encore humain et qui ne l'est déjà plus, quelque chose qui est encore nous-mêmes et qui n'est déjà plus personne.

Auteur: Amigorena Santiago H.

Info: Le Ghetto intérieur

[ corps mémoire ] [ identité ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste