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souffrance

Je suis balèze, je cause, je bouffe, je fais la cuisine, je me marre, je regarde la télé, je fais ce que ma mère me dit. Mais je vois bien quand la photo sort que je n’existe pas. Y a pas personne que j’intéresse. Personne n’a besoin de moi. Je sais qui je suis. Je sais ce qu’y disent que je suis.

Auteur: Sapphire Ramona Lofton

Info: Precious, Push

[ inexistence ] [ corpulence ] [ identité ]

 

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malbouffe

En une décennie de casse industrielle, de délocalisations, de plans sociaux, la corpulence moyenne des ouvriers du canton touchés par les fermetures d’usines a quadruplé. La faute en partie aux produits bas de gamme et aux mauvais sodas dont les grandes surfaces remplissent leurs rayons pour essayer, au fur et à mesure que la mondialisation en fabrique, de garder les pauvres comme clients.

Auteur: Manoukian Pascal

Info: Le paradoxe d'Anderson

[ obésité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

personnage

Elle était massive et gigantesque mais chez elle la tendresse de la féminité l’emportait sur la colossale corpulence, et son visage était si beau, ses mains si fines et soignées, son charme personnel si irrésistible qu’au moment où il la vit entrer dans la maison, Auréliano le Second confia à voix basse qu’il aurait préféré que le tournoi se fit au lit plutôt qu’à table. Plus tard, lorsqu’il la vit venir à bout d’un cuisseau de veau sans enfreindre une seule fois les bonnes manières, il affirma très sérieusement que, d’un certain point de vue, ce délicat, fascinant et insatiable proboscidien* représentait pour lui la femme idéale

Auteur: Garcia Marquez Gabriel

Info: Cent ans de solitude, trad. Claude et Carmen Durand, SEUIL, Points, 1968, p. 289-291. *Nom d'ordre des mammifères euthériens tels que les éléphants et les formes fossiles voisines.

[ corpulent ] [ obèse ]

 

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corpulence

La critique du gros change avec la Renaissance, centrée d'avantage sur la lenteur, la fainéantise, voire l'inintelligence des choses et des gens. [...]
L'épaississement devient "retard", inadaptation à un monde où l'activité prendrait une nouvelle valeur. Non que la faiblesse ait été jusque-là négligée, non que la lenteur ait été ignorée. Mais la vigilance médiévale retient d'abord la gourmandise, la gloutonnerie. Elle se fixe aux péchés capitaux. La modernité s'attache plutôt aux mollesses, aux efficacités. La belette de La Fontaine, banquetant dans son grenier, devenue "mafflue et rebondie" au point d'être incapable d'emprunter le trou par où elle est entrée, focalise à elle seule l'absence de ressort, l'inhabilité condamnant la grosseur.

Auteur: Vigarello Georges

Info: Les métamorphoses du gras : Histoire de l'obésité du Moyen Age au XXe siècle

[ graisse ] [ pansu ]

 

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machisme

(...) si l'image de l'Homme Viril s'avère inatteignable pour le commun des mortels, la virilité serait alors effectivement cause de mal-être et de violence dans la mesure où nous ne serions jamais assez virils, jamais à la hauteur de notre propre essence. Quand ce n'est pas notre stature qui fait défaut, c'est notre corpulence ou notre tempérament, nos revenus ou notre statut social, la taille de notre pénis ou la fermeté de nos abdos...

Serions-nous donc tous atteints par un complexe de Napoléon élargi? La virilité doit-elle être prise comme une énième chimère de la phallocratie, et dépassée? Est-elle l'enjeu d'efforts sans fin - parce que toujours précaire et fuyante -, ou bien notre matière première, ce à partir de quoi nous nous déployons?

Auteur: Cespedes Vincent

Info: L'homme expliqué aux femmes : L'avenir de la masculinité

[ question ] [ idéal imbécile ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

féminisme

Plaire aux hommes est un art compliqué, qui demande qu'on gomme tout ce qui relève de la puissance. Pendant ce temps, les hommes, en tout cas ceux de mon âge et plus, n'ont pas de corps. Pas d'âge, pas de corpulence. N'importe quel connard rougi à l'alcool, chauve à gros bide et look pourri, pourra se permettre des réflexions sur le physique des filles, des réflexions désagréables s'il ne les trouve pas assez pimpantes, ou des remarques dégueulasses s'il est mécontent de ne pas pouvoir les sauter. Ce sont les avantages de son sexe. La chaudasserie la plus pathétique, les hommes veulent nous la refiler comme sympathique et pulsionnelle. Mais c'est rare d'être Bukowski, la plupart du temps, c'est juste des tocards lambda. Comme si moi, parce que j'ai un vagin, je me croyais bonne comme Greta Garbo. Etre complexée, voilà qui est féminin. Effacée. Bien écouter. Ne pas trop briller intellectuellement. Juste assez cultivée pour comprendre ce qu'un bellâtre a à raconter.

Auteur: Despentes Virginie

Info: King Kong Théorie

[ femmes-hommes ]

 

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philosophe-sur-philosophe

Ramsey alliait harmonieusement qualités personnelles et capacités intellectuelles,  ses amis auront grand peine à oublier sa disparition. Sa corpulence Johnsonienne, son rire spontané, la simplicité de ses sentiments et de ses réactions... son honnêteté d'esprit et de coeur, sa modestie ainsi que la puissante et efficace aisance de la machine intellectuelle qui moulinait derrière ses larges tempes et son  visage souriant, nous ont été enlevés au sommet de leur excellence et avant que les fruits de son travail et de sa vie ne puisse être récoltés. (...)

Ce décès est une lourde perte - et bien que ses intérêts principaux aient été la philosophie et la logique mathématique, jusqu'à la pure théorie économique - s'il avait suivi la voie plus facile d'une inclinaison simple, il est possible qu'il aurait échangé  un jour les tourmentants exercices au sujet des fondements de la pensée, là où l'esprit essaie de se comprendre lui-même, pour  emprunter les chemins de la discipline plus confortable des sciences morales,  où théorie et faits, imagination intuitive et jugement pratique, se combinent d'une manière plus agréable pour l'intellect humain.

Auteur: Keynes John Maynard

Info: The Economic Journal, mars 1930, 40. A propos de Frank Plumpton Ramsey

[ mathématiques ] [ éloge ] [ eulogie ]

 

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frime

C'est ainsi que nous eûmes l'heur de croiser le chemin d'un homme dont l'allure majestueuse et la corpulence imposante témoignaient de l'importance de son rang social. Tout de blanc vêtu (un ample et long boubou, un bonnet, une écharpe et des babouches de la même couleur), il avait en effet l'apparence d'un puissant notable et c'en était un, le plus important notable de ce village, comme nous le confirma un jeune homme : "C'est le kabila-tigui, c'est-à-dire le chef du clan suzerain des Kéita, c'est aussi le chef de tout le monde ici. Il s'appelle El Hadj Dionta-Mady Kéita." Quelle prestance ! "Ah, c'est vous les étrangers venus faire le reportage sur le Sosso-bala ? Namane m'a déjà dit. Oh, soyez les bienvenus ici dans Niagassola." Il a lâché son parler exubérant pour nous apprendre que, pendant la guerre mondiale, il avait été tirailleur sénégalais pour chasser les Allemands et sauver la France. Après une petite séance de photos, à laquelle il s'est prêté de bon coeur, il a repris son chemin, majestueux, en nous laissant l'étonnante impression d'un homme qui a su se faire oublier par son âge.

Auteur: Sami Tchak Sadamba

Info: Al Capone le Malien

[ apparence ] [ Afrique ]

 

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bouquins

[...] Serrés les uns contre les autres, les livres s'y tiennent debout comme des humains de tailles et de corpulences différentes. Il y en a de grands et minces, de petits épais, de petits chétifs et de grands forts, divers et soudés, de toutes les couleurs, ils me font face et se tiennent par les bras comme des manifestants au premier rang d'un défilé du premier mai. Je penche la tête pour lire les titres et me déplace lentement de rayon en rayon, d'étagère en étagère et parfois je m'arrête et prends un livre que j'ouvre pour le feuilleter. Je suis en train d'oublier ce pour quoi je suis venu. C'est que je suis certain d'avoir déjà eu certains d'entre eux entre les mains, empruntés lorsque, enfant, je fréquentais l'ancienne bibliothèque. Je redécouvre, au verso des couvertures épaisses, la pochette collée qui contient une carte sur laquelle sous le titre du livre trois colonnes indiquent de gauche à droite date d'emprunt, nom de l'emprunteur et date de retour. Dates et noms s'empilent ainsi, des emprunts les plus reculés aux plus récents, et bientôt je me cherche avec fébrilité dans les listes verticales de certains livres dont il me semble me souvenir que je les ai lus.

Auteur: Cattacin Jean-Luc

Info:

[ bibliothèque publique ]

 

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viol

Lequel de nous mérite son destin ? Une nuit qu'elle dormait paisiblement au milieu de ses casseroles, le maître de maison glissa dans la cuisine et se dirigea vers le corps recroquevillé dans une couverture millénaire. Aouicha ouvrir les yeux et retins un cri. L'homme la menaçait de son membre érigé qu'il tenait dans sa main droite. L'homme, comme une montagne, la dominait de sa corpulence. Cet homme l'avait souvent injuriée, battue, humiliée, mais jamais encore elle ne l'avait vu dans cette attitude. Elle ne comprenait pas ce qu'il lui voulait à cette heure. Aurait-il oublié de la punir dans la journée pour une faute qu'elle aurait commise et viendrait-il se rattraper ? Aouicha se protégea le visage de ses bras maigres, attendant le premier coup. Il n'y eut pas de premier coup. L'homme se pencha sur le corps de la fillette qu'il dénuda avec violence. Aouicha pensa qu'il avait découvert un autre moyen pout la châtier. Elle tremblait comme une feuille morte et ses larmes coulaient avec abondance. Une fois le petit corps mis à nu, l'homme s'allongea de tout son poids sur le ventre de la fillette, broyant ses membres rachitiques. Elle ressentit une déchirure au niveau du nombril et perdis connaissance. Quand elle revint à elle, le soleil était déjà haut dans le ciel. La maitresse de maison était debout sur elle, un bâton dans la main. Elle se couvrit à la hâte et regagna sa serpillière et ses casseroles. Le soir, elle se rendit compte que ses jambes et sa robe étaient maculées de sang et qu'elle avait beaucoup de peine à marcher. Aouicha avait dix ans.

Auteur: Serhane Abdelhak

Info: Le soleil des obscurs

[ pédophilie ]

 

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