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Dictionnaire analogique et corrélatif des mots, des phrases, et des pensées.

Auteur: Mg

Info: 19 févr. 2010

[ répertoire ]

 

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intersubjectivité

Le moi est référentiel à l’autre. Le moi se constitue par rapport à l’autre. Il en est corrélatif. Le niveau auquel l’autre est vécu situe exactement le niveau auquel, littéralement, le moi existe pour le sujet.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre I", "Les écrits techniques de Freud (1953-1954)", éditions du Seuil, 1975, page 83

[ dépendance ] [ reflet ] [ je est un autre ] [ rapports humains ] [ miroirs ]

 

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spiritualité

Qui s'attache, n'est pas bienveillant.
Qui choisît le moment, n'est pas sage.
Qui ne sait que pertes et profits sont corrélatifs,
N'est pas un homme de bien.
Qui agît par renom et se perd,
N'est pas un gentilhomme.

Auteur: Tchouang-Tseu

Info: Zhuangzi, chap.V, traduction par Isabelle Robinet

[ égoïsme ] [ sagesse ]

 

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niveaux de manifestation de l'être

[…] au point de vue de la métaphysique pure, qui est le point de vue oriental, il n’y a pas en réalité deux mondes, celui-ci et l'"autre", corrélatifs et pour ainsi dire symétriques ou parallèles ; il y a une série indéfinie et hiérarchisée de mondes, c’est-à-dire d’états d’existence (et non pas de lieux), dans laquelle celui-ci n’est qu’un élément qui n’a ni plus ni moins d’importance ou de valeur que n’importe quel autre, qui est simplement à la place qu’il doit occuper dans l’ensemble, au même titre que tous les autres.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "L'erreur spirite", Editions traditionnelles, 1952, page 150

[ continuité ] [ simultanéité ]

 

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oppression

Univers inhumain, au sein duquel ils sont censés donner le meilleur d'eux-mêmes. Et pour quoi? Pour qui? Le roi Dollar. Dingue, non? Et pourtant si, tel est leur triste sort. Les pays dits civilisés croient avoir aboli l'esclavage mais ont créé un autre forme d'asservissement. Bien plus subtile, puisque les victimes sont consentantes. Plus aucune hypocrisie, plus de crise de conscience. C'est justement là que réside l'hypocrisie suprême. Car si la loi a changé, le but est le même: le profit, point final. "Dieu pour tous", certes. Mais "tout pour moi", c'est pas mal non plus. Le corrélatif en quelque sorte.

Auteur: Coben Harlan

Info: Balle de match

[ Usa ] [ fric ] [ argent ]

 

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activité

Mon idéal, le voici : une civilisation où le travail serait le premier moyen d’éducation. J’entends le travail physique. La conception des Grecs était exactement contraire ; pour eux, il n’y avait d’éducation que par le loisir. Cette conception implique nécessairement l’esclavage comme corrélatif, aussi longtemps qu’on n’aura pas trouvé le moyen d’éliminer le travail ; élimination qui à mon avis est probablement à ranger du côté du mouvement perpétuel parmi les rêveries sans consistance. Non seulement je ne me résigne pas volontiers à admettre l’esclavage comme une nécessité absolue, mais encore je pense qu’il y a dans le travail une grandeur dont on ne peut trouver l’équivalent, même dans les formes supérieures de vie oisive ; j’entends par là soustraite au travail directement productif.

Auteur: Weil Simone

Info: "La condition ouvrière", Journal d'usine, éditions Gallimard, 2002, page 449

[ élévation ] [ mise au service ]

 
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complexe d'Oedipe

La réflexion de Totem et tabou tourne autour de la fonction de l’objet phobique, et c’est elle qui le met sur la voie de la fonction du Père. Celle-ci constitue en effet un point tournant entre la préservation du désir, sa toute-puissance – et non pas, comme on l’écrit non sans inconvénient dans telle tradition analytique, la toute-puissance de la pensée – et le principe corrélatif d’un interdit, portant mise à l’écart de ce désir. […]

Ce que nous enseigne Totem et tabou, c’est que le Père n’interdit le désir avec efficace que parce qu’il est mort, et, ajouterai-je, parce qu’il ne le sait pas lui-même – entendez, qu’il est mort. Tel est le mythe que Freud propose à l’homme moderne, en tant que l’homme moderne est celui pour qui Dieu est mort – entendons, que lui croit le savoir. 

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans "Le triomphe de la religion", éd. du Seuil, Paris, 2005, pages 35-36

[ castration ] [ nom-du-père ] [ résumé ] [ interprétation ]

 

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assomption signifiante

[...] le terme familial était en 1881 un néologisme. Une consultation attentive de quelques bons auteurs qui se sont penchés sur le problème m’a permis de dater de 1865 l’apparition de ce mot. On n’avait pas cet adjectif avant cette année-là. Pourquoi ne l’avait-on pas ?

Selon la définition qu’en donne Littré, familial se dit de ce qui se rapporte à la famille, au niveau, dit-il, de la science politique. Le mot familial est ainsi lié à un contexte où l’on dit par exemple allocations familiales. L’adjectif est donc venu au jour au moment où la famille a pu être abordée comme objet au niveau d’une réalité politique intéressante, c’est-à-dire pour autant qu’elle n’avait plus pour le sujet la même fonction structurante qu’elle avait toujours eue jusque-là, étant partie intégrante des bases mêmes de son discours, sans que l’on songe même à l’isoler. C’est pour autant qu’elle a été tirée de ce niveau pour devenir le propos d’un maniement technique particulier, qu’une chose aussi simple que son adjectif corrélatif a pu surgir.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre V", "Les formations de l'inconscient (1957-1958)", éditions du Seuil, 1998, pages 55-56

[ mise en jeu symbolique ] [ historique ]

 

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objet petit a

La notion de ce Ding, de ce Ding comme fremde, comme étranger, et même hostile à l’occasion, en tout cas comme le premier extérieur, c’est là ce autour de quoi s’oriente tout le cheminement qui, sans aucun doute, pour le sujet, est à tout instant cheminement de contrôle, cheminement de référence, par rapport à quoi ? Le monde de ses désirs ! […]

Cet objet, quand il sera là, quand toutes les conditions seront remplies, c’est-à-dire, au bout du compte, vous le savez bien... mais parce que, bien entendu, il est clair que ce qu’il s’agit de trouver ne peut pas être retrouvé, puisque c’est de sa nature que l’objet est perdu comme tel ...qu’il ne sera jamais retrouvé, que quelque chose qui est là en attendant mieux, ou en attendant pire, mais en attendant.

Le système du monde freudien, c’est-à-dire du monde de notre expérience, c’est que c’est cet objet, das Ding, en tant qu’Autre absolu du sujet, qu’il s’agit de retrouver. C’est l’état de le retrouver tout au plus comme regret. Ce n’est pas lui qu’on retrouve mais ses coordonnées de plaisir : cet état de le souhaiter et de l’attendre, dans lequel sera cherché, au nom du principe du plaisir, cette tension optima au-dessous de laquelle il n’y a plus bien sûr ni perception ni effort. Et si en fin de compte, il n’y a pas quelque chose qui l’hallucine en tant que système de référence, aucun monde de la perception n’arrive à s’ordonner, à se constituer d’une façon humaine, d’une façon valable. Ce monde de la perception nous étant donné comme corrélatif, comme dépendant, comme référence à cette hallucination fondamentale sans laquelle il n’y aurait aucune attention disponible.

Auteur: Lacan Jacques

Info: 9 décembre 1959, L'éthique

[ la chose ] [ concept psychanalytique ]

 

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hommes-femmes

Qu’il me suffise, pour donner ici une idée des choses, d’évoquer par exemple une histoire comme celle qui s’est passée en pleine période de floraison de cet amour courtois, l’histoire de cette comtesse DE COMMINGES, fille d’un certain Guillaume DE MONTPELLIER, qui, à ce titre, se trouvait l’héritière naturelle d’un comté qui est précisément le comté de Montpellier. Un certain Pierre D’ARAGON, roi d’Aragon et fort ambitieux de s’installer au nord des Pyrénées - malgré l’obstacle que lui a fait à cette époque la première poussée historique du Nord contre le Midi, à savoir le fait de la croisade des Albigeois, et des victoires de Simon DE MONTFORT sur les comtes de Toulouse - du fait que cette femme se trouve l’héritière naturelle, quand son père mourra, d’un comté de Montpellier, il veut à ce seul titre l’avoir.

La personne semble, elle, être fort peu de nature à s’impliquer dans ces intrigues plus ou moins sordides. Tout semble indiquer qu’il s’agit d’une personnalité extrêmement réservée, voire proche d’une certaine sainteté, au sens religieux du terme. C’est en effet à Rome, et en odeur de sainteté qu’elle finit. Cette personne se trouvera, par l’intermédiaire des combinaisons politiques et avec la pression d’un seigneur de même puissance, Pierre D’ARAGON, contrainte de quitter son mari. Une intervention papale force celui-ci à la reprendre, mais à la mort de son père plus rien ne tient, tout se passe selon les volontés du plus puissant seigneur.

Elle est effectivement répudiée par son mari qui en a fait d’autres, et qui en a vu d’autres, elle épouse ledit Pierre D’ARAGON qui n’a d’autre conduite avec elle que de la maltraiter, au point qu’elle doit s’enfuir, et c’est ainsi qu’elle termine sa vie à Rome sous la protection du pape qui, à l’occasion, se trouvait fonctionner comme le seul protecteur de l’innocence persécutée. Le style de cette histoire est simplement pour vous montrer quelle est, dans une société féodale, la position effective de la femme.

Elle est à proprement parler ce que les structures élémentaires montrent - les structures élémentaires de la parenté - c’est-à-dire un corrélatif des fonctions d’échange social, un support d’un certain nombre de biens et de signes de puissance.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Séminaire VII, L'éthique

[ moyen-âge ] [ historique ] [ rapports ] [ valeur ]

 
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